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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 04:48

Avis à la population.

 

Dans sa grande mansuétude, Orange à totalement supprimé mon adresse internet.

Non seulement je me suis retrouvé sans boite mail, mais j'ai aussi perdu la quasi totalité de mon carnet d'adresse (pas de sauvegarde récente et changement de PC. La loi de l'emme******* maximum).

 

Pour ceux qui désirent garder le contact, il suffit d'inverser les paramètres de l'ancien mail pour avoir la nouvelle adresse soit, pour la structure :

 

alt****-p@orange.fr

 

Vos messages me permettront de reconstituer un nouveau répertoire.

 

Merci et bon week-end à tous.

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 17:42

Samedi matin, la météo est capricieuse à Metz et les perspectives annoncent une amélioration seulement pour le lendemain. Nous décidons donc de partir avec la voiture de Serge pour les Vosges.

 

Malgré une pluie fine, nous tentons de faire du tourisme et allons admirer les cascades de Tendon , la petite et la grande, mais ces arrêts sont furtifs car copieusement arrosés.

 

















La petite et la grande cascade de Tendon.





Pour notre arrivée sur le site de la montée impossible, au dessus de La Bresse, les précipitations se calment et nous pouvons commencer à découvrir les premières machines arrivant pour les contrôles techniques et administratifs. L'accalmie est fugace et une violente averse nous pousse à retourner à l'abri de la voiture pour une petite heure.

 

La fin de l'après midi est tout de même plus favorable. Quelques tâches de soleil parviennent à se faufiler entre des nuages menaçants qui ont la bonne idée de nous abreuver que des résidus d'averses pendant que le principal se déverse sur la vallée. Nous passons ainsi plus de 3 heures à découvrir le paddock et profiter du passage des machines au contrôle technique.

 

Les solutions choisies pour ces monstres mécaniques sont multiples et parfois étonnantes. Les longueurs de bras oscillants différent énormément. Pour les architectures moteurs l'imagination est au pouvoir. Les bloc quasiment standards cohabitent avec les duos moteurs, les 4 cylindres tronqués ou les moulins suralimentés ! ! ! En ce qui concerne les pneus, deux grandes tendances s'affrontent, les enveloppes relativement fines à écopes (résultat de l'école américaine) ou les énormes boudins plus ou moins agrémentés de boulons, le tout à de plus ou moins faibles pressions.

 














Bras oscillant de longueurs bien différentes ! Notez les basses pressions des pneus, et la sympathique équipe du contrôle technique qui prodigue recommandations et conseils avec calme et sourire.














Double bloc Honda ou moteur de GSXR tronqué à 3 cylindres. Le boulon en bout de vilebrequin sert d'entrainement au démarreur externe.















Larges pneus joliment habillés de boulons ou fines roues à écopes, tout est à la carte . . .















A tous les niveaux, les styles diffèrent mais l'objectif est le même : arriver en haut de l'impressionnante montée !

Nous devions rencontrer un des participant, contact transmis par mon ami Jean-Marie, mais il n'était pas passé au contrôle à 19H00 lorsque nous décidons de repartir vers le "camp de base". Sur place, vu la température de 12° et l'humidité ambiante, nous finissons par abandonner l'idée d'un pique nique et nous rabattons sur un restaurant local dont la perspective de plats régionaux et de la chaleur d'une salle nous semble plus appropriés.

 

La Flammenküche est excellente, et les Toffoyes (pommes de terre à l'étouffée, saucisse fumée, échine et salade verte) sont aussi savoureuses que roboratives. Nous négocions d'ailleurs avec nos charmantes hotesses pour une promenade digestive avant de venir prendre le dessert (fabuleuse tarte aux myrtilles) et le café. Non seulement elles acceptent avec le sourire, mais elles nous font l'honneur d'une grande confiance en nous proposant de régler la totalité à notre retour. En final, le patron, Christian Poirot, ancien international de ski nordique, nous offre la possibilité de planter notre tente sur son terrain nettement plus accueillant que le marigot voisin !

 

Les coordonnées :

Le Montagnard - Col de grosse pierre - 88250 La Bresse - 03.29.25.52.93

 

L'ambiance environnante plutôt chaude, à l'inverse du thermomètre qui marque maintenant 9°, ne pénalise pas l'endormissement. Vers 3heure, je suis réveillé par les cris et la musique d'un groupe de jeunes voisins venants de la Meuse. Leur état plus qu'euphorique a du leur faire confondre l'environnement de gîtes, d'hôtel et de tentes avec une boite de nuit du Niagara. En effet, les averses se succèdent fréquemment. Je profite d'une accalmie pour me lever et découvre qu'en réalité il pleut en permanence, le crachin prenant en permanence le relais des fortes ondées. Serge me rejoint dans la voiture vers 5 heures, trempé. L'eau a pénétré sous la tente et ses affaires sont mouillées. A 7 heures, la situation n'a pas évoluée. Comme il n'est pas question que Serge prenne des risques inconsidérés avec sa santé, nous décidons de rentrer.

 















Le départ se réalise au pied d'un première côte déjà prononcée qui se termine généralement par de magnifiques sauts. Aprés un plat qui permet de redonner de l'élan, la seconde partie, très escarpées se termine par un véritable mur ! ! !

Sur cette vidéo, vous vous ferez une bonne idée du défi :

http://www.youtube.com/watch?v=wZ4H4wApoko

Nous nous consolons de cet abandon avec la retransmission du magnifique motoGP d'allemagne et pensons à tous ces efforts du MC La Bressaude suspendus aux caprices de la météo.

 

Nous n'avons pas été gâtés par les éléments dans nos aventures Vosgiennes cette année. Mais j'ai la ferme intention d'être de retour dans cette magnifique région pour les vingtièmes, tant de la course de côte d'ancienne de Galshein que pour la Montée Impossible de La Bresse.

 

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 18:13

 

J'ai quelques passages de rédaction de ma vie motardesque en retard, mais je vais tout de même faire une impasse sur le suivi chronologique de ces moments. En effet, l'ami Serge de Metz m'avait concocté un programme pour ce dernier week-end qui s'est révélé fantastique.

 

Nous partons donc samedi matin de bonne heure en direction des Vosges, et plus exactement de Gashney-Mulbach (68) au dessus de Munster. Il s'y déroule des courses de côtes de motos anciennes réunissant de nombreux pilotes et machines Allemands, Suisses et Français. Il s'agit d'ailleurs de manches des championnats nationaux Suisses et Français.

 

Dés notre arrivée au paddock qui occupe toute la station de ski, nous partons à la découverte de toutes ces merveilleuses machines en cours de préparation pour les essais de l'après midi. Si les contacts ne sont pas toujours évidents du fait de la langue, nous partageons toutefois de bons moments avec nombre de participants, et particulièrement avec le concepteur-réalisateur d'une moto diesel. Ce dernier est apostrophé par Serge qui utilise une terminologie perçue négativement : "C'est toi qui a bricolé ça ?". Une fois la notion de bricolage évacuée, nous découvrons les contraintes rencontrées spécialement au cours de l'homologation qui s'avère bien différente de celle de nos voisins Allemands. Il est bizarre de découvrir qu'un véhicule artisanal peut être très simplement homologué chez nos voisins Européens et donc rouler en toute légalité chez nous alors que la procédure Française est singulièrement sournoise, pour ne pas dire quasi-impossible, à moins d'une dose certaine de patience, de compromis et de "servilité" . . . !

 








Tout de même mieux que du "bricolage" cette moto au moteur de Peugeot 405 HDI !







C'est ensuite les premières séances d'essais libres puis chronométrées. Nous parcourons la partie haute du circuit et profitons du spectacle que nous donne ces machines et pilotes. La vue, l'ouïe, l'odorat nous transportent dans nos plus jeunes années !

 

Le temps est magnifique et nous pouvons faire de nombreuses photos. En fin d'après midi, nous installons notre tente au milieu de toute ces merveilleuses machines

 

Pour la soirée, le Nouveau Moto Club de Munster nous offre un sympathique concert de rock et nous propose des moyens bien locaux pour nous sustenter (en particulier la Flammenkuche flambée ou la saucisse blanche ! ).

 






Le paddock dort encore, le silence est profond et les machines encore plus magnifiques sous cette lumière fantasmagorique.




Le lever au petit matin nous gratifie d'un spectacle somptueux. Tout le ciel est rouge à l'est et l'ambiance du paddock encore endormi est fantasmagorique. Les rencontre s'accentuent avec les réveils. Un couple de Suisses adeptes, comme nous du TT de l'ile de Man, un pilote Allemand dont le chien vient nous quémander un bout de saucisson, et surtout, surtout, la découverte d'un Monsieur de nos jeunes années, Alain Genoud. Il reste néanmoins très accessible, souriant et passionné. Je le remercie du rêve qu'il nous a procuré et de la passion qu'il nous a communiquée avec bien d'autre pilotes. Il se prête d'autant plus au jeu des photos que nous lui expliquons que nous voulons en profiter pour faire rager quelques amis Kawasakistes ! ! !

 






Alain Genoud se plie fort gentiment à cette séance photo où il pose entre Serge et moi.

Le sourire, c'est en pensant aux Pascal, Jean-marie et consorts, fous de Kawa . . .






Quelque averses se succèdent mais n'entament pas la bonne humeur générale. Les discussions vont bon train avec les commissaires, particulièrement lorsqu'ils découvrent que je suis l'auteur d'un article paru dans le courrier des lecteurs de Moto-Journal (cf.
http://div19.over-blog.com/2-categorie-10354205.html ).

 

Nous terminons ces séances sur la ligne de départ. Ici aussi l'ambiance est radieuse. Les organisateurs, les commissaires, le commentateur Breton, tous sont très attentionnés à leurs différentes missions mais ne dédaignent pas quelques échanges de bons mots, de blagues et de rires dans les moments d'attente.

 

 

Merci encore à toi Sergio pour avoir pensé à ce fabuleux week-end, et au NMC Munster pour la parfaite organisation et la bonne humeur de tous !

 

En plus des 3 albums photos ci contre dont j'ai essayé de vous documenter celui des départs (à l'aide du programme tout de même !), je vous propose aussi quelques vidéos. Bien que d'une qualité moyenne (prises avec mon modeste appareil et mes encore plus modestes capacités), ces vues vous permettront de mieux vivre ces moments. En plus des bruits caractéristiques, si vous sucez un bonbon des Vosges et faites bruler une coupelle d'huile de ricin, presque tous vos sens seront dans l'environnement ! ! !

 

Rendez-vous l'année prochaine, les 10 et 11 juillet 2010 pour la vingtième édition ! ! !

Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas organiser un périple Vosgien à cette occasion.


PS aux compétiteurs : 
Si vous désirez obtenir les photos originales, laissez les numéros des photos ainsi que votre mail dans les commentaires.
Ce sera un plaisir pour moi de vous les transmettre.

Départ des sides du sommet du Gaschney

 

 

 

Un side dans la montée

 

 

Départ d'une série de solos.
 

 


Descente des sides.


 

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 19:06

 

En ces temps de grandes migrations, nous serons beaucoup à enfourcher nos montures pour découvrir de nouvelles régions et profiter de la douceur de l'été.

 

Une des principales difficultés réside dans le chargement de la moto. En effet la capacité d'emport sur nos engins est réduite et le cassement de tête devient encore plus ardu pour un départ en duo.

 

Dans cette optique, je recherche toujours des solutions pour minimiser le volume sans trop pénaliser le confort pendant mon voyage, et depuis quelques années je recours à l'utilisation systématique des micro-fibres, et sous différentes formes :

 

La SERVIETTE DE TOILETTE est souvent un élément embarrassant, surtout si l'on désire conserver une surface importante d'essuyage. L'utilisation de cette matière permet de réduire considérablement l'encombrement tout en offrant un confort acceptable même si les sensations ne sont pas celles d'une bien douce bouclette ! ! !

 

Je complète cet élément par un carré de micro-fibre qui me sert autant de gant de toilette que de moyen d'épongeage du corps avant séchage. En effet, ces matières évacuent rapidement l'humidité mais ainsi la serviette est peu mouillée. Les risques d'odeurs désagréables engendrées par une mauvaise évaporation avant rangement sont limités d'autant, surtout lorsque l'on a peu de temps pour le séchage.

 

Un second carré de ces micro-fibres est aussi toujours présent dans le top case ou sous la selle. Il me permet d'essuyer la selle après une averse ou une rosée, mais aussi d'être un véritable "produit de beauté" pour ma monture. En effet, cette matière est particulièrement efficace pour entretenir la carrosserie. Ainsi, après une bonne rosée, les insectes et autres saletés sont rapidement et simplement éliminés. En plus d'être hydrophiles, cette matière absorbe bien les corps gras.

 

De plus, cette technique présente l'avantage d'être doublement écologique puisque cette matière est issue du recyclage de plastiques (bouteilles) et qu'elle évite l'emploi outrancier de produits lessiviels ou chimiques.

 

Ces éléments sont ensuite simplement lavés en machine, mais ils supportent mal le sèche linge !

 

 

Enfin, dans l'esprit gain de place, j'emporte toujours une housse de couchage. En prenant une place très réduite dans le paquetage, elle me permet de dormir au propre dans toutes les conditions et évite de salir des draps pour une ou deux nuits lorsque je fais des visites itinérantes.

 

Je trouve ces serviettes et housses de couchage dans les magasins de sport et particulièrement chez Décathlon (http://www.tribord.com/FR/kingcham-28017127/ pour les serviettes et http://fr.decathlon.com/accessoires-sacs-de-couchage_randonnee.htm pour les "draps de soie carrés ou sarco.)

En ce qui concerne les carrés de micro-fibres, nous les trouvons maintenant dans la plupart des magasins au rayon ménage.

En souhaitant favoriser ainsi vos chargements, bonnes vacances . . .


Le drap de bain déplié (130 * 80 cm) et à côté, le drap roulé (18 cm, diam. 8 cm) et, dans le mini sac gris, la housse de couchage de dimension proche. 

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 11:32

Après notre superbe périple de samedi entre Puy de Dôme et Cantal, Laurence me suggère de réitérer ce type de sortie en ce lundi de Pentecôte. Nous nous penchons sur la carte et décidons d'aller découvrir des petites zones encore méconnues du Cantal, toujours en privilégiant les routes vertes du Bibendum.

 

Nous partons par la D922 en direction de Mauriac et Div'4 peut prendre le temps de chauffer gentiment puisque les superbes courbes de la vallée de la Sumène sont en travaux et percluses de gravillons. Par contre, dans la montée qui suit, un dépassement rapide de deux véhicules provoque des réactions immédiates de ma passagère. Etant en courbe, avec un angle prononcé et à l'amorce d'un nouveau virage plus serré, je comprends facilement ce raidissement symptomatique. Néanmoins, nous passons Mauriac sans soucis et continuons vers Pleaux (D681). Après les virages bosselés et parfois en travaux de la vallée de l'Auze, nous marquons une rapide pause pour immortaliser une vue du château de la Vigne, juste avant Ally.

 







Le château de la Vigne à Escorailles.
La lumière du matin ne le met malheureusement pas encore en valeur !







A Pleaux, nous obliquons vers le barrage d'Enchanet (D61). Nous longeons la retenue d'eau vers Arnac. Le soleil joue avec les frondaisons. Si la lecture de la route est plus difficile (gravillons, pierres, . . .), le rendu visuel de l'environnement est charmeur. Sous la brise, les feuilles changent constamment de teintes, et l'éclairage de l'eau, des fougères et fleurs évolue en permanence. Coup de chance, tous les camping-car croisés sur cette route étroite sont à l'arrêt. Sûrement des pêcheurs s'adonnant à leur loisir sur ce plan d'eau réputé.

 

Nous continuons vers Saint Illide (D43). Nous découvrons là une nouvelle signalisation engendrée certainement par la recrudescence de la maladie d'Alzheimer. Nous arrivons dans un virage qui est aussi un carrefour parsemé de graviers et pierres sur une vingtaine de mètres. Juste à la sortie de cette zone, un magnifique panneau triangulaire nous annonce des gravillons, mais la route est ensuite nette. C'était probablement pour nous confirmer la présence de ce risque découvert au dernier moment ! ! !

  












Deux ouvrages d'art superposés surplombant les gorges de la Maronne.

En haut, l'ex-chemin de fer ;
en dessous, la route que nous allons prendre.











La D6 nous conduit ensuite vers les gorges de la Maronne et Saint Christophe les Gorges d'où nous obliquons à droite vers les ruines du château de Branzac (D37). Nous découvrons quelques uns des nombreux ouvrages d'art (tunnels, pont, soutènements) de la ligne de chemin de fer désaffectée qui reliait Mauriac à Aurillac. Nouvelle descente vers la vallée de la Maronne vers Besse (D27), demi tour, pause pique nique au bord de l'eau et remontée vers la D37 vers Loupiac et Sainte Eulalie. De nombreux tronçons de toutes ces petites routes empruntées sont dignes de spéciales du Moto-Tour. Etroites, quelques portions défoncées par le gel, viroleuses à souhaits et parfois piégeuses (épingle aveugle par exemple). Bref, un secteur où je ne cherche pas de chronos !

 

6 kilomètres de superbes courbes (D922) nous conduisent promptement au dessus du château de Saint Chamant (D42). Cette départementale est poursuivie jusqu'à l'entrée de Saint Projet où nous bifurquons sur la droite vers Tournemire (D43 puis D60). Arrivant par l'amont, nous découvrons l'impressionnant château d'Anjony en contrebas. Pause café (réchauffé et immonde !) dans ce pittoresque village. J'avais pris cette route il y a deux ans et demi mais dans l'autre sens, pour le rodage de la Kawette de Dédé !

 









L'église de Tournemire et le château d'Anjony dans le décor de la vallée de la Doire.






Reprise de la route vers le col de Fontbulin (D160 et D260) puis retour sur la D922 pour aller faire le plein à Jussac. Les deux pompes sont fermées et l'automate de l'une d'elle est en panne. Nous sommes obligés de poursuivre jusqu'à Aurillac pour ravitailler Div'4. Ceci remet en cause notre plan de route initial (col de Bruel, col de Legal, vallée de l'Aspre). Comme Laurence garde un excellent souvenir de la vallée de Mandailles, découverte avec Patricia et DD07, nous décidons de monter au Puy Mary par cet itinéraire (D17). Nous retrouvons aussi une circulation plus importante sur cette route touristique et l'on doit redoubler d'attention face aux autres usagers. Les facteurs de risques s'accroissent. Sur ces 40 kilomètres, j'en ai vécu quelques uns :

  • Les 4X4 citadins qui ne peuvent pas s'approcher à plus d'un mètre du bord de la route et débordent donc largement de l'axe médian ;
  • Les dépassements de vélos qui sont opérés comme si la moto en face n'existait pas (dans ces cas là je me demande toujours comment cela se passerait si j'étais dans un poids lourd !) ;
  • Les camping-car, pourtant interdits, qui ont du mal à tourner ou qui traînent une longue file à la montée ;
  • Les motards optimistes qui coupent des virages aveugles (le pilote de la BMW GS a eu le temps de redresser, mais j'arrivais gentiment et me suis collé au bas côté !) ;
  • Les piétons en goguette au milieu de la chaussée en sortie de virage ;
  •  ...

 

Malgré cela, cette route est fabuleuse tant dans son tracé que dans son environnement. Tous mes visiteurs qui l'ont empruntée sont unanimes, même si la météo était parfois moins clémente (n'est-ce pas Ulrich et son R6, cf. Août 2007 - Les jonctions pour les Pyrénées ou KPOK sur son tout nouveau 250 Ninja, cf. Août 2008 - Jour 9 - Dimanche )

Jusqu'à Mandailles, la pente est douce, mais ensuite c'est vraiment l'ascension du Puy Mary. De la vallée ou du sommet, les paysages sont grandioses et l'on se sent tout petit au milieu de cette majestueuse nature.

 






Multiplicité des teintes de la vallée de Mandailles sous les jeux de lumière du soleil.


(nombreuses autres vues dans l'album ci-contre "Cantal-Ouest").






Du Puy Mary, nous redescendons vers le col de Neronne et Salers (D680). Plongée rapide vers le cirque du Falgoux et traversée tranquille de la somptueuse forêt du même nom. Après le col, la vue se dégage sur la vallée de la Maronne. Nous découvrons qu'ici les gentianes, dont les racines fournissent d'amers mais délicieux breuvages, sont quasiment en fleur, alors qu'au sommet, elles ne sont encore qu'à l'état de jeunes touffes de feuilles.

 

Après une énième visite de Salers, nous empruntons la D22 pour rejoindre Anglards de Salers puis Pons avec une rapide vision sur le château de la Trémolière. La D678 vers Moussages nous amène rapidement à la D12 qui suit le Mars jusqu'à Vendes où nous retrouvons la D922 qui nous ramène à Bort.

 







La place principale de Salers.

(nombreuses autres vues dans l'album ci-contre "Cantal-Ouest").






C'en est fini pour ce périple de prés de 300 kilomètres qui nous a tenu en haleine plus de 9 heures ! ! !

Pour terminer, quelques secondes de vidéo. Vision panoramique du dernier point de vue avant le sommet dans la montée de la vallée de Mandailles. Il y a le bruit du vent ou de la moto, mais les senteurs, particulièrement celle des genêts à cet endroit, ne passent pas au travers des images. Dommage ! ! !

 

 

Et d'autres photos sont visibles ICI

 

 

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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 12:53

Laurence, attirée par une météo des plus clémente sur nos montagnes, me quémande un petit tour de moto. Elle n'a bien sûr pas besoin d'insister beaucoup. Nous pensons tout d'abord aller faire un petit coucou à Cathy hospitalisée à Saint Flour, mais elle vient d'être transférée dans sa Franche Comté d'origine. Nous nous penchons donc sur la carte Michelin et recherchons des coins encore inexplorés avec une prédilection pour les petites routes bordées de vert ! ! !

 

Nous partons vers Besse par la classique route, pour nous, qui passe par Lanobre, Cros, Saint Donat et Picherande. Nous continuons en direction de Issoire par les magnifiques courbes que nous enroulons vers la vallée. A l'entée de Saurier, nous obliquons à droite (D26) dans les gorges de Courgoul. Le passage encaissé dans la faille verdoyante s'ouvre bientôt sur une vallée plus large peu avant Valbeleix. Ce val s'étire ensuite jusqu'à Compains où nous obliquons à droite (D36) vers Saint Alyre ès Montagne.

 









La Couze de Valbeleix faconne ces gorges.










C'est ensuite la descente vers Ardes par la vallée de Rentières qui serpente le long de la Couze d'Ardes. A la sortie de ce village à l'allure méridionale (D23), nous avons la surprise d'arriver face à des dromadaires. C'est en fait un cheptel du parc animalier qui broute le long de la route, mais derrière un grillage. Cette route fortement sinueuse nous conduit jusqu'à Anzat le Luguet d'où nous dirigeons vers Blesle par la D8.

 

En empruntant la D9O9 vers Massiac, Div'4 veut se dégourdir les bielles après ces heures de progression à allure très mesurée. La perspective des grandes courbes de la vallée de l'Alagnon lui donne des ailes ! ! ! Je dois néanmoins rapidement la calmer suite aux réactions intempestives de ma passagère. Les relents de son accident il y a trois ans ne lui permettent pas d'apprécier comme moi ces enchaînements rapides ! ! !

 

Pause café à Massiac dans l'établissement qui avait vu l'arrivée de Patricia et le départ de Pascal en août dernier (cf. Août 2008 - Jour 7 - Vendredi ). De là, nous prenons la direction d'Allanche (D21) pour rapidement obliquer sur la D55 vers Auriac l'église. La route s'élève en serpentant, dégageant la vue sur la ville et la chapelle juchée sur un piton, une grande courbe de l'autoroute A75, l'entrée des gorges de l'Alagnon et tous les paysages environnants. Nous suivons la Sianne pour entrer dans les gorges du même nom avant Vèze. C'est ensuite la descente vers Allanche après le passage du col de la Croix de Baptiste (1229 m.) qui nous offre des visions nord (Sancy) et sud (Lioran et Puy-Mary) époustouflantes (D9).

 






De chaque côté de ces magniques courbes s'étend la site de Landeyrat.

Les orgues à droite et les chaos rocheux en contrebas à gauche.






La D679 vers Marcenat est plus roulante, mais nous faisons un arrêt photo au site de Landeyrat. De Marcenat, la D36 nous redescend vers Saint Bonnet de Condat et la vallée de la Santoire. Nous croisons là un groupe de motards majoritairement féminin qui, comme nous, privilégie le tourisme à la conduite sportive. Les gorges de la Santoire nous propulsent à Condat d'où nous reprenons la D679 vers le barrage des Essarts puis les gorges de la Rhue où nous aurons une grosse frayeur face à un papy au beau milieu de l'étroite route dans une courbe à droite largement gravillonnée ! ! ! Après Champs sur Tarentaine, les derniers et parfaits virages de cette très longue série nous ramènent au bercail à Bort.


 










 

 

 


A partir de Condat,
nous suivons les gorges de la Rhue.




















Notes sur cet itinéraire :

 

L'objectif de cette balade doit avant tout être orienté vers le tourisme découverte plutôt que vers le tourisme sportif. De nombreuses routes, dans l'ensemble au revêtement très correct, sont étroites et les risques de surprises y sont nombreux (gravillons, engins agricoles, animaux, jeunes Fangio ou anciens apeurés qui utilisent toute la route, . . .).

 

Ces 250 kms sont annoncés pour 4H30 par Google Map et nous les avons effectués en 8H00 (tous arrêts compris, tout de même).

 

C'est l'occasion de vivre, par tous les sens, de multiples facettes de l'Auvergne et de ses contrastes :

  • Sortir d'une gorge encaissée et déboucher sur une large vallée ;
  • S'extraire d'une magnifique forêt de feuillus pour arriver sur des espaces d'élevage à perte de vue ;
  • Humer, alternativement, et suivant les altitudes, les foins, les acacias, le bois fraîchement coupé, les genêts, l'aubépine, la terre humide, . . . ;
  • Passer, en quelques minutes, de la grande fraîcheur d'un col à la lourde chaleur d'une vallée ;
  • Visualiser, dans le même point de vue mais sur des plans différents les courbes tendres des plus anciens volcans et les sommets majeurs d'un relief plus acéré ;
  • Admirer les camaïeux de couleurs offerts par les différentes essences d'arbres, les nature de roches, la multitude des fleurs qui égayent herbages et bordures de routes . . . ;
  • Découvrir l'architecture évoluant au gré des altitudes, des âges et des matériaux disponibles ;
  • . . .

 

Pour nous, c'était une sortie mémorable.

 

Voir l'album de 59 photos.


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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 18:02

Jeudi matin

 

J'attends mes acolytes du week-end. André dit DD07 monte de la vallée du Rhône accompagné de Carlo et Martine. Pascal, le Breton est lui parti de bonne heure ce matin. Nous devons nous retrouver chez moi à Bort pour un rapide pique nique ce midi et une première balade dans l'après midi.

 

Je profite de ce temps libre pour faire ma mise en place. Si je réalise une bonne préparation, je disposerais de plus de temps lorsque la petite troupe sera là. Je cuis donc mon poulet Basquaise pour le soir et poche mon saumon pour les lasagnes du lendemain.

 

A 13H00 les sudistes arrivent nettement après Pascal, et nous passons à table. Les discussions et rigolades doivent être interrompues pour que nous puissions tout de même faire un tour de moto. Nous avons prévu d'aller dire bonjour à des collègues motards qui se retrouvent à Super Besse pour une concentration dite "Le Lièvre". Je propose un itinéraire de petites routes qui favorisent la promenade tout en tournicotant en permanence.

 





Comme les 3 mousquetaires, ils sont 4 mecs, de droite à gauche :
Carlo,
Pascal,
André,
et votre serviteur !








Nous rejoignons Champs sur Tarentaine et le Cantal pour ensuite obliquer par la D22 vers le barrage de Lastioulles. Passage dans le Puy de Dôme par les D30, 614 et 203. C'est ensuite la mémorable D978 dont les méandres nous poussent jusqu'au lac Pavin. Pause rafraîchissement et nous remontons sur nos destriers pour nous propulser de l'autre côté, à Super Besse. Beaucoup de nos copains motards du Repaire sont déjà là et les retrouvailles sont joyeuses. Nous attendons une bonne heure l'arrivée du groupe du sud, mais Loup Garou semble avoir pris des chemins de traverse ! ! !

 

Nous repartons par Besse, Murol, le lac Chambon pour démarrer l'ascension du col de la Croix Morand et redescendre vers le Mont Dore et La Bourboule. Ensuite, la D922 nouvellement refaite nous conduit jusqu'au bercail.

 

Je termine mes préparations culinaires sur fond de mise en route animée. En effet, lorsque j'annonce qu'avec un plat complet (Basquaise et riz), je n'ai pas prévu d'entrée, mes invités, offusqués, décident de remplacer celle-ci par des apéritifs ! ! ! Ils se délectent donc à se proposer et se resservir de nombreuses entrées ! ! !

 

Vendredi matin

 

Pascal, comme d'habitude, me rejoint rapidement alors que je prépare mes sauces et ingrédients pour les lasagnes du soir. Le reste de l'équipe ne tarde pas à nous rejoindre, sans que nous ayons besoin d'avoir recours à la sono !

 

Pour la journée, je propose le road-book que j'avais préparé l'année dernière pour la concentration " Le Pâques-Beau" et que nous avions du abandonner pour cause de . . .neige trop abondante ( cf. CR - Rencontre Le Pâques-Beau - Auvergne ).

 





La Versys de Dédé,
la 1100 XX de Carlo,
Div'4,
et le ZX12R de Pascal,
dans les gorges de l'Avèze.





C'est donc reparti par la D922 jusqu'à Tauves puis la D987 par les gorges de l'Avèze. Petit détour par Meissex et Monestier-Merlines sur des routes bien gravillonneuses pour retrouver la D1089 et ses magnifiques courbes jusqu'à Bourg Lastic où nous faisons la pause café. Nous rejoignons ensuite Pontaumur par les Combrailles et entrons ensuite dans l'univers de la Sioule par les Ancizes et le viaduc des Fades.

 







La Dordogne, encore toute jeune, arrose le fond de ces gorges sous une lumière éclatantes.







Repas dans une sympathique pizzeria à Saint Gervais d'Auvergne où je me fais gravement brancher sur l'état de ma botte. En effet, depuis le matin je roule fréquemment avec le pied pendant, ma cheville étant toujours douloureuse suite à l'entorse contractée il y a quinze jours dans les Alpes. Malencontreusement, la botte a littéralement explosé un imposant crottin de cheval et la vision n'est pas propre à décupler l'appétit de mes congénères un tantinet dégoûtés. Je m'éclipse donc 5minutes pour nettoyer ces déjections dans la campagne environnante !

 







La vue du viaduc des Fades change bien de l'année dernière.
Il y avait plus de motos mais c'était moins verdoyant ! ! !




Nous décidons de prendre le café chez Vincent, Camping-Moto-Route 99 (
http://www.campingmotoroute99.com/) et rejoignons Saint Rémy de Blot par Châteauneuf les bains. La route de la Sioule se poursuit par les Gorges de Couvigny et Ebreuil. Nous poursuivons par Saint Pardoux, Blot, Châteauneuf et Manzat pour le gour de Tazenat, un autre lac installé dans un ancien cratère. Nous redescendons ensuite sur Chatelguyon pour abreuver les motos, le ZX12 commençant à nous inquiéter.

 







Dédé, Martine et Pascal font les clowns devant le gour de Tazenat.







Après Volvic, nous empruntons la tortueuse D943 où Carlo et Dédé partent en chasse de motards locaux qui n'amusent pas le terrain. Pascal reste sagement dans mon sillage et nous retrouvons nos deux compères et la passagère peu avant Durtol. De là, nous empruntons la D942 pour, rapidement obliquer vers Charade. Petite pause nostalgie le long de ce tracé mythique, lové dans la montagne et qui, dans mes jeunes années accueillait le Continental Circus.

 








Une vue fugace du magnique circuit de Charade.








L'après midi est maintenant bien avancée, mais nous décidons tout de même de repasser par Super Besse. La D2085 nous emmène jusqu'au col de la Ventouse d'où nos virons vers Besse par Murol sur la D5. Retrouvailles sur place avec les participants du "Lièvre". Loup Garou essaie de nous garder à dîner, mais nous déclinons l'offre. Je me demande d'ailleurs si mes acolytes n'avaient pas peur de me vexer ! ! !

 

Le retour sur Bort s'effectue par Picherande, La Tour d'Auvergne et sa nouvelle route en cours de finition, Bagnols et Lanobre. Pendant la ronde des "entrées" à répétitions, je finis de dresser mon plat et le met au four. Mes convives, somme toute bien élevés, semblent s'être délectés de ces lasagnes aux saumon et épinards.

 

Samedi matin

 

Départ pour tout le monde dans deux directions opposées. André doit être rentré dans l'après midi et Carlo et Martine ne se sentent pas de l'abandonner. Ils partent donc de concert par Saint Flour, Mende et la N106. De mon côté, soucieux de ne pas délaisser Pascal, je l'accompagne vers la Bretagne. En fait, nous avons rendez-vous avec l'ami Eric qui est mécano au Championnat de France Superbike qui se déroule au Vigean.

 

Nous nous arrêtons chez Daffy à Limoges pour changer le pneu arrière de la Kawasaki. A l'image de cet été (cf. Août 2008 - Jour 5 - Mercredi ) l'accueil est toujours aussi chaleureux et professionnel. Nous avons besoin de pièces pour le team en action au Vigean mais trop spécifiques pour ce magasin. Néanmoins, le responsable nous aide et conseille dans nos recherches chez d'autres motocistes de la région.

 





Hormis le carénage polyester, cette Suzuki est totalement d'origine comme on le voit pour les pots.

D'ou de grandes difficultés à suivre (couronne inadaptée, système de freinage perdant rapidement de l'efficacité, . . .) et pourtant le résultat est plus qu'honorable.

Bravo Lol  ! ! !

Et gros bisous à ton petit gars . . .




Arrivés sur le circuit du Val de Vienne, nous nous sustentons rapidement puis allons rendre visite au stand des motos 33 et 51. L'ambiance est bizarre sur le paddock. Les teams de pointe sont à l'abri de grillages soigneusement gardés et nous ne pouvons déambuler que dans le quartier des "poireaux" ! ! !

 

La soirée se déroule agréablement au restaurant du circuit "La Ferme" avec un jeune Kawasakiste local. Les petites jeunes femmes qui assument le service sont débordées mais garde bonne humeur et sourire. Malgré la fatigue, il en est de même le lendemain matin pour le petit déjeuner. Encore merci à cette sympathique équipe.

Nous repartirons de ce circuit en début d'après midi le dimanche après avoir assisté à de belles bagarres sur la piste.

 





Un des sides présent au Vigean.

Impressionnant !








Encore un week-end bien rempli. De la rigolade à gogo, des paysages toujours fabuleux, une bande de copains pour partager d'agréables moments. Vivement la prochaine sortie.

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 16:59

Samedi 9 mai

 

Pour DD07 et moi, le parcours de liaison du matin pour rejoindre nos jeunes se fait rapidement. Un motard local nous ouvre la route et je redoute moins une présence intempestive d'un radar camouflé. Notre vitesse dépasse donc largement celle autorisée. Lorsque nous arrivons à Rémuzat, lieu de notre rendez-vous, les deux équipes sont à pied d'œuvre. Les Parisiens qui repartent ce matin m'attendent afin que je leur rende tenues de pluie et bonbons qui atterrissaient régulièrement dans mon top-case. La Div' semble aussi efficace dans l'ouverture des routes que dans l'assistance aux motos minimalistes ! ! ! Les derniers de cette fameuse équipe piaffent de vérifier nos dires de la veille sur cette fameuse route de Serres.

 

Notre photographe, William, nous abandonne ce matin et marque ses adieux par une succulente dégustation de fraises achetées à un producteur local présent sur le petit marché. Mais il est temps de partir et les deux équipes se séparent.

 

Ce matin, DD07 mène le train et je ferme la marche. Jusqu'à Rosans, le GSXF bridé à 34 chevaux suit l'allure mais perd ensuite rapidement du terrain dans les enchaînements rapides en montée. Néanmoins, le rythme est soutenu et la vaillante Suzuki est emmenée de main de maître vu le contexte du manque de puissance pour les relances associé à la jeunesse du permis et donc de l'expérience de Jérémy.

 






Les magnifiques paysages Alpins où la verdure monte à l'assaut des cîmes et remplace la blancheur de la neige.





Nous nous regroupons à la sortie de Serres et c'est là qu'intervient la seconde chute de ce périple.

 

Je me retrouve par terre à quatre pattes, incapable de me relever sans l'aide de mes acolytes. Ma cheville vient de me lâcher, fragilisée par divers traumatismes antérieurs.

 

Une bête chute à l'arrêt ! ! !

 

Et la moto dans tout ça ? Rien, pas une égratignure ! ! !

 

En effet, j'étais à pied pour réaliser cette figure engendrée par une perfide pierre qui a roulé sous mon pied ! ! !

 
















Sinon, nos petits jeunes sont enthousiastes. Nos propos de la veille au soir relatifs à cette portion de route n'étaient pas usurpés. Certains auraient pu penser que ces discours dithyrambiques n'étaient destinés qu'à donner des remords ! ! !

 

Nous reprenons la route pour aller faire les pleins des bécanes à Veynes. Ces 13 kilomètres sont difficiles. Je ne peux ni toucher au frein ni prendre d'appuis et les vibrations sont mal ressenties dans la cheville. A la station, je signale à la petite bande que je rentre tout seul vers la vallée du Rhône pendant qu'ils continuent la balade.

 









Le barrage du Sautet et la retenue d'eau désespérément vide !










Celle-ci se poursuit par une escapade dans le Dévoluy (D937, D17, D117 et D937) avant le repas pris à Corps. C'est ensuite la D66 jusqu'à Lalley par Mens et le barrage du Sautet. Un nouveau morceau de bravoure les attend sur la N75, le col de la Croix Haute, puis une autre ascencion, le col de Grimone sur la D539 vers Chatillon en Diois.

 

Une dernière pause permet à tout le monde de se désaltérer à Luc en Diois, dans un établissement qui avait déjà reçu notre visite il y a 2 ans. A cette occasion, nous avions tellement mis d'animation sur cette terrasse que Ulrich, alors jeune permis, avait écrit la phrase suivante sur un forum :

 

DD07 et DIV19, de vrais aspirateurs à minettes ! ! !

 





Jérome ne cherche pas la meilleure trajectoire,
il immortalise ces sompueux paysages.










Encore une trentaine de kilomètres sur la D61 et la petite troupe est de retour à son bercail, visiblement ravie de cette dernière étape.

 

PS : Merci à Jérémy pour ces photos

 

MON BILAN DE CES 4 JOURS :

 

Des moments comme j'aime les vivre.


Au départ, une somme de personnes disparates, dans les âges, les métiers, l'expérience, les types de machines, . . .


Dans les faits, un groupe uni par le plaisir de partager des moments simples au travers de notre passion commune de la moto.

 

En ce qui me concerne, et je crois pouvoir associer Dédé, ce fut un vrai plaisir de passer ces 4 jours avec vous. J'espère sincèrement que ces roulages intensifs vous seront bénéfiques et accroîtront votre sécurité. Si nous ne pouvons pas vous transfuser notre expérience et encore moins lister l'ensemble de nos acquis, vous devez avoir découvert votre monture et vos capacités sous un nouveau jour ! ! !

 

A quand la prochaine ?
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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 10:52

Vendredi 8 mai

 

Nous partons plus tôt afin de récupérer Patricia qui profite de cette sortie pour dépoussiérer son 600 CBR. Si elle sort moins souvent sa moto, elle participe néanmoins à certaines de nos virées et en organise même de mémorables (cf. http://div19.over-blog.com/article-22847885.html et 2 suivants)

 

Lorsque nous arrivons à La Motte Chalancon avec un petit quart d'heure de retard, les moteurs ronflent déjà dans la pit lane, pardon devant les bungalows. Les pilotes ont l'air motivés pour en découdre et achèvent de s'équiper. DD07 part devant avec son groupe et je le suis immédiatement en direction de Luc en Diois. Le passage du col de Prémol est une excellente mise en route. Les gentilles courbes de la montée laissent place à une suite d'épingles propres à réveiller les derniers endormis.

 

C'est ensuite la D93 en direction de Die, calmement pour permettre aux retardataires de recoller. En fait Ulrich vient me prévenir que Thierry doit abandonner avec sa Ducati qui vibre énormément (nous apprendrons plus tard que la jante et la fourche sont voilées). Après un rapide aller et retour pour récupérer le dernier sous groupe, nous ne retrouvons tous à Die devant des pompes à essence refusant les cartes bancaires !

 







Die sur fonds de Vercors.

Nous attendons sagement que la "mangeuse de cartes" soit réparée
.

(photo
William Bayol)




Pendant l'attente engendrée par la réparation, je découvre un super moyen de me retrouver agréablement entouré par nos trois équipières (par les mecs aussi d'ailleurs mais cela m'intéresse moins . . .). Je sors un assortiment de bonbons Haribo du top case et en propose à la ronde. La dispersion des minis groupes sur le parking laisse vite place à un attroupement, filles en tête. Pourtant, leurs parents ont bien du leur expliquer de ne jamais accepter de bonbons comme ça ! ! !

 

Ces pauses sont aussi des moments où nous évoquons les nombreux cas rencontrés concrètement, tel les platelages très glissants des passages à niveaux, les réactions des autres usagers, nos attitudes (cf. L'utilisation des clignotants. par exemple), etc . . . Après de bonnes rigolades, surtout quand DD07 prend à partie un couple de belge ou une charmante jeune femme, nous nous préparons aux choses sérieuses, à commencer par l'ascension du col du Rousset. Les jeunes profitent des pauses générées par une course pédestre qui coupe régulièrement la route. A l'arrivée, tout le monde est heureux de visualiser le chemin parcouru à partir du belvédère.

 











Ca les étonne nos jeunes de visualiser ainsi le chemin parcouru ! ! !

(photo William Bayol)










Nous nous arrêtons tout de suite après le tunnel pour la pause casse-croûte et les délicieuses ravioles enchantent d'autant plus la troupe que la veille le repas avait été difficile à avaler (croque monsieur encore gelés à l'intérieur ! ! !). L'ambiance est délirante et nous sommes écroulés de rires devant les histoires de Viagra de William accompagnées de force grimaces et mimes désopilants.

 










Toute la fine équipe (sauf William aux commandes de son appareil) pause pour la postérité ! ! !



(photo William Bayol)







Nous repartons ensuite vers Saint Agnan en Vercors qui voit notre première pause. Comme nous changeons de route, nous préférons attendre les retardataires restés avec notre photographe William subjugué par ces paysages. C'est ensuite Saint Julien en Vercors pour rejoindre les gorges de la Bourne. La formation continue de façon intensive. Les jeunes découvrent les difficultés sur les routes de montagnes largement abimées par l'hiver. Les trous et raccords de chaussée sont concurrencés par les restes de chutes de pierres. Comme nous n'avons pas rencontré le groupe précédent et que le ciel est menaçant, je décide de poursuivre vers notre prochaine étape, Pont en Royans.


Petite pause après une légère ondée et les remarques sur les paysages sont dithyrambiques, tel ce débat relatif à la vertigineuse chute d'eau face aux grottes de Chorance. D'après la couleur virant au rouge au passage de l'eau, celle-ci doit être chargée en fer. Un message téléphonique signale notre position et nous repartons en souhaitant ne pas être rattrapés par le nuage. Nous traversons le village au pas et pouvons admirer les magnifiques maisons accrochées à la roche et baignées de soleil.

 








La raison du retard de l'autre groupe.
Une plaque qui avait tendance a rencontrer le pneu.
Le traitement fut brutal ! ! !





(photo William Bayol)








C'est ensuite Saint Jean en Royan et la montée de Combe Laval où la pluie nous reprend de plus belle. Dès que je trouve une aire suffisamment grande et dégagée, je stoppe afin que ceux qui veulent s'équiper puissent le faire. Le paysage est néanmoins grandiose malgré la brume qui s'étire dans la vallée en contrebas. Les passages qui suivent vers le col de la Machine sont très étroits, torturés et ponctués de tunnels. Les jeunes sont déjà tendus par la route détrempée et la file s'étire mollement. J'attends régulièrement pour favoriser les regroupements et décide de couper au plus court et rejoindre directement le Diois où la météo a de bonnes chances d'être meilleure. Les deux filles me suivent toujours, et elles découvrent que l'on peut enrouler assez rapidement sur route mouillée sous réserve d'anticiper et d'avoir une conduite très souple. Un passage à Vassieux en Vercors permet de rappeler que cette région était un bastion inexpugnable de la résistance et que les forces nazies ont dû engager d'énormes moyens combinés pour annihiler les actions des partisans.

 

Nouvelle pause au col du Rousset, toujours à la brasserie "Sur le Pouce" 04 75 48 22 93  où nous avions été si bien accueillis ce midi. Il faut dire que le patron est un motard endurci qui nous parle de son Oural et de ses virées aux Eléphants ! J'appelle DD07 pour lui faire part de mon changement de programme et nous redescendons vers Die pour faire le plein avant de retourner au camp de base. Comme je l'espérais, la route s'assèche régulièrement et l'allure et plus soutenue sous le soleil retrouvé. A la station, Ulrich tente de me pousser à profiter encore de cette journée qui est la dernière pour certains. Je propose une boucle d'une centaine de kilomètres. Son épouse est partante et William, le photographe hésite. Il redoute d'être obligé de suivre un rythme qu'il ne maîtriserait pas. Je lui explique que ce n'est pas moi qui imprime la cadence, mais eux et lui demande combien de participants nous avons "perdus" au cours de ces derniers jours. Plus confiant, il se laisse tenter.

 

Nous laissons le reste du groupe prendre la route de La Motte Chalancon pour un repos réparateur, traversons Luc en Diois avant de nous arrêter au saut de la Drôrne et admirer l'impressionnant chaos rocheux. C'est ensuite l'ascension du col de Cabre sur des routes humides et fatiguées. Dans la descente vers Aspres sur Buëch, nous devons attendre Ulrich qui est resté avec William. Subjugué par le paysage des vallées, il s'est arrêté au col pour prendre quelques photos.

 












Le saut de la Drôrne et son chaos rocheux.
(photo William Bayol)

Et mes quatre derniers "stagiaires", de gauche à droite, Ludo, Ulrich, Delphine et William en cours de prise de vue.







D'Aspres, nous rejoignons Serres pour ensuite emprunter la D994 vers le col de Saulces. Et nous attaquons une quarantaine de kilomètres de pur bonheur. Un revêtement presque toujours parfait, des successions de courbes en permanence, une lumière fabuleuse, des points de vue envoûtants, un final de rêve. Les quatre motos enchaînent sans à-coups, balançant en permanence au gré du relief et de la route. Une dernière pause photo euphorique et joyeuse avant de rejoindre tous les autres regroupés à La Motte. Le compte rendu de mes trois acolytes est tellement apologique que certains croient à une volonté taquine de donner des remords. Mais il n'en est rien et ils le découvriront demain puisque nous programmons une dernière sortie vers les Alpes.

 

Pour DD07 et moi, c'est l'adieu à ceux qui repartent le lendemain puis les 90 kilomètres qui nous ramènent à Saint Martin d'Ardèche.


Les trajets des deux groupes, et la boucle finale des plus vaillants ! ! ! (mais ce n'est qu'une boutade . . .)
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 13:24

Je vous communique ci-après une lettre adressée à la F.F.M. après mes interventions.
Cette personne m'a demandée de vous fournir son point de vue après ma contribution engendrée par le traitement reçu par notre ami JD (cf. COMMISSAIRE DE PISTE, crise des vocations ? ).
Je me suis permis quelques coupures de texte signalées par [...] pour occulter des propos peu amènes (même si je peux les comprendre! ! !).

 

COMMISSAIRES EN COLERE

 

Je vous écris aujourd'hui afin de vous relater notre première et malheureuse expérience aux 24 heures du Mans, En effet, commissaire de piste, j'avais réussi à obtenir un poste cette année pour cette épreuve prestigieuse, Très enthousiaste et certaine du souvenir magnifique et impérissable que j'en garderai, j'enrôle avec moi un ami commissaire ainsi qu'un autre ami qui allait faire office de team manager (préparer les repas, nous conduire sur l'épreuve), je pars donc de Billère, agglomération de pau, à 8h00 du matin, avec mon ami team manager plus simplement d'ailleurs accompagnant, nous devons prendre mon ami commissaire à Mont de Marsan où il réside, Nous voilà donc tous en route pour le Mans!

Petite parenthèse économique, l'investissement pour ma part a été de 75euros de gasoil, 40euros de sac de couchage, 40euros de combinaison puisque je n'en possédais pas et enfin 30 euros de denrées alimentaires les repas n'étant pas pris en charge par l'organisateur, soit un total de 185euros! J'évoque ce point pour répondre à la lettre publiée dans moto journal, composée par un collège, qui n'évoque que partiellement l'engagement du commissaire de piste par son action bénévole et gratuite, vision un peu romantique de l'engagement qui se veut par la force des choses financier également!

 

Arrivés au Mans, nous nous rendons au bureau pour retirer nos pass, pas grâce à l'organisation composée essentiellement de petits bonhommes en gilet fluos jaune incapables de nous donner une direction mais grâce à la bonne volonté de la gendarmerie nationale, qui il faut le souligner est très souvent critiquée, nous a permis avec son précieux concours d'arriver à l'endroit dit, Pour ce qui est de l'accueil, il a effectivement était succint voire insignifiant,

Deuxième étape, rejoindre notre poste, avec le plan ça a été plus facile mais les embouteillages nous ont retenu 3 heures durant, une véritable partie de plaisir! Je travaillais la veille du départ et devait reprendre le lendemain de notre retour! 14 heures de route en tout,

 

Entrés dans l'enceinte du circuit, nous trouvons bien la zone où doit se situer le poste auquel nous sommes attachés, quelle a été notre surprise de trouver les autres postes attenants mais aucun panneau de repère pour le notre! Cela commençait à prendre une allure de triangle des Bermudes, là encore personne pour nous renseigner! Enfin, par déduction nous nous présentons devant un portail en fer, un homme apparaît au moment où nous prenons l'initiative de nous introduire, Celui-ci nous confirme qu'il s'agit bien du poste en question et nous fait rentrer,

 

Nous arrivons enfin à 22 heures et là le plus beau reste à venir! Nous rejoignons le cabanon des commissaires en voiture afin de nous présenter et regagner l'emplacement que nous devions occuper avec nos tentes, Le premier mot que nous avons entendu d'un des commissaires attablés a été «dégagez!», [...] Assez choqués, nous décidons de faire marche arrière et de nous rendre à pied au cabanon pour demander où nous pouvions planter notre tente, enfin poser notre tente plutôt! Très occupés à festoyer, nos amis commissaires du coin nous demande de nous installer à 20 mètres du cabanon sur l'asphalte à côté de leurs voitures en stationnement! Impossible bien sur de planter les sardines vous vous en doutez ; ensuite nous commençons à nous intéresser aux branchements électriques afin de pouvoir gonfler nos matelas gonflables et préparer notre repas, surprise! Toutes les prises étaient occupées par les seuls commissaires qui restaient sur place en camping car, stationnés sur une portion de notre poste que nous n'avons même pas vu, même de loin, Leur chauffage étant la priorité, nous avons rapidement gonflé nos matelas en comprenant que pour l'usage de la gazinière qui se trouvait dans le cabanon fallait même pas y penser! Nous avons donc sorti notre matériel de secours, le plus petit réchaud du monde, bien que pouvant nous voir de loin, ils n'ont même pas pris la peine de nous regarder! [...] Nous avons donc fait l'objet d'une indifférence sans pareille, Ce soir là, le premier et le dernier d'ailleurs, nous avons mangé des pâtes à la bolognaise que nous avons cuisiné en 3 quarts d'heures!

 

L'essentiel étant excécuté, c'est à dire s'installer et manger, je demande avant de me coucher où sont les toilettes? La réponse à la hauteur de l'accueil : «oui, vous pouvez y aller, c'est là», A ce moment là je ne me doutais pas de ce qui m'attendais, Des toilettes entartrés du fond jusqu'au niveau de l'eau, après le triangle des Bermudes c'était le trou noir! Je ne parle pas de l'état de propreté du cabanon en général il me faudrait tout un paragraphe pour en évoquer l'état de saleté, Prévoyant pour le lendemain de me rendre dans les autres sanitaires prévus pour les commissaires sur le circuit, je demande innocemment où ils se trouvent, la réponse fut : «à un petit kilomètre» ; Là j'ai vite compris que je n'allais pas beaucoup pouvoir me reposer! Entre manger, se laver et se reposer il fallait faire un choix de toute évidence!

 

La nuit se passe, enfin quand je dis la nuit c'est de 4 heures du matin à 7 heures pour moi, car le bruit aidant et le passage incessant près de nos tentes de personnes de toute sorte ne m'a pas permis de fermer l'oeil plus de 3 heures ; A ce sujet d'ailleurs, la sécurité est passée un peu avant minuit pour demander aux commissaires du coin qui traversait le circuit à pieds? [...]

 

Maintenant nous arrivons au lendemain, je me suis levée les yeux comme deux boules de billards, la veille avait été rude et la nuit très courte, nous allons donc aux informations, puisque personne ne nous parle et tout le monde nous ignore, pour demander quels seraient les horaires que nous avions à tenir, là encore un choix très personnel pour nos collègues du coin qui ne pouvaient officier que 4 heures d'affilée, donc on nous imposait de tourner toutes les 4 heures, c'est à dire, 4 heures en poste et 4 heures de repos et ce pendant 24 heures! Alors après une très courte réflexion, c'était tout vu pour nous, nous nous sommes rendus à l'évidence, manger, dormir, se laver en 4 heures pour certaine tranche horaire, au moins une sur deux c'était impossible, vu notre état de fatigue et la bonne ambiance, il valait mieux renoncer,

 

Sur ce point, j'ajouterai également qu'il est très charitable à l'organisation d'offrir un petit déjeuner auquel nous n'aurions pas pu nous rendre faute de temps et donc pas pu bénéficié de près ou de loin puisque la seule chose qu'il offrait il fallait aussi marcher pour l'obtenir!

 

Je poursuis, la cerise sur le gâteau, le fameux commissaire du coin vient enfin vers nous quand il nous voit plier, je lui fais part alors de ma très grande indignation et d'un mon immense déception, Il essaie alors de rattraper le coup en invoquant que le circuit ne lui a pas fourni de frigo et qu'il a du amener le sien comme la gazinière! Devant un tel désarroi, je continue à plier en pensant qu'il n'aime pas boire chaud l'apéro et que la gazinière ne doit pas lui servir à grand chose, Trêve de plaisanterie, il retourne briefer son équipe ne comprenant en tout que 13 où 14 commissaires, à raison de 3 postes séparés pour un quart (radio, signal, ramasse) c'est super hyper méga ligth pour un championnat du monde!

 

Pour terminer, le responsable des commissaires vient nous faire une petite visite qui se résumera, et là lui a fait un réel effort de communication, à : «dégagez et vite!», ce mot sera donc le premier et le dernier que nous ayons entendu, pas très fin bien sur mais cependant cette épopée aurait pu faire l'objet d'une pièce pour le génial Molière s'il avait toujours été de ce bas monde!

J'oubliais avant de nous demander de dégager il a eu le culot de me réclamer les 3 pass accompagnants qu'il nous restait, là j'ai estimé que l'investissement financier que j'avais engagé me payer au moins la matinée et le départ des 24 heures alors j'ai tout bonnement refusé en invoquant un don le soir de notre arrivée, je ne pense pas qu'il ait pu être en mesure de comprendre quoi que ce soit et c'est vrai là j'ai menti ce que je ne fais jamais, Il a bien sur ajouter que nous ne serions plus jamais les bienvenus! Détail qu'il m'a arraché de la bouche, une telle expérience n'engageant systématiquement pour n'importe quel individu un retour éventuel conscient! Pour ce qui est de sa notion de bienvenue je vous laisse juge de l'apprécier, en ce qui me concerne je pense qu'il n'en a jamais connu la définition! Avec les garçons nous avons rejoint la tribune principale, regardé les 2 courses de 250, la course de sides, les cascades et enfin la cérémonie d'ouverture et le départ des 24 heures, Puis nous sommes allés nous prendre un souvenir, le plus mauvais mais pas le moins mémorable de cette course d'exception se déroulant sur un circuit où l'on est encore bien moins reçu et loti qu'un chien à la spa,

 

Pour conclure, je voudrais dire que je ne suis pas étonnée par le sous effectif de commissaires et que dans ces conditions cela ira de mal en pire, Certains du coin feront l'objet [...] de maladie, d'imprévu et d'obligations familiales qui les empêcheront d'officier, Et je vous le demande, qui les remplaceront, personne, Même si cela paraît grotesque la fin de cette épreuve est proche et ce ne sera pas par faute de prestige de la dite épreuve, mais faute de commissaires,


C.C.

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