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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 23:05

Vendredi 21 mars 13H30

Appel téléphonique de Ulrich. Il arrive de Paris avec Grégoire (R6 et ER6) et ils font leur plein après 200 km. J’estime qu’ils seront sur Limoges, point de rendez-vous d’ici 2 heures. Je m’équipe pour partir les rejoindre. Heureusement, j’ai tout de suite mis la tenue pluie complète. Les 130 km sont totalement parcourus sous des pluies plus ou moins violentes, associées à quelques vicieuses bourrasques de vent.

J’ai fixé le point de jonction dans un hypermarché qui cumule de nombreux avantages. Situé sur notre parcours à la sortie de la ville, il est bien visible et facilement accessible. Les machines peuvent être abreuvées à la station service et les hommes à la brasserie qui est juste en face, tout en ayant les motos sous les yeux.

 

15H30

Je suis devant mon café depuis ¼ heure lorsque je reçois un nouvel appel des Parisiens. Ils se sont trompés de route et naviguent aux alentours de Poitiers. Ce n’est pas grave, je suis à l’abri et au chaud. Quelques minutes plus tard, appel de Pascal qui arrive de Bretagne. Il n’est pas loin de Poitiers.

 

Il arrive en fourgon dans lequel il a chargé son ZX12R. En effet, les pneus ne sont pas aptes à faire l’aller et retour, surtout avec ces conditions climatiques. Il fera donc ses jonctions dans de meilleures conditions et changera ses pneus au retour.

 

 Je lui signale qu’il risque fort de retrouver les 2 autres compères sur la route. De fait, ½ heure plus tard il m’annonce qu’il vient d’être dépassé par 2 "kékés" immatriculés dans le 92 ! ! ! Il les repassera quelques temps plus tard à l'occasion d'une petite pause des 2 motards.

 

Peu après 17H00 Pascal arrive suivi à quelques minutes des 2 motos. L'ambiance dans le bar n'est pas triste. Les autres consommateurs m'ayant posé des questions, ils sont au courant des difficultés de navigation (ce terme est particulièrement propice en regard des trombes d'eau qui ponctuent les rares apparitions du soleil). Les quolibets fusent, souvent en rapport avec des outils tels que les cartes, les panneaux, le GPS ou les balises Argos. L'ambiance est déjà très chaude et laisse augurer des moments épiques pour ce week-end.

 

J'avais prévu un arrêt café à Meymac pour rencontrer quelques personnalités du MC local. Je préviens Bill19 que nous ne pourrons pas y être.

 

Tout compte fait, le retard des Parisiens s'avère particulièrement positif. Le retour se fait sans pluie et même avec quelques apparitions de ciel bleu et de soleil. Evidemment les routes sont mouillées et les bas côtés saupoudrés de neige au point haut de cette magnifique route sinueuse, mais le rythme peut rester soutenu en toute sécurité.

 

Nous arrivons à Bort les Orgues à la nuit tombante, nous parquons les motos au garage et suspendons les équipements à faire sécher. Ulrich est vraiment content d'avoir acquis une tenue pluie lors de son dernier passage ici l'été dernier.

 

Laurence et ses enfants ont préparé la table et nous pouvons attaquer un léger apéro avant de nous sustenter. Nous en profitons pour appeler DD07 qui regrette d'avoir d'autres obligations et de ne pas être avec nous. La soirée de déroule gentiment, dans la chaleur double du chauffage et de la bonne humeur. La veille ne s'éternise pas, chacun voulant goûter à un douillet repos.

 

Samedi 9H00

 

Départ pour la Creuse. Nous devons récupérer Jessica (pseudo - Androktone) à Felletin vers 10H30. Quelques flocons volettent lorsque nous sortons les motos, mais le temps d'aller faire le plein, le soleil fait une première apparition.

 

Sur les 3 premiers kilomètres, quelques amorces de glisse sur des coulées de gasoil calment toute éventuelle velléité d'arsouille, même gentille. Les courbes s'enchaînent sous des trouées bleues de plus en plus larges et les 4 motos enroulent fermement en un parfait ballet.

 

A la sortie d'Ussel, nous attaquons les contreforts du plateau des et l'horizon s'obscurcit. Rapidement nous atteignons les premiers flocons et la situation dégénère en une puissante tempête de neige. En vue de La Courtine, les bandes noires se rétrécissent au profit du blanc et la descente se fait au pas. Je sais qu'ensuite il faudra encore monter vers le col de Massoubre. Je ne veux pas prendre la responsabilité de continuer et provoque l'arrêt devant un café.

 

Heureusement !

 

En 2 à 3 minutes l'environnement est totalement blanc.

  aa-courtine.JPG





Halte forcée à La Courtine (23)

Motos à l'abri du auvent et

pilotes au chaud devant un café





Un véhicule de Gendarmerie s'approche et je fais mine de faire de l'auto stop. Le militaire s'arrête, descend sa vitre et nous apostrophe, goguenard " Hé les gars, on est motards ou on ne l'est pas ? " Je me retourne vers mes acolytes et crie " Je suis sûr qu'il est en bottes, bien au chaud dans sa voiture ! ". Eclat de rire général, saluts réciproques et nous nous engouffrons dans le café. Malgré tous ses efforts, la météo n'arrive pas à entamer notre bonne humeur, et l'ambiance du café s'élève vite.

 

Néanmoins, à l'extérieur la situation empire. Nous avons le plaisir de voir passer un chasse-neige, mais pour constater que quelques dizaines de secondes plus tard la route est de nouveau totalement blanche.

 

Nous évaluons une stratégie de repli. Faire revenir le fourgon de Bort, charger les motos, rejoindre l'autoroute pour repartir vers le nord du Puy de Dôme. Nous laissons un message à Jessica qui doit nous attendre, prévenons Vincent au camping" Route 99 " que nous viendrons bien manger mais sans maîtriser l'horaire (il me précise que chez lui, les routes sont très difficilement praticables pour l'instant) et mettons Laurence à contribution pour assurer la logistique, mais l'opération va prendre plus de 2 heures.

 

Pendant ce temps, la situation s'améliore et nous décidons de repousser la décision d'1/4 heure. Nous vérifions par téléphone l'état du réseau routier en amont et en aval. Il semble jouable de repartir.

 

En fait, l'action conjuguée du redoux et du sel est exemplaire, et seul le passage du col conserve quelques traces de neige sur la route. L'arrivée à Felletin se réalise sans la moindre difficulté et dans un décor féerique.

 

Jessica nous avait prévenu. Si elle à l'habitude d'être passagère, elle redoute de monter sur la moto équipée d'un top case, vu sa souplesse. La procédure se révèle ubuesque. Les éclats de rires annihilent complètement les premières tentatives et, à 3, nous arriverons finalement "à la charger" . . . En fait, les opérations suivantes seront plus simples, Jessica maîtrisant de mieux en mieux la technique ! ! !

 

J'annule le parcours initialement prévu pour rester sur des routes à plus grande circulation. Nous rejoignons donc Aubusson pour emprunter ensuite la N 141 vers Clermont. En vue de Pontaumur je dois prendre une décision couper par la vallée puis les gorges de la Sioule ou contourner par Volvic. Je scrute l'horizon à ma gauche. Les plateaux complètement blancs apparaissent fugacement entre les écharpes de neige qui se déploient au loin sur tout le panorama. Je décide donc de rester sur la nationale.

 

Le passage du col de la Nugère est splendide. Le ruban noir et brillant d'humidité de la chaussée est littéralement enchâssé dans la gangue immaculée des bas côtés. Les 4 motos sont les seules à venir troubler ce monde de silence. En une ligne fluide, elles s'insèrent sous les frondaisons dont chaque branche, chaque brindille est délicatement surlignée du blanc intense de la neige qui brille de mille feux sous les rayons du soleil. Chacun de notre côté sous nos casques, mais tous ensemble, nous vivons ces instants magiques, laissant gentiment ronronner nos moteurs et nous délectant de cette fantasmagorie.

 

Nous rejoignons " Route 99 " à Saint Rémy de Blot par des routes sèches et pouvons nous attabler devant la magnifique assiette préparée par Vincent.

aa-baster-copie-1.jpg

 

 

 

 

Ratier attelèe,

une des nombreuses et magnifiques

pièces du musée Baster à Riom (63)

 

 

 

 

 

 

Nous repartons ensuite à Riom pour rendre visite au magnifique musée Baster qui comporte, entre autre, une imposante collection d'Indian. Nous y retrouvons Pat et Isa du forum 900 Diversion venus nous saluer en voisins, mais aussi Charlie, Gasoil et P'tit Loup. Nous visitons en même temps qu'un autre groupe venu pour un rassemblement d'anciennes. Ils nous offriront l'enchanteur spectacle visuel et auditif des Ducati, Guzzi, Norton ou Triumph au départ.


Pour rentrer, je m'engouffre dans une petite portion de voie rapide et constate qu'il manque une moto. Nous stoppons sur le bas côté mais la Harley, puisque c'est elle l'absente, n'arrive pas. Je repars seul au prochain rond point pour faire demi tour et retourner sur nos pas. Je retrouve P'tit Loup qui vient de réparer sa béquille (promis je n'invente pas).

 

A mi-chemin du retour, nous nous retrouvons sous une violente averse de neige. La visibilité est d'autant plus réduite que les visières à peine essuyées sont à nouveau opaques ! Néanmoins, la route reste dégagée et nous arrivons sans encombre à " Route 99 ".

 

Toujours un tantinet taquin, j'apostrophe P'tit Loup : " tu vois, même en Harley, je ne t'ai pas abandonné. Pourtant, tous les autres me disaient de laisser tomber car ce n'était qu'une Harley . . ." ! ! !

 

Nous faisons connaissance avec les autres participants qui respirent tous la bonne humeur malgré le contexte. Il est maintenant évident qu'il va falloir remettre en cause tous nos projets.

 

Je me demande si je n'ai pas porté la poisse quelques jours auparavant en postant ces inepties soi disant poétiques :

 

Ce week-end Pascal,
S'annonce comme une hivernale !

Pas grave, la chaleur de l'amitié,
Réchauffera jusqu'au bout des pieds !

En lieu et place des sandalettes,
Pour ton pneu tu prendras de la cordelette !

 

Même Alain69 est venu, bien que sa cour était déjà toute blanche au départ, dans les monts du Lyonnais. Comme il venait avec sa fille, il a préféré prendre sa voiture plutôt que sa moto, mais il ne nous a pas fait faux bond.

Merci à toi Alain !

 

Laurence et ses enfants nous rejoignent pour le dîner et le concert qui s'avère dantesque. Vincent nous avait vanté le groupe SPECTRUM, et les louanges n'étaient pas usurpées. Dehors la neige tombe sans discontinuer et nous décidons . . . de ne rien décider. Analyse de la situation au petit déjeuner !

Les derniers à partir se coucher abandonnent le bar vers 2H30.

  aa-motoneige.JPG






A midi, les motos sont toujours

parées de leurs manteaux blancs,

mais les routes se dégagent.





Au petit matin, il ne neige plus mais il est hors de question de sortir les motos pour l'instant. La DDE a traité les routes mais les effets ne sont pas encore visibles.

 

Laurence repart vers Bort avec Pascal. En effet, nous avons jugé prudent de rapatrier son fourgon. De ce fait, si lundi nous rencontrons des difficultés, Vincent et Pascal, en quelques rotations, pourront redescendre les motos dans la vallée, à l'entrée de l'autoroute.

 

A 9H30, Pirick me demande mon avis quant au restaurant prévu le midi à La Bourboule. J'abonde dans sons sens d'annuler, les risques étant trop grands dans cette région encore plus montagneuse. Certains, ou plutôt certaines, accueillent avec soulagement cette décision ! ! !

Nous évaluons comment faire manger toute la troupe, mais Vincent n'a pas de mise en place suffisante pour répondre correctement à notre demande. Par contre, il accepte de nous prêter sa cuisine. Pendant ce temps, certains vont faire une marche et profiter de cet air pur et vivifiant.

 

Vers 10H00, Pascal nous conforte dans la décision d'annuler le restaurant. Avec Laurence, ils passent à quelques kilomètres de La Bourboule et la route est difficilement praticable en voiture (une seule voie est ouverte sur l'autoroute). Nous lui demandons d'aller directement au supermarché de Bort ouvert le dimanche matin et de nous rappeler pour prendre la liste des courses que nous allons établir.

 

Il arrive vers 13H00 avec près de 6 kg de rôti, des légumes, du pain, des yaourts et des fruits. Pendant ce temps nous avons préparé un méga apéritif avec toutes les spécialités apportés par chacun. Mitch et sa bande ont accaparé la cuisine. En bon professionnel, il fait ronronner cet environnement devenu ruche.

 

Tout le monde est enchanté, les blagues fusent de tous bords et les chahuts s'amplifient. J'accorde d'ailleurs une mention spéciale à P'tit Loup pour sa bonne humeur. En tant que seul possesseur de Harley, il a bien sûr concentré de nombreuses railleries, toujours bon enfant. Il n'a jamais perdu le sourire, ni sa capacité de répartie !

 

Ce long, pantagruélique et savoureux repas (bravo au boucher et au cuistot) se déroule sur fond de Tourist Trophy. En effet, j'ai fait ramener de la maison mes DVD motos et nous bénéficions de l'écran géant du lieu, aimablement mis à disposition par Vincent pour ces moments très privés (nous sommes les seuls dans l'établissement).

 

A la fin du repas, le bataillon de charme se fait proprement virer de l'univers de prédilection de la femme, j'ai nommé la cuisine ! ! ! Une bande de mecs se relaye à la vaisselle au plus grand étonnement de ces dames. La notion de partage était bien réelle et concrète.

 aa-balade.JPG




Ma super SDS du moment assure

au niveau des prises de vues.



L'autre moitié du groupe n'est

pas encore sortie de la courbe.
 





Pendant ce temps, la route ne s'est pas contentée d'évacuer la neige, mais elle est carrément sèche. De plus, nous apprenons que la route des gorges de la Sioule est parfaitement dégagée. Avec Pirick, nous élaborons rapidement quelques options de Road-book que nous validerons au fur et à mesure. Tout le monde se prépare et nous voilà partis.

 

Contrairement à ce qui avait été initialement prévu, nous ne formons qu'un seul groupe. Je prends la tête d'une vingtaine de bécanes et Pirick ferme la marche. Son phare bleuté est très facilement identifiable et facilite grandement la gestion de l'ensemble.

 

Après avoir dérangé un faisan, nous remontons les gorges de la Sioule jusqu'à Châteauneuf puis grimpons vers Saint Gervais. Les routes étant toujours excellentes, nous partons vers le barrage et le viaduc des Fades où nous faisons une halte photo, cigarette et emerveillement devant ces paysages hivernaux.

 aa-fades.jpg






Sur le barrage des fades,

vue sur les gorges de la Sioule

surplombées du viaduc.







Nous remontons ensuite vers Manzat et des routes plus larges et dégagées. Cela permet à ma passagère de goûter à une petite séance de "pif-paf" qu'elle semble apprécier.

 

Nouvel arrêt au gour de Tazenat pour admirer ce lac lové dans la cratère d'un volcan.

 

L'ambiance est au beau, comme le temps. Chacun semble profiter de toutes les facettes de cette sortie improvisée (paysages, plaisir de rouler en sécurité, rigolades, découvertes, partage, amitié, …) de plus, ce qui pourrait être perçu comme des contraintes est positivement accepté. Je pense ici aux pilotes les plus aguerris ou au guidon des machines les plus puissantes. Ils ont accepté avec bonne humeur ce train de sénateur dicté par la nature des routes, l'hétérogénéité du groupe et le mot d'ordre de la sécurité.

.

A l'arrivée, les deux plus jeunes, Adrien et Ulrich tentent de me soudoyer :

" Il fait beau, les routes sont magnifiques, on va se refaire un petit tour plus rapide ?"

Ce n'est pas l'envie qui me manque d'aller leur faire découvrir quelques spots locaux, et accessoirement, de leur montrer ce que peux encore faire un vieux sur un Diversion de plus de 200 000 bornes.

Malheureusement, mon pneu arrière est fatigué et je veux garder de la réserve pour mon retour qui risque d'être difficile.

 

Je leur prête ma carte et leur suggère de rejoindre Châteauneuf par les gorges puis de rallier Manzat et Châtelguyon. A la nuit tombante ils nous rejoignent avec une banane qui fait plaisir à voir. Les pneus de la Triumph et de la R6 ont enfin chauffé en s'arrondissant ! ! !

 

Les restes de nos agapes de midi nous permettent de démarrer la soirée avec un apéritif très amélioré, dégusté devant le film "Le Cheval de Fer".

Nous n'arriverons pas à bout, ni de l'original buffet de hors d'œuvre, ni du méga-barbecue concoctés Vincent, Valèrie et leur équipe. Pendant ce temps la neige se remet à tomber et à tout recouvrir de son immense manteau blanc.

  aa-repas1.JPG


La chaleur de la pièce est aussi appréciée

que la chaleur de l'accueil.



De plus,

verres et assiettes sont bien remplies.


Lundi matin la DDE est à l'œuvre de bonne heure et les motos commencent à partir dès 9H00. Laurence me téléphone pour m'annoncer qu'il y a 10 cm de neige à Bort. Hors de question de décamper maintenant, je serais bloqué en route. Je démarre finalement à midi pour mettre plus de trois heures à rentrer, en partie par autoroute, alors qu'en temps normal il me faut 1½ heure par les petites routes.

 

 

Pour moi, le bilan est ambigu.

 

D'un côté je suis très déçu.

Pirick s'est décarcassé pour organiser ce week-end. Il s'est déplacé avec Michel et Adrien pour valider les solutions les meilleures et les plus adaptées. De mon côté j'avais préparé des Road book et nous les avons validé et finalisé avec les trois Parisiens.

Nous nous faisions une joie de vous faire découvrir, alternativement, des paysages, des hauts lieux de l'histoire motocycliste, des spots d'arsouilles,des spécialités culinaires, …

 

Toutes ces heures de préparation et de réflexion, ces milliers de kilomètres, anéantis par les caprices de la météo !

 

Ca, c'est la vision pessimiste que je décline. D'ailleurs, ces préparatifs ne sont pas perdus. Je crois savoir que beaucoup d'entre vous veulent se le refaire !

 

Par un autre côté, et c'est ma réalité, je suis enthousiaste.

J'ai passé deux jours avec une petite trentaine de personnes que je ne connaissais pas pour la plupart. Tout le monde avait des raisons d'être dépité et pourtant, la bonne humeur est restée le fil rouge de cette rencontre.

Chacun a su apporter à l'ensemble une attitude constructive, ses compétences, ses moyens, sa joie de vivre. Tous, nous avons mis en œuvre un des credo qui m'est le plus cher :

 

IL N'Y A PAS DE PROBLEMES, MAIS QUE DES SOLUTIONS.

 

A une époque où certains s'interrogent sur la perte de fondamentaux moraux, dans l'absolu comme dans notre petit monde de la moto, nous venons de prouver que cela existe toujours.

 

Chacun a su étouffer ses intérêts purement personnels au profit des intérêts du groupe, de la convivialité, de la bonne humeur, de l'échange, du partage. Les décisions se sont prises au fur et à mesure de l'apparition des contraintes et opportunités sans le moindre flou, la moindre réticence.

 

Donc merci à vous tous, artisans de ces moments fabuleux que je viens de vivre.

 

Et une mention spéciale au team "ROUTE 99".


Si Vincent est un motard qui partage nos valeurs, c'est aussi un professionnel qui nous accueillait.

A ce titre, il n'avait aucunement l'obligation d'aller au-delà des termes du contrat qui nous liait.

Et pourtant, il l'a fait. Et à le lire hier soir, je crois qu'il l'a fait avec plaisir.

 

Bonne route à vous tous et j'espère à très bientôt pour de nouvelles et captivantes aventures.

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commentaires

A
<br /> <br /> Ca fait du bien de relire ça ;)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Du coup je vais relire mon post concernant ce rassemblementhttp://www.androktone.fr/index.php?mod=articles&ac=commentaires&id=3<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Ce week-end à rebondissements fut humainement fantastique.<br /> <br /> <br /> Que de bons souvenirs ! ! !<br /> <br /> <br /> <br />
B
j'ai un article aussi sur le musée Baster de riom ou je suis deja allé<br /> bon dimanche<br /> pat
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P
<br /> Je viens d'aller voir, mais j'ai mis du temps. c'était à tes début de blogueur ! ! !<br /> <br /> <br />
J
Salut pat , encore une super aventure de motards courageux dont tu as parfaitement résumé. Continue de nous faire réver ....avec un p'tit de soleil si tu peux!!!<br /> jako
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P
<br /> Il y en a eu du soleil, entre les trombes de neige ! ! !<br /> Mais aussi et surtout il y a eu du soleil entre les femmes et les hommes ! ! !<br /> <br /> <br />
A
Poête l'ami Div ;)<br /> Merci beaucoup pour ton récit :D<br /> <br /> Au fait, comment ça j'suis pas douée pour monter en tant que sds sur une meule ? Mouarf dans tes rêves :D (euhhh dis ? t'as vu les progrès entre le début et la fin du week end ? :P )
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P
<br /> J'ai pas dit que tu n'étais pas doué, juste que tu avais besoin d'entraînement ! ! !<br /> En plus, pour le premier essai, les crises de rires n'aidaient pas vraiment ! ! !<br /> <br /> <br />
B
t'inquiete , on a les memes moqueries au sujet des canada dry ou des broyeuses de riz hi hi hi mais ca reste bon enfant.<br /> Dimanche pendant que nous faision notre virée au Monaco Motor show , d'autres potes en Harley se sont retrouvé à Bourges pour un rdv qui venait de de l'ile de france et d'autres. Ils m'ont raconter la galere !!!<br /> @ + Pat
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P
<br /> Salut Pat,<br /> Je ne suis pas inquiet, bien au contraire. Je trouve rassurant que ces "castes" existent plus dans l'esprit que dans la réalité.<br /> <br /> Cela me rappelle un jour ou, en Vallée du Rhône, je roulais avec la seule japonaise, 4 cylindres, au milieu d'une quinzaine de Harley. A un feu, le meilleur quolibet que j'ai reçu était :<br /> Es-tu content de ton moteur électrique ?<br /> A +<br /> <br /> <br />

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