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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 07:36

 

La triste nouvelle m'est communiquée par son frère Laurent, motard lui aussi et adepte des Millevaches … Donc l'occasion de se croiser au moins une fois par an sur le plateau du même nom (je n'ai pas beaucoup de temps disponible dans ces moments-là).

 

Malgré des prévisions météo peu engageantes, je tiens à être présent en ces moments de douleur, marquer mon amitié avec cette famille …

Jacky Godefroy est parti à 49ans, laissant une Florence éplorée avec leurs deux jeunes enfants.

De quoi décupler la tristesse et la rage.

Adieu Jacky …

 

Comme je dois être un peu maso, je décide de faire rouler la bécane de Laurence, la "petite"  500 Honda. 1500 bornes en quelques jours vont lui faire du bien.

Et cela devrait rajeunir son pilote qui se retrouve sans les acquis modernes, et en premier lieu les poignées chauffantes … Une forme de retour aux sources.

 

Après quelques dizaines de kilomètres sous la flotte, les averses s'espacent mais le froid s'intensifie d'autant plus qu'il n'est pas possible de se réchauffer dans un lieu douillet fournissant un bon café fumant.

Il faut donc rouler … ou s'arrêter dans des lieux froids et humides pour satisfaire ses besoins naturels, engloutir un sandwich, ingurgiter une rasade de café stocké dans un thermos ou fumer une cigarette (pas tout en même temps bien sûr !).

 

La 2X2 voies à la chaussée séchante, au moins par endroits, libère suffisamment mon esprit pour revivre tous ces bons moments avec Jacky …

 

Cette première rencontre il y a une vingtaine d'années sur le camping du houx lors des 24 heures du Mans. Jacky est là avec son frère Laurent et une jeune et joyeuse bande de Solognots. Avec ma fille Céline et l'ami Serge, nous nous installons à proximité et l'alchimie prend immédiatement.

Un week-end mémorable dont le paroxysme est probablement le moment où Laurent tente de nous réveiller à coup de rupteurs …

Peine perdue. Avec Serge, nous avions ingurgité de quoi dormir correctement avant la longue route du retour vers Montélimar.

La médication chimique était efficace !

 

Au cours des années suivantes, nous nous rencontrons d'autant plus régulièrement que nous venons souvent, avec Serge, retrouver notre ami Louis résidant dans le même secteur.

C'est l'occasion de nombreux et savoureux repas concoctés par Florence ou de "grandes bouffes" (et de sérieux délires) avec toute la bande se retrouvant chez Louis.

 

Les vies de chacun évoluent mais ces rencontres perdurent.

Nous voyons arriver le premier bébé, Clément suivi plus tard d'un petit Louis.

Nous découvrons leurs évolutions par épisodes, au cours de pique-niques, de balades, d'apprentissage du vélo, de rencontres familiales, voire de matchs de foot, d'abord du Papa, puis des enfants qui n'arrêtent pas de grandir.

 

A titre personnel, outre la moto bien sûr, je partage un autre centre d'intérêt avec Jacky.

Il est Pompier volontaire alors que j'ai longtemps œuvré en tant que bénévole secouriste à la Protection Civile puis agi lors des créations des SAMU de Versailles et d'Annecy.

Souvent nos discussions portent sur les opérations de secours et nous partageons nos expériences.

Adieu Jacky …

 

A l'approche de Blois, mon esprit cesse ses divagations mélancoliques. La pluie refait son apparition et je commence à être sérieusement frigorifié. Heureusement, 80 kilomètres plus loin j'arrive à mon hôtel à Vierzon… avec quelques dizaines de minutes d'avance sur le couvre-feu.

 

Le lundi 8 février au matin, je rejoins Salbris, point de rendez-vous fixé par Michel Desbois, président du MC RazorBikes Salbrisiens. L'occasion de retrouver un des membres de la bande originelle du Mans, mais aussi des participants de l'hivernale Les Millevaches !

 

A 11h30, le groupe d'une vingtaine de motos prend la direction de Lamotte-Beuvron afin de rejoindre la chambre funéraire puis assurer l'escorte d'hommage du dernier voyage de Jacky.

Le convoi prend alors la route vers le crématorium de Theillais, la moitié des motos ouvrant la route et l'autre moitié suivant le corbillard.

L'émotion est encore contenue par les contraintes de la route et de cette évolution en convoi ordonné …

Adieu Jacky …

Vidéo du passage dans sa commune, Nouan le Fuzelier, visible sur Facebook
 

La haie de motos se forme derrière celle constituée par la trentaine de sapeurs, sous-officiers et officiers entourant le drapeau. La gorge se serre lors du passage du cercueil suivi d'une famille dévastée dont je connais bien des membres. Dur dur !

 

La cérémonie est émouvante, l'importante foule présente donne la dimension de l'engagement de Jacky et de cette famille dans la vie locale, la majorité restant à l'extérieur, faute de place dans la salle.

Adieu Jacky …
Adieu Jacky …

 

Puis vient le moment du dernier adieu et je craque.

Un salut à l'ami Jacky, un coup d'œil compatissant vers Florence et ses enfants, un fugace geste de réconfort vers Laurent et je me dirige vers le registre que j'ai bien du mal à voir à travers les yeux embués.

Les quelques mots apposés, bien dérisoires, doivent être tremblotants, voire illisibles …

 

Ensuite, il est temps de repartir. Environ 3 heures de route et la contrainte du couvre-feu.

Je remercie encore Michel de son accueil et de son implication, salue rapidement les motards présents et m'engage dans la suite de ce périple, la rage au ventre.

La rage de se sentir si impuissant devant de tels malheurs, la rage de ne pas pouvoir soulager un tant soit peu le fardeau qui accable des êtres appréciés, la rage de se trouver désemparé devant des situations m'apparaissant si injustes et pourtant naturelles et inéluctables …

 

Cette rage m'aide à combattre le froid intensifié par la vitesse sur l'autoroute, vecteur routier rendu impératif pour respecter les contraintes horaires et rejoindre les portes du Vexin.

Aux alentours de Rambouillet, quelques flocons volètent et par moment, les bas-côtés blanchissent légèrement.

Mais me voici arrivé chez mon frère, un "détour" programmé qui offre bien des avantages :
 

  • Se retrouver après une année émaillée de confinements ;
  • Respecter confortablement le couvre-feu ;
  • Livrer quelques douceurs dont mes dernières élucubrations sucrées (confitures, pâtes de fruits et nougat).

 

 

Dès mon arrivée, mon frère Laurent semble taquin et m'apostrophe :

- Tu comptes vraiment repartir mercredi ?

Et je rétorque :

- Oui, cela semble être la meilleure fenêtre météo !

 

Mais c'était mon analyse de dimanche avant de partir et je constate le lendemain matin que les prévisions ont effectivement bien évolué …

 

La moto restera donc sagement 48 heures de plus sur place, sous la neige et sur la glace !

Le vendredi, j'évalue un départ possible, mais il faut que j'attende le milieu de matinée pour limiter les risques des axes secondaires encore encombrés de bien des zones glissantes. Et il ne faudra pas trainer pour arriver suffisamment tôt dans les Côtes d'Armor … en alerte orange neige et verglas, quitte à se trouver un hôtel en route si les conditions s'avèrent trop précaires.

 

A partir d'Avranches, la neige est omniprésente mais la chaussée bien que de plus en plus mouillée est bien dégagée. La fin du parcours sur la RN 12 devient inquiétante. Les saleuses sont en action et les arbres sont superbes … enserrés dans des gangues de glace. Un camion en situation délicate (à contresens, remorque posée sur un champ et cabine plongeant dans un fossé) est en cours de dégagement. Autant de signes qui m'inquiètent pour les derniers kilomètres.

 

Néanmoins, calmement et les deux bottes au sol, j'arrive sans encombre, d'autant que Laurence avait complétement dégagé la route devant le portail, ainsi que l'allée.
Elle devait craindre pour sa moto (mode boutade bien sûr) !

 

 

Douillettement posé au chaud, je revis tous ces moments en les évoquant avec Laurence, la voix parfois chevrotante …

 

Je souhaite vraiment que tu sois parti en paix Jacky, tu le mérites grandement …
 

Quant à ta compagne, tes enfants, ton frère (Laurent, celui que je connais), tes parents,
j'espère qu'ils sauront qu'en cas de besoin, nous serons toujours là …

 

Et merci à Laurent pour la communication de ces photos !

 

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23 mai 2020 6 23 /05 /mai /2020 08:29

 

La Tracer reprend du service, mais en mode restreint …

 

Je reste bloqué par la règle des 100 km et je suis toujours à 700 bornes de la Corrèze. Quelques petits virons, un peu de maintenance mais pas encore de grandes escapades.

Continuité du confinement.

 

Je ne m'ennuie pas pour autant, loin de là.

Les activités de jardinage sont toujours prenantes et les premières récoltes sont gratifiantes (salades, fraises, mais aussi rhubarbe pour des tartes et quelques pots de confiture).

D'ailleurs j'avais fait, il y a deux ans, un mariage particulier de ces tiges avec de l'orange et lorsque j'ai découvert le résultat ces derniers jours, j'ai repris l'idée, sous une forme plus élaborée :

 

Les zestes sont prélevés, hachés puis confits avant de rejoindre la rhubarbe et le jus d'orange pour cette nouveauté … à déguster prochainement par certains de mes amis motards, entre autre, particulièrement gourmands :

Continuité du confinement.
Continuité du confinement.
Continuité du confinement.

 

L'esprit reste alerte aussi, à l'instar du corps.

 

Une mission solidaire envers une jeune femme (motarde également) catastrophée par l'épisode de fermeture administrative de son établissement me pousse dans mes ex-activités professionnelles pour l'élaboration d'un plan de relance :

 

Analyse bilancielle, études des facteurs de progrès potentiels, définition d'objectifs et pour asseoir l'économique, redéploiement des aspects commerciaux qui passe par la réalisation d'un site internet, ce qui occupe mes longues matinées de "lève-tôt".

 

Mais c'est aussi l'occasion de faire de la bécane pour aller sur place dès le déconfinement, en vue de valider concrètement certains aspects, mais aussi réaliser photos et vidéos … ce qui offre encore bien de l'activité nocturne pour le montage, comme celui-ci :

 

Alors, si je piaffe d'impatience de reprendre mes virées au long cours, retrouver plein de potes, continuer mes reportages sur les circuits et manifestations moto, je ne risque pas de sombrer dans l'ennui !

 

Soyons prudents, prenez bien soin de vous et à plus tard.

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 08:50

 

Cette semaine, je devais la passer sur le circuit Bugatti pour participer aux 24 heures du Mans moto …

 

Mais le Covid19 en a décidé autrement, d'abord en annulant toutes les manifestations regroupant trop de personnes puis en entraînant un confinement généralisé.

 

Ces semaines passées chaque année au cœur de l'action sont humainement fantastiques.

 

L'occasion de rencontrer de nouvelles et belles personnes, de vivre des moments forts, joyeux ou anxiogènes dans des univers tendus ou délurés, mais toujours avec une stratégie de bâtisseur. Construire une équipe, générer la cohésion dans la complémentarité, poursuivre un but commun :

"Arriver au bout, à la meilleure place possible !"

 

De plus, dans mon cas, cette pratique est décuplée :

  • En effet, j'œuvre dans l'équipe Nonocam de mon ami Bruno dont la mission est d'assurer les "live" de plusieurs teams.
    Une bande de filles et de gars (les geekettes et geeks) passionnés, engagés et  … bénévoles.

 

24 heures du Mans … nostalgie.
  • Mais cette escouade étant au service de teams, nous vivons aussi pleinement leurs aventures, partageons cette semaine de vie communautaire avec chacune de ces équipes.
     
24 heures du Mans … nostalgie.

 

L'année dernière, cette superbe expérience fut particulièrement émouvante, et ce à plus d'un titre :

 

Mon rôle au sein de l'équipe Nonocam étant principalement d'assurer la communication au sein du tout jeune team FGN Racing, c'est l'occasion de découvrir et côtoyer une somme de personnalités époustouflante.
Mais aussi de participer à mettre en œuvre cette douce alchimie qui consiste à élaborer une équipe performante et soudée à partir d'éléments aussi disparates que sont tous ces bénévoles arrivant de tous horizons.

Cette remarquable semaine est à découvrir (ou à revivre) au travers d'un article de l'époque :

24 heures du Mans 2019 - La mise en place.

 

Mais le paroxysme des émotions est vécu tout au long de cette course qui devait à nouveau être lancée aujourd'hui à 15h00 …

 

  • Première minute de course, l'effroi dans l'équipe est au zénith …
  • Dernière minute de course, l'exaltation est intense, les rêves les plus fous sont comblés, les équipiers sont unis dans une puissante fraternité éclatante …

Et tout cela est relaté dans un autre article :

24 heures du Mans 2019 – un week-end fou !

 

 

C'est donc une nostalgie particulièrement positive qui m'agresse aujourd'hui. Pour reprendre les termes de Christian Lacombe (le Papy de Moto-Journal !) émis lors de la mythique hivernale motocycliste "Les Millevaches" à l'occasion de l'édition 2010 :

 

[…] pas celle d’une nostalgie geignarde. Mais bien celle, immuable, des purs amoureux de la moto. […]

(A retrouver dans l'article, "Millevaches 2010 - Réflexion issue des propos de Christian "Papy" Lacombe").

 

D'autant que nous devrions remettre cela fin août ! ! !

 

Bon week-end confiné à tous, avec cette vue alliant la #38 et Les Millevaches :

24 heures du Mans … nostalgie.
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17 août 2019 6 17 /08 /août /2019 10:43

 

Marre de ces bruits incessants
qui me dérangent pendant mes vacances …

 

 

 

Pourquoi partent-ils au bout du monde avec ces avions qui rugissent au-dessus de ma tête ?

 

Sans compter ces hélicoptères portant secours à des malappris accidentés ou malades …

 

Et puis, ce coq qui salue le lever du jour, ces pies qui jacassent, ces corbeaux qui croassent, ces tourterelles qui roucoulent inlassablement, ces moineaux qui piaillent, ce chien qui aboie lorsque l'on approche, une cacophonie incessante qui se poursuit la nuit par les multiples verbiages des chouettes et autres volatiles nocturnes …

 

Et si ici il n'y a pas de vaches aux clarines tapageuses, ce sont les chevaux qui hennissent à qui mieux mieux …

 

Mais ce tumulte incessant est encore abreuvé par les cloches (de l'église, pas les personnes !), le roulement du train lançant ses appels stridents à l'approche d'un passage à niveau, sonorités qui s'estompent avec les changements de vents, mais vite remplacées par la clameur de l'autoroute …

 

Alors "Maurice" que faire ?

 

Porter tous ces fauteurs de troubles devant les tribunaux ?

Impossible !

 

S'équiper d'armes de destructions massives pour annihiler (dans un grand fracas tout de même) ces nuisances sonores insupportables ?

Extrême !

 

 

En fait, je suis bien ici.

C'est juste mon coup de gueule envers ces sinistres olibrius qui tentent d'imposer leurs volontés sans accepter les contraintes d'autrui … surtout lorsqu'elles sont naturelles, et/ou culturelles …

 

Et si je n'étais pas en capacité de supporter ces quelques dissonances,
plus ou moins harmonieuses,
je partirais vers d'autres lieux plus adaptés à mes exigences ! ! !

 

 

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 08:42

 

Samedi 19 au matin, dès le réveil j'ausculte le ciel …

Il me faut partir vers Meymac pour une difficile matinée et la neige est annoncée …

 

L'humeur est chagrine.
Nous allons assister aux funérailles d'un jeune motard victime d'un accident de moto, Axel, bien trop jeune pour partir ainsi.

 

Dans ces températures négatives, les routes sont traitées, mais la prudence est de mise. D'ailleurs, dès la montée du barrage de Bort les Orgues, une première légère dérobade se charge de me rappeler à l'ordre, suivie d'une seconde, plus marquée, quelques kilomètres plus loin.

En définitive, tout se déroule bien, jusqu'à l'approche de Meymac où un film blanc recouvre l'asphalte. La descente tortueuse vers la ville se réalise à un train de sénateur, sur un filet de gaz prudent …

Je retrouve les amis du Moto-Club Meymacois chez Arlette où nous prenons un café avant de rejoindre d'autres motards devant la salle des fêtes.

Crédit photos : Romand Bonifacy.
Crédit photos : Romand Bonifacy.
Crédit photos : Romand Bonifacy.

Crédit photos : Romand Bonifacy.

 

Axel nous rejoint, passant au cœur de cette haie de motos et d'une foule recueillie.

Lors de la cérémonie, poignante, les souvenirs m'assaillent.

Cette rencontre avec Axel lors de sa première participation aux Millevaches (2015 ?).

Bill me le présente car il veut y faire des photos et nous devisons sur son projet. Ensuite, dans la nuit, nous nous croisons rapidement alors qu'il officie avec son appareil.

 

Mais ces souvenirs sont aussi beaucoup plus personnels …

  • Comment ne pas penser à mon grand Max, disparu à peu près au même âge il y a seulement 2 ans et demi.
  • Comment ne pas éprouver une profonde compassion pour ses parents et frères plongés dans une douleur, un refus, une incompréhension, tels que j'ai pu les vivre dans ces tristes moments …

 

Vous auriez pu vous rencontrer sur les Millevaches, Max rêvait d'y participer, mais vous êtes tous les deux partis beaucoup trop tôt.

Au moins toi, Axel, tu as pu vivre ces grands moments sur le plateau :

Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.
Crédit photos : famille d'Axel.

Crédit photos : famille d'Axel.

 

Pars en paix Axel, rejoins Max, vous allez pouvoir deviser moto,
mais aussi photo puisqu'il venait d'acquérir son premier appareil !

Un autre article à ce sujet, moins personnel, est disponible sur le site du Moto-Club Meymacois :

http://www.mc19meymac.com/

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13 août 2017 7 13 /08 /août /2017 11:57

 

"Petite" balade de quelques centaines de kilomètres en cette journée rouge sur les routes de France …

Le trafic s'amoncelle derrière un touriste en goguette admirant un paysage, un camping-car poussif et surchargé, une voiturette époumonée ou une Mamie allant déjeuner chez tonton Jules …

Pas drôle, c'est sûr, mais il faut bien que tout le monde vive …

L'on pourrait juste regretter ces temps où ces chicanes mobiles se rangeaient quelques instants pour fluidifier le magma de véhicules générés par ces trains de sénateurs …

En moto, il est relativement simple de dépasser ces obstacles, mais pas toujours aisé. La franche accélération, la vivacité de l'engin offrent des avantages indéniables, mais il faut redoubler de vigilance car tous les usagers ne sont pas obligatoirement adeptes du rétroviseur et du clignotant …

Ce samedi 12 août, ces cas se reproduisent à maintes reprises et la tension est mise à rude épreuve, d'autant que ces files s'allongent, engendrant l'énervement des usagers. Les distances de sécurités se réduisent, même sous la pluie, les dépassements hasardeux se multiplient, dans les deux sens de circulation et donc les risques s'accroissent grandement.

Radar embarqué … accidentogène ?Radar embarqué … accidentogène ?

 

Mais j'enrage lorsque que je constate, après avoir patiemment remonté des kilomètres de queue (de véhicules, faut-il le préciser ?), que l'obstacle est un véhicule banalisé muni d'un radar embarqué respectant la consigne des 80 km/h sur route …

Effarant ! ! !

Ne serait-ce pas un peu de la provocation, du "pousse au crime" ?

Car pour doubler, et profiter du large espace libre ainsi créé, pas question de respecter la limitation de vitesse, à moins de disposer d'un très long dégagement, comme cela nous était enseigné dans des temps immémoriaux … En effet, dans de nombreux cas, un excès de vitesse momentané est un gage de sécurité, voire le moyen d'éviter un accident.

Et pour certains, le dépassement de ce véhicule pervers s'est réalisé avec un différentiel important générateur de probables tracas ultérieurs …

Radar embarqué … accidentogène ?Radar embarqué … accidentogène ?

 

Nos chers édiles devraient peut-être abandonner de temps en temps leurs véhicules avec chauffeurs et sirènes afin d'élaborer des solutions plus adaptées … après avoir vécu et supporté tous les paramètres du sujet (la circulation étant loin d'être le seul !) ?

Comme je l'ai déjà écrit à plusieurs reprises, je ne suis pas contre les contrôles de vitesse et les sanctions associées, mais je réfute les beaux discours comme celui de la Sécurité Routière qui camoufle la politique de la Sécurité Rentière !

Et nous sommes là devant un magnifique exemple des effets pervers non maitrisés de décisions arbitraires qui, en plus, ne s'attaquent pas au premier facteur de l'accidentologie ! ! !

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27 juin 2017 2 27 /06 /juin /2017 10:06
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !

Ce premier week-end de juin était plein de promesses …

J'ai dû décliner une invitation à une exceptionnelle réunion familiale (+ de 100 personnes) au profit de ma présence à Magny-Cours avec le team MC19 qui participait à la course d'endurance de 12h00 !

Si le choix était cornélien, mon engagement aux côtés de l'équipe sportive du Moto-Club Meymacois était antérieur …

Et si je peux avoir des regrets de ne pas avoir retrouvé Tantes, Oncles, Cousines et Cousins … sans compter la découverte d'une descendance pléthorique et inconnue, j'ai tout de même vécu des moments extraordinaires.

Vous pouvez vous en faire une idée dans mon compte-rendu disponible sur le site du Moto-Club Meymacois sous le titre : "5 jours … pour une réussite ! ".

Quant à l'ambiance, elle me semble particulièrement palpable dans le clip réalisé par notre ami Yves-Alain Enndewell, photographe, entre autres :

Bonne découverte !

12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
12h00 de Magny-Cours ... Fantastique !
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4 avril 2017 2 04 /04 /avril /2017 10:45

 

Ou la loi de l'emmer****** maximum …

 

Ce vendredi 31 mars je suis agréablement sorti de ma torpeur par un doux rêve …

Je batifole au milieu d'une zone commerciale avec mon regretté neveu Max dans une méga partie de cache-cache émaillée de chahuts et d'éclats de rire.

 

A l'évocation de ces temps joyeux, le réveil est rude, douloureux, chargé de souvenirs qui se télescopent dans un esprit encore embrumé, de ce manque de mon émérite passager, compagnon de tant d'aventures …

 

Il est 3h00 et il m'est impossible de me rendormir.

Mais comme je dois partir en fin d'après-midi vers le Larzac avec une étape à Aurillac, autant préparer mon paquetage, prendre de l'avance pour cette journée bien occupée !

 

8h30, je suis au supermarché Carrefour pour récupérer les marchandises destinées aux Restos du Cœur, que nous convoyons jusqu'au local pour terminer la mise en place de la distribution de l'après-midi.

 

11h00, de retour à la maison, je m'équipe pour aller chercher la moto, faire le plein, vérifier les pressions de pneus et la charger, mais les clés sont introuvables …

J'ai dû les laisser sur la bécane et je me dirige vers le garage avec la hantise de ne pas avoir coupé le contact et donc de me retrouver sans batterie. Mais les clés n'y sont pas …

 

Retour à la maison où je démarre une fouille plus approfondie sans succès.

 

13h00, je dois partir, la boule au ventre, pour assurer ma mission au sein de l'équipe des Restos du Cœur. L'après-midi se déroule sans encombres, mais avec la tête farcie de la lancinante question : "où peuvent-être ces satanées clés ?". La mairie, contactée par téléphone, ne les possède pas dans ses objets trouvés. La probabilité qu'elles soient à la maison est donc majeure !

 

17h00 retour à la maison et poursuite de la fouille. Sans plus de résultats.

 

19h00, après un appel chez Bort Moto Access, ce bon Canou – Christophe – me rejoint après la fermeture de son atelier. Il démonte le Neiman pour tenter de court-circuiter le contacteur mais la tâche s'avère difficile. Il ne reste plus qu'une solution à laquelle j'adhère, percer le contacteur pour pouvoir l'actionner dans clé !

 

Heureusement, en bon professionnel, Canou évoque une autre contrainte : "Comment feras-tu le plein d'essence sans clé pour ouvrir le réservoir ?".

Bonne question. Et je le remercie encore de sa clairvoyance. Je me vois bien à une centaine de bornes dans l'incapacité de refaire le plein …

 

La décision est donc prise de stopper l'action en cours. Dans le courant de la semaine, nous démonterons les trois serrures (contacteur, trappe de réservoir et verrouillage de selle) de mon ancienne Diversion, la grise conservée pour les pièces, pour remonter le jeu complet sur la bleue.

 

De retour à la maison, j'informe Isabelle à Aurillac et Laurent sur le Larzac de ma mésaventure et annule mon départ.

 

Mais j'ai la rage. Même si la météo n'est pas engageante, j'ai vraiment envie de partir.

Je me plonge donc dans une fouille méthodique et approfondie et je retrouve cette maudite clé au milieu de la nuit, tapie au fond d'un tiroir.

 

Samedi matin, après quelques courtes heures de sommeil, je retourne au garage dès les premières lueurs du jour. Je vais enfin pouvoir partir …

 

Mais mon euphorie est vite calmée. Le contacteur pendouille au bout de ses fils …

Retour à la maison pour prendre du scotch de réparation et fixation provisoire du Neiman.

Ce n'est plus ce détail qui va m'arrêter ! ! !

 

Je sors la bécane, insère la clé avec une certaine délectation, la fait tourner et un nouveau doute me prend. Les voyants sont bien faiblards …

L'incertitude est de courte durée. La batterie n'a plus la force d'entrainer le démarreur.

Pendant un infime instant, je suis découragé, écœuré et j'engage à nouveau la bécane vers le garage, la mort dans l'âme. Mais l'envie de partir est toujours là.

 

Je me ravise et engage, à la "poussette", la moto vers la rue en déclivité. Elle toussote sur quelques mètres et finit par ronronner gentiment.

J'ai une demi-heure devant moi avant l'ouverture de Bort Moto Access et je pars donc rouler pour recharger la batterie. Arrêt en haut d'une côte pour vérifier l'état de charge. Parfait, le démarreur lance le moteur sans hésitation !

 

Je sais que maintenant je ne peux plus être à midi sur le Larzac. J'informe donc Laurent (LaurentchezRaoul) de ma venue tardive et nous remontons le contacteur. Autant limiter les risques de nouvelles galères …

 

Retour à la maison pour, enfin, charger la moto. Je me confectionne rapidement un sandwich et prend le temps de remonter les manchons. Vu l'ardeur de la pluie, je ne veux pas provoquer des arrêts pour changer de gants, d'autant que la fraîcheur des passages en altitude risque de sérieusement accroitre le froid sur le bout de doigts …

 

Il est près de 11h00 lorsque je pars enfin …

Mais ceci est une autre histoire …

 

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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 05:49

 

Rue du champ de foire à Bort les Orgues (19110) … un nom prédestiné ?

 

Voici la situation, la nuit puis la matinée de ce samedi, jour de marché :

Mise à jour pour les Pouvoirs (?) Publics …
Mise à jour pour les Pouvoirs (?) Publics …
Mise à jour pour les Pouvoirs (?) Publics …
Mise à jour pour les Pouvoirs (?) Publics …
Mise à jour pour les Pouvoirs (?) Publics …

 

Rassurez-vous, aucune intervention d'urgence ne s'est présentée …

Et je vous affirme qu'aucune des personnes laissant leur véhicule ici ne sont riveraines !

 

Mesdames, Messieurs, apparemment sans pouvoirs publics, je ne prendrai plus la peine de vous écrire, cela ne sert visiblement pas à grand-chose …

Ni, d'ailleurs, à vous faire des propositions ou à calmer les vifs échanges avant qu'ils ne dégénèrent en rixes …

 

Et pourtant, ces lois, décrets ou arrêtés que vous ne voulez pas appliquer et faire respecter, c'est bien vous qui les adoptez et promulguez !

 

Vous semblez donc décider que même dans nos provinces reculées les zones de non droit soient de rigueur …

Soit, mais ne venez pas opposer vos lois si certains finissent par appliquer les leurs … simplement pour pouvoir vivre à peu près normalement !

 

En souhaitant tout de même de ne pas devoir émettre un jour un triste compte-rendu …

 

 

Pour mémoire, le dernier article sur ce sujet, (le premier datant du janvier 2016 !) :

Trop, c'est trop !

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 08:06

 

Je vous ai déjà longuement conté les affres engendrées par les incivilités à répétitions perpétrées dans notre pourtant toute petite rue de Bort les Orgues (19) …

 

En janvier 2016, je piquais un énième coup de sang relaté dans ces pages (cf. Ras le bol), engendrant aussi un échange de mail avec la Mairie et une rencontre constructive avec le directeur des services techniques …

 

Puis j'ai laissé le temps aux élus saisis de l'affaire d'apporter leur réponse …

 

Cet été, j'étais peu présent et la tête farcie d'une douloureuse affaire personnelle.

Mais début octobre, devant l'évolution exponentielle de la situation qui se complique encore puisque plusieurs personnes, exaspérées, envisagent d'appliquer la loi du talion.

Je décide donc de réagir à nouveau, ce qui se traduit par :

 

  • Quatre articles à répétition (1er, 2,4 et 5 octobre) pour démontrer l'ampleur du phénomène, l'aspect répétitif, mais aussi sa propagation :

Lorsque les risques s'accroissent

Essaye encore

Inversion des contraintes dans la continuité

Encore et toujours impossible combat

 

  • Deux mails à la mairie … qui sont toujours sans réponse à ce jour !

 

  • Une visite à la gendarmerie pour les informer de la situation et de ces parutions.
     
  • Une série d'affichage sur les lieux privés, en accord et avec des riverains excédés.
Trop, c'est trop !
Trop, c'est trop !
Trop, c'est trop !

 

Ces mesures apportent rapidement une amélioration de la situation. Il est maintenant très rare que la rue soit totalement obstruée, et les plus velléitaires retrouvent une forme d'apaisement ...

Mais, chassez le naturel, il revient au galop …

Et de nouveau, subrepticement, les stationnements sauvages reprennent jusqu'à ce 17 janvier.

 

J'ouvre ma porte pour une livraison … impossible vu le passage laissé disponible :

Trop, c'est trop !
Trop, c'est trop !

 

Et pendant la dizaine de minutes d'attente, nous pouvons admirer une difficile marche arrière d'un véhicule ayant emprunté le "sens interdit sauf riverains" puis un autre véhicule arrivant à une allure soutenue de la rue de la Liberté, également en sens interdit depuis plus d'un an …

Edifiant !

Mais la livraison n'aura pas lieu, le temps d'attente devenant trop long !

 

Je me laisse 48h00 pour retrouver une certaine sérénité et adresse à la Préfecture de Corrèze une lettre ouverte, disponible en PDF via le lien ci-dessous :

 

Si j'ai perdu mon côté "Don Quichotte" et ne m'escrime (presque) plus à aller me battre contre des moulins à vent, je n'ai pas pour autant abandonné ma volonté d'anticipation des risques …

Et si, comme l'expriment certains voisins "ils n'en ont rien à foutre de nous à la mairie", peut-être que l'étage supérieur sera plus réceptif ? ? ?

 

De plus, en cas de "fait divers" pouvant aller de l'échange de noms d'oiseaux à la rixe, comme devant une situation encore plus catastrophique, il sera difficile de dire "si j'avais su" …

 

Enfin, je veux exprimer à nouveau mes remerciements à la Gendarmerie.

Il y a une dizaine de jours, je les ai aperçus en intervention auprès d'un contrevenant. Ils sont les seuls à nous avoir accompagnés dans notre démarche de résolution …
Et pourtant, je me suis refusé à les harceler …

 

Mon pote gendarme avait raison dans son conseil m'engageant à les informer.

Merci aussi à toi Fred !

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