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7 septembre 2008 7 07 /09 /septembre /2008 21:22

Encore une bonne nouvelle dans le cadre de la répression aveugle que je dénonçais il y à quelques mois ici.

Voici une nouveauté à surveiller sur les zones de travaux :

Jolie boite, bien mobile et disparraissant rapidement dans un univers de chantier ! ! !
Vue sous cet angle elle ne m'inquiète pas trop ! ! !




Lorsque nous, motards, la verrons comme ceci, il restera peu de temps pour ralentir
avant la prise de vue si la vitesse est trop élevée.





























En souhaitant vous éviter d'éventuels désagréments, bonne route tout de même.

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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 11:41

Jeudi 21 août 8H00

 

Nous partons de Bort en direction de Metz et je suis déjà déçu. En effet, le temps est magnifique et nous sommes en voiture !

 

Si Laurence refait de la moto, en passagère, depuis son accident, c'est seulement pour quelques balades tranquilles. Physiquement, elle ne peut pas supporter de long parcours. Comme elle voulait profiter de ses derniers jours de vacances, je n'ai pas pu faire autrement que partir avec elle, mais sans moto ! ! !

 

Nous avons décidé de faire du tourisme et de nous arrêter manger dans le Morvan chez Carole et Olivier (relais motard 58).

 

Dans les contreforts  du Morvan je contiens mon irritation. Le soleil brille, la chaussée est sèche, les courbes se succèdent, et je suis enfermé dans la voiture. Après Château Chinon, je laisse éclater mon courroux. Les virages s'enchaînent sur ce merveilleux circuit au milieu des bois et c'est la première fois que je peux profiter de conditions aussi exceptionnelles dans cette région ! ! ! Laurence finit par tellement culpabiliser que je suis obligé de lui préciser que j'en rajoute tout de même un petit peu . . . (la fille de Brigitte et Serge ne me surnommait-elle pas "Père Taquin" ?)

 

Le déjeuner à l'auberge des voyageurs est excellent et se déroule dans la bonne humeur. Trois motards Troyens (cela ne s'invente pas) de passage en BMW, Guzzi Le Mans, et CB 500 pour Madame partagent ce repas. Ils ne sont pas plus tristes que nous et les boutades fusent de tous bords. Après leur départ, nous discutons encore avec Carole et Olivier, mais nos obligations Messines nous obligent à conclure trop rapidement.

 

DD07 est en route de son côté avec sa vaillante Kawette. Il pense être au niveau de Chaumont à peu près en même temps que nous et nous nous fixons donc un rendez vous à l'entrée de la ville. Après une demi-heure d'attente l'horaire maximum envisagé arrive à échéance et je commence à douter sur ma bonne compréhension de la sortie. De plus, ma vitesse de progression est plus lente que celle de la moto, essentiellement pour les dépassements. Je décide donc de reprendre ma route après avoir laissé un message sur le répondeur du motard.

 

20 minutes plus tard, Dédé est arrivé à Chaumont et nous nous fixons un nouveau rendez-vous à Neufchâteau. Dédé arrive une demi-heure plus tard. Brigitte ne tarde pas à nous appeler. Elle avait prévu une sortie en ville pour 20H30 et elle est sans nouvelles à 19H00 ! ! ! Nous repartons rapidement et arrivons vers 20H00, juste le temps de prendre un apéritif et partir en ville pour un concert en plein air. Au retour, nous pouvons nous délecter du chou farci confectionné la veille au soir à Bort.

 

Le lendemain, Brigitte travaille et Laurence a un rendez-vous à midi. Nous en profitons donc pour aller faire quelques emplettes au Luxembourg. Il faut bien, entre autre, renouveler les stocks liquides mis à mal la semaine dernière ! ! !

 

L'après midi est consacrée à des visites historiques. Dédé souhaitait renouer avec des souvenirs de la première guerre mondiale (mémoire familiale s'entend. Si nous le chambrons quelquefois sur les guerres qu'il a connues, il ne s'agit tout de même pas de celle de 14 -18 ! ! ! ). Le rappel de cette période noire est édifiant. Nous sommes sous une pluie battante et nous pensons à tous ces combattants qui ont vécu des semaines, des mois, des années dans des conditions dramatiques et terribles. Nous pensons à ces millions d'hommes qui sont restés là. Les nombreux cimetières qui jalonnent cette région nous l'évoquent tragiquement.

 

Le samedi, Les filles partent dans les magasins pendant que Dédé, Serge et moi profitons d'une météo meilleure pour faire de la moto. Je chevauche l'Inazuma (Suzuki GSX 750) que m'a confiée Brigitte. Je peux ainsi me familiariser avec ce nouveau destrier avant la sortie du lendemain.

 

La soirée est festive. Jean-Yves, l'organisateur de cette finale du tour de France, nous a proposé de le rejoindre pour une fête dans son village de Servigny les Sainte Barbe. Il nous accueille chez lui pour l'apéritif puis nous allons déguster le fameux cochon grillé accompagné des fameuses "pommes de terre Monique". Un régal. Serge rencontre des anciens collègues de travail et l'ambiance est joyeuse. Nous chahutons avec cette joviale équipe de bénévoles. Merci encore à eux pour cette sympathique soirée.

 

Nous terminons plus calmement chez Jean-Yves et Nadine pour le café et la dégustation d'une Mirabelle locale pour certains. Fidèle à mes habitudes, amplifiées de mes fonctions de chauffeur, je reste sobre !

 

Le dimanche est LE grand jour.

 

L'objectif est de conclure un tour de France démarré il y a deux ans.

Tom, un motard Belge trouve cette idée pour récolter des fonds au profit de HMS (Handicap Motard Solidarité).

Un drap où est dessiné une carte de France sert de relais à tous les motards qui font véhiculer ce support et y apposent commentaires et signatures.

Dédé est la cheville ouvrière de l'organisation des relais, avec le soutien du Repaire des Motards pour la communication.

 









Le trophée brandit par Thomas.










Nous avons rendez-vous à 10H00 et Didier (un motard de la région connu il y à une dizaine d'années dans mon gîte en Ardèche) nous a rejoint avec sa Harley-Davidson qu'il a préférée à son Bandit 1200. Nous sommes les premiers et en profitons pour prendre un café en terrasse devant la majestueuse cathédrale. Dédé exploite ces instants pour s'entretenir avec les journalistes du Républicain Lorrain. Les motards locaux puis régionaux et Belges nous rejoignent petit à petit. Nous pensions être une vingtaine et nous sommes plus de quarante. Il faut prévenir le restaurant pour le repas de midi.

 

Les journalistes continuent leurs interviews, prennent des photos et libèrent la meute qui va se positionner entre la cathédrale et la mairie. Auguste décor sous un soleil pimpant pour quelques nouvelles photos et un départ de tour de ville. La route est ensuite prise vers le nord pour rejoindre une agréable guinguette à Uckange. Le service est long et augmente le retard  accumulé. Tom et ses lieutenants Belges réétudient le road book pour abréger la balade de l'après midi. Certains, dont Philippe, président de HMS doivent nous abandonner rapidement vu l'heure avancée.






Ils peuvent être fier ces quatre là :

Philippe, président de HMS ;
Jean-Yves le GO local ;
Thomas, l'initiateur ;
André, la fourmi qui a continuellement mis de l'huile dans les rouages . . .




Une portion d'autoroute nous permet de rejoindre de ravissantes routes Luxembourgeoises qui serpentent entre pâturages et somptueuses forêts de sapins. L'Inazuma se révèle bien plus maniable que la vieille Diversion habituelle. Néanmoins je garde une certaine retenue. Je ne connais pas suffisamment cette moto et, surtout, elle ne m'appartient pas. Cela me chagrinerais de faire une ânerie avec !

 

A Diekirch, un rapide arrêt permet à une partie du groupe d'écourter la sortie, chacun ayant ses obligations. En ce qui nous concerne, Didier doit retrouver Martine et Serge et moi devons rentrer pour rejoindre nos compagnes. Nous étions convenus de rentrer dans l'après midi et celle-ci est déjà bien avancée. Dédé poursuit le programme fort alléchant et nous nous organisons pour le récupérer le soir s'il arrive après notre départ pour aller dîner dans le nouvel appartement de Clarisse.

 

Tom a voulu évaluer notre perspicacité. Il nous annonce que nous devons d'abord suivre les directions de Luxembourg, puis celles de Metz. Or, les premiers panneaux Luxembourg ne seront présents qu'après la sortie de la ville. Heureusement que j'avais étudié sérieusement la carte avant et pris les bonnes orientations.

 

Un long week-end fantastique et bien chargé se termine. Nous repartons de Metz pour trois jours à Paris le lundi matin. Un arrêt déjeuner dans l'Essonne chez mon pote Jacques, puis la course des rencontres familiales, amicales et extraprofessionnelles. Dédé est reparti le mardi pour profiter d'une météo plus favorable et est bien rentré dans sa lointaine Ardèche.

 

Merci à vous tous pour cette bonne humeur, cette fraternité. Une merveilleuse occasion de rencontre et la possibilité de mettre des têtes sur des pseudos.

 

Bravo à tous les relayeurs de cette aventure qui prouve que la solidarité existe toujours ;

Bravo à ces motards handicapés qui s'échinent à trouver des solutions adaptées et qui forcent notre respect par leur simplicité et leur moral joyeux. Un exemple a méditer dans les moments de galère. Ca aide à positiver !

Bravo à Thomas pour cette idée, à Jean-Yves et André pour leurs investissements dans l'opération, à Philippe pour son abnégation dans HMS.

 

Départ de Metz (dommage pour les derniers . . .) :
 

 

 et merci à Brigitte pour cette vidéo et quelques unes des photos.

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 13:34

Dimanche 8 H 00

 

La fine équipe se lève sans rappel aujourd'hui. Patricia a remplacé Pascal dans les lève-tôt et nous discutons un moment avant que les quatre autres nous rejoignent.

 

Une fois les 3 motos sudistes chargées, la R. A. B. est de nouveau utilisée. Le temps est encore gris mais il ne pleut pas. A Murat, nous retrouvons la même table que la semaine dernière. Mais maintenant c'est le café de l'au revoir. Les deux 07 et le 84 s'éloignent. Une petite pointe de nostalgie me gagne. Heureusement, Grégoire reste encore une journée et il a l'air de vouloir en profiter. 



La vaillante Kawette se prépare à ouvrir la route qui redescend vers la vallèe du Rhône.

Il paraît que le Dédé avait retrouvé toutes ses capacités . . .






Direction le sud par la N122 le long des gorges de l'Alagnon. Le tunnel du Lioran est évité au profit de la route qui monte vers la station de ski. Mauvais choix, nous naviguons rapidement dans un épais brouillard. Dommage pour Grégoire, les vues entre le Puy Griou et le Plomb du Cantal sont, par temps clair, magnifiques. A la moitié de la descente, le brouillard disparaît pour laisser la place à quelques fugaces éclaircies. La N122 est déroulée par Vic sur Cère jusqu'à l'entrée d'Aurillac.

 

La D117 nous fait effleurer le centre ville et retrouver la D17, presque parallèle à la N122, mais cette fois ci dans la vallée de la Jordanne, autrement dénommée "vallée de Mandailles". Les premiers kilomètres grimpent tout doucement entre montagnes et alpages, mais les nuages sont toujours bien accrochés sur les sommets. En arrivant à Mandailles qui marque la fin de la pente douce, je décide de provoquer une pause casse-croûte en espérant que ces nimbes se dégagent. Grégoire est enchanté par cet environnement et regrette amèrement de vivre à Paris.

 

Le choix de cet arrêt se révèle excellent. Toute l'ascension se réalise sur route sèche et sous de larges trouées de lumière. A l'approche du col de Redondet, je m'arrête sur un petit parking. Mon suiveur porte une banane qui fait plaisir. Il m'explique qu'il valide complètement le choix de sa 250 sur ces petites routes tortueuses et que l'environnement est réellement splendide.  




La Ninja 250 est bien frêle aux côtés de la lourde Diversion ! ! !

La vallée de Mandailles s'étire sous les dernières limbes de nuages.





Nous restons quelques minutes à savourer la vallée qui se déroule sous nos yeux quand nous nous trouvons enveloppés dans le brouillard qui déboule des montagnes puis de la vallée à grande vitesse et nous enferme dans sa grisaille humide. Moment unique où la maxime "avoir la tête dans les nuages" prend toute sa dimension. Ce phénomène disparaît aussi vite qu'il est survenu et nous suivons des yeux les derniers lambeaux qui sautent la barre rocheuse du Puy Mary qui nous surplombe.

 

L'arrivée au Pas de Peyrol est prodigieuse. En contrebas sur la gauche, la route de Salers serpente pour aller se cacher dans la forêt du cirque de Falgoux. Les vallées se séparent au gré des cours d'eau que sont le Mars et la Maronne. Quelques tours de roues plus loin, la perspective, inondée de soleil, des vallées de Cheylade et de la Santoire qui s'insèrent entre sommets et plateaux, s'ouvre devant nous.

 

Nous descendons par la D180 pour rejoindre la toujours fameuse D3 prise ce matin dans l'autre sens, et rejoignons Riom-ès-Montagnes. De là, direction Besse par la D678 (Cantal) et D978 (Puy de Dôme). Un arrêt au pied du Pavin me permet de valider l'enthousiasme non écorné de Greg. Nous reprenons notre progression et j'élabore le trajet au fur et à mesure. D149 jusqu'à Besse, D5 pour Murol et son château, D996 vers Chambon et arrêt café devant le lac dominé du massif du Sancy. Cet arrêt nous permet d'apprendre que les sudistes sont bien arrivés, et sans pluie.

 

A la sortie de Chambon, un petit détour sur la D637 pour faire découvrir la vallée de Chaudefour au petit parisien et accéder à la mythique D36 qui nous emmène au col de la croix Saint Robert. Comme jeudi dernier avec les sudistes, je m'arrête à proximité du col. Et là, Grégoire m'agresse sauvagement et porte un grave coup à mon ego : "Super, mais dommage que tu bouchonnais" ! ! ! Je ravale ma fierté et lui propose de redescendre seul et de se la refaire, à l'instar de Dédé. Il ne se fait pas prier trop longtemps et revient avec un large sourire. 








Grégoire dans ses oeuvres sur l'étonnante petite Ninja 250.












Nous redescendons vers la vallée et, à l'arrivée sur le Mont Dore, une idée lumineuse vient égayer mes sombres pensées provoquées par ce freluquet non respectueux du grand âge cumulé de la Dive et de son pilote. Je remonte à gauche vers la station de sport d'hiver, le long de la toute jeune Dordogne. La route monte, est large avec de grandes courbes. Dès le carrefour passé, j'ouvre en grand. La petite Ninja rapetisse rapidement dans les rétros. Au sommet, nous éclatons de rire :

" - Voilà ma réponse à tes propos discourtois de tout à l'heure !

-         Je ne m'attendais pas du tout à un tel démarrage et je me suis trouvé scotché à bas régime. Elle était trop facile celle-là "

 

Effectivement, c'était facile et le but était avant tout de rigoler et de profiter de tous ces paysages.

 

Grégoire étant toujours en pleine forme, nous reprenons la D983 en direction du lac de Guéry et nous arrêtons au belvédère des roches Tuilières et Sanadoire. Nous revenons ensuite sur nos pas jusqu'au Mont Dore.

 

Le retour s'effectue par la D130 jusqu'à La Bourboule, la D645 pour La Tour d'Auvergne, la D47 par Bagnols (pensées à l'équipe de Peters) et Cros puis la D922. Une petite halte au château de Val sur la retenue de Bort, une visite rapide au pied du barrage et une remontée au belvédère des Orgues.

 

Nous en avons pleins les yeux, plein la tête, plein les jambes et plein les bras. Nous nous posons en terrasse de la buvette et profitons de ce panorama grandiose, encore écrasé de nuages mais laissant de larges tâches lumineuses au gré des trouées.

 

Je montre, sur notre droite, le lointain Puy Mary derrière lequel nous étions ce matin. Puis, sur notre extrême gauche, le massif du Sancy où nous étions cet après midi. Il est ébahi et comprend mieux la fatigue qui commence à s'abattre.

 

Nous refaisons, pas très longtemps, le monde au cours de la soirée, et l'ami Grégoire repart le lundi matin vers sa grisaille parisienne. Un petit coup de fil m'annoncera son arrivée à bon port.

 

 

Merci à vous tous pour toute cette bonne humeur, cette joie de vivre, cette simplicité, cette connivence, . . . tous ces éléments constitutifs de cette fabuleuse période. Merci aussi pour toutes vos attentions dont certaines continuent de nous profiter avec Laurence ! ! !

 

Un merci particulier à Pascal qui, sans le savoir a lancé cette idée il y à 3 ans lors d'un périple mémorable. "Il faut que l'on se refasse une semaine comme ça tous les ans."

 

L'année dernière c'était les Pyrénées.

 

Vivement 2009 et ses surprises (les idées ne manquent pas) ! ! !










 


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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 09:51

Samedi 8 H 00

 

Pas besoin de réveil musical ce matin, tout le monde est à pied d'œuvre en temps et en heure. Martine est fatiguée et se demande si elle ne va pas rester ici pour cette dernière journée.

 

Depuis plusieurs jours, Carlo nous demande, insidieusement, si Rocamadour est très lointain. Comme la météo est très favorable vers le sud, nous avons concocté, avec Dédé, un bel itinéraire touristique, et réservons la surprise à Carlo.

 

Pendant les derniers préparatifs, Martine se décide en faveur de la balade. Nous sommes tous très contents de sa venue et je crois qu'elle n'a pas regretté cette ultime virée.

 

Le départ s'opère par la maintenant traditionnelle D922 vers Mauriac par l'agréable vallée de la Sumène. Ensuite, la D681 nous plonge dans la vallée de l'Auze et nous fait remonter face au château d'Ally. A Pleaux, la D680 (puis D980 au changement de département) nous fait virevolter vers Saint Privat puis sur la descente de Argentat où nous pratiquons la coutumière pause-café.

 

Après cet arrêt, la D12 qui serpente au gré de la Dordogne nous permet de rejoindre l'entrée de Beaulieu où nous obliquons vers le nord pour quelques kilomètres sur la D940. A gauche, la D38 nous conduit directement à Collonges la Rouge, carrefour du Limousin, du Quercy et du Périgord. La beauté et la particularité de ce village entièrement bâti en grès rouge mérite un arrêt prolongé. Nous flânons dans ces rues et ruelles, et certaines (je ne citerai toujours pas de noms) s'égarent longuement dans quelques boutiques ! ! ! 















La fin du repas à Collonges. Grégoire semble apprécier la glace sous le chaud soleil. Nous suivrons son exemple à Rocamadour.

Le parcours se poursuit ensuite sur la D38 jusqu'à Monplaisir. Ce nom évocateur est approprié. Plutôt que de couper directement vers Turenne j'ai privilégié ce détour d'une quinzaine de kilomètres pour bénéficier des enchaînements viroleux procurés par cette portion puis par la D8. De plus, ce trajet nous permet de passer au pied du château de Turenne qui mérite aussi le coup d'œil.

 

La D720 nous conduit aux Quatre Routes du Lot où nous empruntons les D96 et 23 jusqu'à Martel. Le passage de cette bourgade est difficile pour cause de fête foraine mais, ensuite, les 16 kilomètres de la D840 s'avèrent un régal. Nous obliquons à droite sur la D673 pour Rocamadour.

 



Les motos sont très provisoirement garées au pied de Rocamadour. Nous les déplacerons pour plus de sécurité.

Je préfère tout de même venir dans ces endroits en dehors des périodes estivales !



Là encore, le site provoque un arrêt touristique de plus grande ampleur. L'agrégat de ces bâtisses accrochées à la roche et empilées sur la hauteur est vraiment impressionnant.

La chaleur ambiante nous anéanti d'autant plus que ces derniers jours étaient plutôt frisquet.

 

Un petit loupé de lecture de carte nous entraîne sur la D32 jusqu'à Couzou, puis la D39 nous permet de rejoindre Gramat. Pas de regret. Cet itinéraire nous offre des points de vue complémentaires sur Rocamadour, et une petite route bien agréable.

 

De Gramat, nous rejoignons Saint Céré par la D807,  Sousceyrac par la D673 et Laroquebrou par la D653 qui plonge sur le château de ce dernier village. Ce tracé est déroutant. Nous passons alternativement des zones de travaux fortement gravillonnées aux sections neuves parées d'un revêtement digne de pistes de vitesse et toutes en sinuosité.  






Que peut bien raconter Carlo à notre équipe de charme lors de la pause "plein" à Sousceyrac ?








La fin de la D653 nous conduit à la D2 prise en direction de Pleaux. Encore beaucoup de sinueux dont quelques épingles serrées avant d'arriver sur le plateau qui nous offre quelques vues fugaces mais magnifiques sur les monts du Cantal somptueusement éclairés par la douce lumière de cette fin d'après midi.

 

A Pleaux, la boucle est bouclée et nous reprenons la route du matin par Ally et Mauriac.

 

Le soir, nous attendons patiemment notre invitée locale. Une motarde passionnée d'escalade qui doit rencontrer Patricia depuis déjà un moment. A 21H30, après un jeu qui a déchaîné les fous rires, nous décidons d'attaquer le cidre Breton (cidre et cassis maison s'il vous plaît !) puis le repas. Je découvrirai le lendemain matin un petit mot dans la boîte aux lettres. La sonnette était en panne  et nous devions faire trop de bruit dans nos délires. Je suis vraiment désolé. A refaire.

 

Le départ des sudistes étant pour le lendemain, l'appel du lit est d'autant plus rapide que la journée a été longue.

 

 

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 07:04

Vendredi 7 H 50

 

Ce matin, Beethoven bat le rappel avec la Pastorale. Pascal prépare son paquetage car l'heure du retour vers la Bretagne sonne. Nous avons essayé de prévoir un déjeuner chez "Route 99" à Saint Rémy de Blot, mais le sieur Vincent, maître des lieux ne pouvait pas nous recevoir.

 

Premier objectif de cette matinée, rallier Massiac (15) pour y retrouver Patricia qui nous arrive d'Ardèche avec son 600 CBR et abandonner Pascal.

 

Un petit bout de D922 pour sortir au sud de Bort puis la fabuleuse D3 vers Riom-ès-Montagnes, route surnommée par Dédé la R.A.B., Route A Bonheur. Il ne pleut pas mais la chaussée est encore mouillée. Après Riom, toujours la D3 vers Murat. Les courbes s'enchaînent sur un revêtement séchant.

 

Nous avions évoqué quelques prises de vue dynamiques et le miracle se produit. Une grande courbe à droite qui commande l'ascension du col d'Entremont me paraissait idéale. En arrivant dessus je constate qu'il ne reste quasiment plus de traces humides. Pascal sort son appareil et le manège commence. Les allers-retours se succèdent et se termine en apothéose par un extérieur du 1100 XX sur la Ninja 250 ! Sûrement pas très difficile, mais très propre.

 


Conciliabule des "pilotes" sur la petite route qui devient voie des stands, avant les prises de vues dynamiques ! ! !

De vrais gamins ces anciens (il y a tout de même 4 grand-parents dans l'équipe) ! ! !



Tout est dans la boite, et nous reprenons notre progression. Je traverse Murat par la ville pour profiter de la vue plongeante sur cet enchevêtrement de vieilles demeures. Comme c'est le jour du marché nous reportons l'heure du café.
 



La descente dans la ville est grandiose.

le coeur de la ville est niché dans le relief, sous des orgues basaltiques et la garde d'une Madone qui domine l'ensemble.

Dans le fond se profile la vallée de l'Alagnon.




Sortie de Murat par la N122 direction Massiac. Encore une quarantaine de kilomètres que Bibendum a fort logiquement bordés de vert. Cette route serpente joliment au gré du relief gravé par l'Alagnon dans la roche du Massif Central. Plaisir des yeux et de la conduite moto garantis.

 

A Massiac nous nous arrêtons devant  un snack où nous nous sommes déjà désaltérés plusieurs fois. En raison du 15 août, il nous est annoncé que seul le menu à 16 € est disponible. Nous recherchons une autre solution quand Patricia arrive. En définitive, nous nous installons en face pour manger des sandwichs au pain délicieux mais au jambon de Calais (pour la découpe en dentelle fine ! ! !). Massiac ne sera plus une ville étape pour nous. 






A Massiac, Patricia et son 600 CBR est arrivée, mais Pascal va enfourcher son ZX12R pour retourner vers la Bretagne.






Pascal nous quitte et nous repartons par la D909, toujours dans la vallée de l'Alagnon, jusqu'à l'entrée d'Issoire. Ensuite la D996 vers Saint Nectaire puis les D26, 621 et 978 pour Besse. Nous passons après un orage et la route est alternativement sèche et détrempée, suivant son exposition aux intempéries. Néanmoins, le paysage est magnifique.

 

Une pause tourisme et café à Besse dont le centre historique est superbe. Reprise des motos pour quelques kilomètres sur la D149 et arrêt au lac Pavin, face à Super Besse. 





La joyeuse équipe profite du sompueux spectacle de la montagne écrasée sous les nuages.

Ici, nous surplombons le lac Pavin, lové dans son cratère.






Le périple reprend sur une autre route qu'affectionne particulièrement Dédé. L'axe Besse-Riom qui emprunte la D978 jusqu'à Egliseneuve et la D678 par Condat. Nous quittons Riom-ès-Montagnes par la D3 vers Bort puis, rapidement par la D678 en direction de Trizac. Une longue portion de cette route est fraîchement refaite et d'importantes couches de gravillons ralentissent fortement notre allure.
 



Arrêt au milieu des gravillons pour profiter d'un magnifique point de vue panoramique.

Sous un soleil retrouvé, nous admirons les trombes d'eau qui s'abattent, au loin, sur le Limousin.





A Trizac j'oblique sur la droite pour rejoindre Auzers, mais nous sommes immédiatement bloqués par la fête du village. La place est envahie d'une foule qui admire un groupe folklorique en pleine action. Nous coupons les moteurs et profitons quelques minutes du spectacle visuel et sonore. Dédé, fidèle à son nouveau surnom dont l'a gentiment affublé Pascal (Papy rassis et non pas Paparazzi) se fond dans la foule pour prendre des photos.
 





Carlo s'essaye à la bourrée ! ! !

Ni le style, ni la tenue. Enfin, cela vaut mieux qu'être "bourré", ou que "se bourrer" ! ! !







Je reprends la D678 jusqu'à Moussages et retrouver une toute petite route qui nous conduit à Auzers. Nous stoppons devant son magnifique château que je n'avais encore jamais vu. Cette dernière pause de l'après midi est appréciée. Outre le superbe monument, l'environnement est bucolique. Le soleil nous inonde de lumière et de chaleur, les biches et cerfs se repose à l'ombre d'un mur et la campagne aux reliefs prononcés nous offre des vues apaisantes.
 





Mais non Patricia, Ce parc n'est pas pour toi, il est destiné à la pesée ds bovins ! ! !

Ce château, perdu au milieu de nulle part est vraiment superbe.





Ce périple se conclu par la D22 jusqu'à Sauvat puis la D922 pour Bort. Les motos sont à peine rangées que la pluie reprend. En ce qui concerne les intempéries, cette journée a vraiment été marquée par la chance. Nous avons virevoltés entre averses et orages sans recevoir plus de quelques gouttes. Si quelques portions de routes étaient bien mouillées, nous avons tout de même profité de nombreuses et longues sections parfaitement sèches.

 

Le début de la soirée est utilisé à préparer les repas. Pour ce soir c'est particulièrement rapide, pizzas au menu. Mais je fais aussi ma mise en place pour le lendemain soir. Préparation d'un sauté de dinde façon ragoût "à la mode Pat" et d'un gratin Dauphinois. Carlo et Martine se montrent particulièrement intéressés par mes petites combines et attendent avec impatience de juger les résultats !

 

Comme Dédé s'est mis à la diète et que les autres ne boivent pas, ou peu, je me sens obligé de remplacer Pascal pour trinquer avec Carlo afin qu'il ne risque pas de devenir neurasthénique ! Enfin, ce risque est infime, autant pour lui que pour chaque composante de notre joyeuse équipe. Même nos discussions sérieuses (eh oui, cela nous arrive, et pour de nombreux sujets) sont émaillées d'anecdotes ou d'âneries.

 

La veillée est bien avancée lorsque nous dégustons la sempiternelle glace arrosée (Citron/vodka ou Rhum-Raisin/Rhum ?) et aucun ne traîne très longtemps avant d'aller se coucher.

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 11:30

Jeudi 8 H 00

 

Ce matin Beethoven doit reprendre du service par l'entremise de la symphonie héroïque. Martine préférant ce type de sonnerie pour son réveil nous arrive toute guillerette !

 

Pour la journée, j'ai concocté un petit programme Auvergnat qui tournicote autour du massif du Sancy. La dernière fois que ces quatre là sont venus me voir, nous nous sommes trouvés dans un tel brouillard qu'aucun n'a osé faire parler la poudre en me doublant sauvagement . . .

 

Nous attaquons par la D922 qui est en travaux. Pas drôle pour aujourd'hui, mais il était temps. Je pense particulièrement à ce grand gauche où Fabrice, passager de la Dive, avait été heureux de poser sa main au sol. Ce passage était vraiment trop dégradé ces derniers temps.

 

Ensuite, D996 pour La Bourboule, D130 Le Mont Dore et D983 jusqu'au lac de Guéry. Petite pause pour le panorama puis reprise de cette départementale pour rejoindre la D2089 que nous empruntons en direction de Clermont Ferrand jusqu'au col de la Ventouse. 






Les roches Tuilière et Sanadoire ouvrent un vaste horizon. Elles sont situées à proximité du lac de Guéry, haut lieu de la pêche sous glace, l'hiver.

La D
213 est empruntée rapidement pour nous permettre de regagner la D8 en direction de Murol. Comme nous avions prévu un café, je fais un petit détour vers Aydat qui permet en outre d'avoir un joli point de vue sur le lac. J'en profite pour informer les "furieux" que la prochaine section est pour eux. S' ils désirent partir devant, nous nous retrouvons au parking se trouvant au début de la descente vers Murol.

 

En fait, personne ne prend la poudre d'escampette. Contrairement à ce qu'affirme souvent Carlo, Martine a dû avoir le dernier mot ! (Il exprime souvent ceci : " Avec elle, j'ai toujours le dernier mot, c'est – Oui, chérie –" ! ! !). Nouvelle pause sur ce parking annoncé pour admirer le château de Murol qui se dresse fièrement à l'embranchement des vallées. Les nuages sont accrochés sur le Sancy, des zones de pluie sont parfaitement visibles et il est midi. Carlo nous annonce qu'il vient de voir un panneau annonçant une potée auvergnate et que cela lui plairait bien. Si nous redoutons le chou pour ce nauséabond personnage nous adhérons à l'idée et rebroussons chemin.

 

Nous nous arrêtons donc à Saignes pour un excellent déjeuner et vous recommandons l'adresse (certains pilotes du Moto-Tour 2007 doivent s'en souvenir !) :

                                  

"Chez Marie –Ange" Saignes (sur la D8)  04.73.88.62.80

Potée le jeudi et Truffade le samedi.

 

L'idée était d'autant meilleure que le ciel s'est partiellement dégagé et que la route est sèche. Nous repartons donc vers Murol, puis empruntons la D996 le long du lac Chambon. A Chambon sur lac nous obliquons à gauche sur la D637 en direction de la vallée de Chaudefour pour rejoindre la D36. Pause rapide devant une cascade, roulage calme aux abords du Buron de Chaudefour, autant pour le monde présent que pour profiter de l'environnement visuel, puis approche d'un des points fort de la journée, le "circuit" de course de côte (45 virages en 5 kilomètres, double spéciale du Moto-Tour 2007, jour et nuit).

 Une vue de la fabuleuse portion qui a vu passer le Dark Dog Moto Tour 2007.


Le championnat d'Europe (automobile) est passé par ici la semaine dernière. Le revêtement est parfait, les piles de pneus sont encore présentes ce qui évite les traînées de gravillons sur la chaussée et procure une ambiance bien particulière. Nous stoppons au ¾ de la hauteur pour nous repaître du panorama. Dédé en profite pour se refaire un tour gratuit de ce magnifique manège.

 














Dédé méne rondement sa Kawette dans cet univers grandiose qui sent aussi la course ! ! !

Pendant ce temps, Carlo s'aperçoit que les flancs de son pneu avant sont très fatigués. Il reste 2 jours de balades puis le retour en vallée du Rhône et nous sommes le 14 août, à la veille d'un long week-end. La décision est donc prise de descendre à Clermont pour changer ce pneu, ce qui sera fait chez Dafy.

 

Grégoire (KPOK) profite de cette attente pour confirmer son arrivée en début de soirée. Il vient de Paris avec sa toute nouvelle Ninja 250.

 

Le temps passé à Clermont ne nous permet pas de reprendre le circuit initialement prévu et nous rentrons par la D2089 puis la D922. Carlo me fait signe qu'il faut de l'essence puis Pascal marque son inquiétude face à sa jauge. Nous nous arrêtons à Tauves pour abreuver ces machines et Carlo se déchaîne :

"J'espérais que Pascal tomberait en panne. C'est le seul à qui il n'est rien arrivé." ! ! !

Eh bien, perdu Carlo, Pascal est toujours resté du côté de l'assistance, même pour tenir ton XX lorsque ta roue était démontée !

 

Certains avaient proposé un resto pour le soir, idée adoptée à l'unanimité. Cela nous permet de prendre calmement un apéritif et de descendre à pied manger en ville. Vers 21H00 Grégoire appelle. Il vient d'arriver à Bort. Je le dirige vers le pont et vais à sa rencontre. Il mange rapidement et nous prenons desserts et cafés ensemble. Au moment de payer je découvre que ces chenapans avaient comploté de m'inviter. Merci encore à vous.

 

La soirée se termine traditionnellement en délires et blagues.

 

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 14:20

Mardi 8 H 00

 

Pas besoin de musique ce matin, tout le monde est sur le pont de bonne heure. Pendant que Martine, Carlo et Pascal vont faire quelques courses, je recherche un pneu. Soit les motocistes sont fermés, soit les pneus sont disponibles sur commande. Une quarantaine de coup de fil et pas de solution.

 

Il existe un Dafy à Limoges mais il ouvre à 10H00. Nous partons donc dans cette direction sous un soleil voilé et sur des routes sèches. Arrêt café au relais motard de Meymac enfin ouvert ! Coup de fil à Dafy. Ils ont un pneu qu'ils peuvent monter si nous amenons la roue d'ici une heure. Le trajet est mené tambour battant, sauf la fin qui se déroule sur des routes mouillées et se termine sous un violent orage.

 

Aussitôt arrivé j'entre dans le magasin pour m'annoncer pendant que Carlo et Pascal démontent la roue. A la réception, on me demande de rentrer la moto à l'atelier puisque, en définitive, ils peuvent la prendre. Trop tard, la roue est déjà quasiment sortie. Particulièrement efficace cette assistance qui en profite pour changer les plaquettes ! ! !

 

La roue remontée, la très sympathique équipe du Dafy nous offre le café et nous réserve une table au centre commercial où je comptais faire le plein. Il se trouve que le patron de cet établissement est le père du mécano et en outre motard (bon, sur une allemande et fricotant avec des américaines, mais nul n'est parfait !).

 

Une bonne idée d'étape que nous conseillons aux motards.
Immédiatement à la sortie 29 de l'A20 vous trouvez au centre commercial Cora :

- L'essence ;

- Le repas à "La Crêperie", délicieux, bon marché, amical et motos sous les yeux ;

- Et, à proximité le Fasthôtel tenu par les mêmes motards (Cécile et Patrick Blanchet – 05.55.37.58.48)

 

Dédé nous a confirmé par téléphone sa sortie en début d'après midi. Nous le rejoignons rapidement par l'A20.

 

Le retour s'effectue par Aygurande, Bonnat, Guéret, puis par une route conseillée par Moto Journal (D940 Pontarlion, D941 Bourganeuf, D940 Payrat le château). A Payrat, pause terrasse puis nous obliquons vers le lac de Vassivière. Carlo doit penser que je me traîne et lance le XX à l'assaut de la montée. Soucieux de nous démontrer sa bonne forme, Dédé le poursuit avec sa vaillante Kawette. Pascal et son missile (ZX12) restent sagement dans mon sillage. A l'arrivée sur le lac, les deux échappés ne sont pas visibles. Je tourne sur la gauche sur la D 342 pour contourner cette magnifique réserve d'eau et ralenti l'allure quand j'aperçois nos deux contrevenants dans les rétroviseurs. Ils ont dû se cacher dans un coin, c'est bien des combines à chacun d'eux, alors, les deux ensemble . . .

 

En fait ils avaient loupés l'embranchement et avaient fait demi tour pour nous rejoindre ! ! !
Cela me rappelle une fable de La Fontaine . . .

 

Tout le monde est enchanté par ces paysages, même si Martine a sorti le carton jaune.
Carlo est prévenu, si il veut recommencer elle monte derrière moi. Un ange passe . . .

 

Nous traversons le plateau de Millevaches à un train de sénateur sur de toutes petites routes qui nous mènent à Gentioux-Figerolles puis Peyrelevade pour rejoindre la D36 vers Millevaches. Mes "touristes" découvrent avec délectation les alternances de paysages. Les tourbières où de nombreuses sources émergent (Corrèze, Vienne, Vézère, …) remplacent les bois puis sont agrémentés par les zones d'herbages et de cultures. Cette symphonie de couleurs est particulièrement mise en valeur par un soleil resplendissant.


 

Les Millevaches. Tourbières, fôrèts et paturages se partagent l'espace. (vue d'hiver) 

En rentrant, je me mets rapidement aux fourneaux. Bien que peu méritant avec sa tentative d'évasion, je vais tout de même accéder aux souhaits culinaires de Carlo. Braiser les endives, concocter une sauce Mornay, enrouler les endives dans le jambon et mettre le tout à gratiner pendant l'apéro qui n'est pas que liquide et se comporte en solide entrée.

 






Pendant les préparatifs du repas, Dédé se ressource avec une conviction certaine et nous l'engageons dans ce sens ! ! !







Soit l'ami Carlo est fort gentil avec moi, soit il apprécie, mais il semble se délecter avec ce plat. Pendant ce temps Dédé hérite de l'aligot sous les railleries générales de ce plat adapté à son état. Martine redécouvre ses talents de Mère et Grand-mère et prend un soin particulier de notre convalescent. Mange doucement. Prend ton temps. Fait de petites bouchées. Etc, etc . . . Même Pascal qui n'était pas enthousiasmé par ce menu se ressert. A la réflexion, il était peut-être tout simplement affamé !

 

La soirée ne s'éternise pas. Dédé et Martine montent se coucher, rapidement suivi par les trois autres.

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 10:37

Mardi 8 H 00

 

Le réveil des retardataires est confié à un solo de batterie (Just a Poke – Sweet Smoke). C'est efficace, mais Martine préfère tout de même le classique de si bon matin.

 

Le temps est toujours à la pluie et les prévisions météo ne sont pas engageantes, hormis à partir du nord de la Creuse. Cela tombe bien, Carlo se demandait si Argenton sur Creuse était loin d'ici. Il y a passé quelques années de sa jeunesse et aimerait bien revoir ces endroits où il a vécu.

 

Le départ de Bort est plutôt engageant. Si les routes sont mouillées, il ne pleut plus. Au cours des premiers kilomètres vers Ussel la chaussée devient même séchantes et nous pouvons enrouler gentiment toutes ces magnifiques courbes Corréziennes.

 

Nous avons prévu un arrêt café à La Courtine pour saluer le cafetier qui nous a gentiment accueillis à Pâques lorsque nous étions pris par la neige (cf. http://div19.over-blog.com/article-18106438.html), mais il est fermé. Nous continuons donc jusqu'à Felletin où le café est pris au lieu de prise en charge de "Androktone", toujours à Pâques (encore des moments épiques ! ! !).

 

La bruine nous reprend par alternance. Plein d'essence à Aubusson et reprise du périple en direction de Guéret. Plus nous avançons, plus la pluie redouble d'intensité. Je décide de provoquer un arrêt repas plus tôt que prévu afin d'attendre une accalmie et commencer à nous sécher.

 

Nous sommes particulièrement bien accueillis dans le restaurant qui jouxte la gare et Carlo est ravi. Il nous réclame depuis la veille une langue de bœuf et elle est proposée au plat du jour ! ! ! Pour une fois, il loue mes talents d'organisateur et se trouve impressionné par mon souci du détail.

 

Dédé, peu convaincu par cette langue, préfère prendre un steak. La première bouchée lui est fatale puisqu'elle reste bloquée et il ne peut plus rien avaler. Nous terminons notre repas devant un Dédé qui fait des efforts désespérés pour faire descendre, ou remonter, cette satanée boulette de viande, mais rien n'y fait.

 

Nous repartons sur des routes détrempées mais la pluie a enfin cessée. Carlo retrouve son village puis le barrage où travaillait son père, où il péchait, et la maison qui l'a vu grandir (un tout petit peu, et seulement par la taille . . .).  





La pause devant le barrage de la Roche-Bat-l'Aigues, pendant que Carlo vit sa séquence nostalgie devant la maison de ses jeunes années !







Dédé ne va pas mieux. La boulette est toujours bloquée et le hoquet défensif qui le tenaille devient vraiment dérangeant. Nous prenons complètement conscience de son état lorsqu'il envisage de se rendre à l'hôpital de Poitiers. En regardant la carte, je préconise Châteauroux pour la distance ou Limoges qui nous rapproche de Bort. Dédé décide pour le plus proche, ce qui nous confirme son état.

 

Direction autoroute A20 pour gagner du temps. Sur la voie d'accélération nous sommes derrière une ambulance locale. Comme il y a une grande probabilité qu'elle se dirige vers l'hôpital et qu'elle roule a un très bon rythme, je m'installe dans son sillage suivi de la petite équipe. Au bout de quelques kilomètres, Dédé me remonte et me fait signe qu'il s'arrête à l'aire toute proche. Il était en train de s'étouffer avec sa salive qu'il ne pouvait plus évacuer !

 

Nous repartons à une allure plus modérée après quelques minutes et je prends la première sortie Châteauroux. Sage décision puisque nous trouvons immédiatement le fléchage de l'hôpital.

 

Le service des urgences est encombré, mais Dédé est assez vite pris en charge. En attendant j'ausculte mes pneus et constate que l'arrière ne finira pas la semaine. J'en profite pour laisser un message à Peters. Vu le contexte, nous ne pourrons pas les rejoindre pour une balade commune, tel qu'envisagé. N'ayant eu aucune nouvelle en réponse, nous espérons que leur séjour s'est tout de même bien déroulé.

 

Au bout d'une bonne heure nous apprenons que Dédé doit être hospitalisé pour une petite intervention sous anesthésie, mais qu'il ressortira le lendemain. Carlo s'occupe de ranger sa moto et nous nous retrouvons tous dans la chambre d'un grand malade mais dans une ambiance plutôt détendue. L'oxygène a redonné de belles couleurs à un Dédé qui se déchaîne en âneries. N'y avait-il pas du gaz hilarant dans ces tuyaux ? Ces délires sont interrompus vers 18H00 par la descente au bloc.


 





Nous sommes écroulés de rire devant les pitreries du sieur Dédé qui met en valeur son nouveau déguisement.

Il n'a pas perdu sa bonne humeur légendaire et cela nous aide à nous rassurer ! ! !




Vu l'heure avancée, nous décidons de reprendre l'A20 jusqu'à Limoges pour profiter ensuite de la section qui nous conduira à Bort. Cette bonne centaine de kilomètre est avalée très rapidement à des vitesses légalement inavouables, mais toujours avec de grandes marges de sécurité, particulièrement lorsque le trafic se densifie légèrement.

 

Les premiers kilomètres de la D979 qui nous conduit vers Eymoutiers ne sont pas très plaisants car constitués de nombreuses lignes droites. Par contre, la suite puis la traversée de la Corrèze se révèlent toujours aussi agréables en terme de paysages et d'agrément routier grâce à tous ces enchaînements de courbes. Par contre la température est plutôt fraîche et Pascal et moi avons hâte d'arriver. Nous avons fait l'erreur de partir sans petites laines et nous le payons maintenant.

 

Une tentative d'arrêt à la sortie de Meymac, mais le relais motard est fermé. Nous rentrons donc directement et je constate à l'arrivée que mon pneu est vraiment trop usé sur les flancs et doit être changé dés le lendemain.

 

Nous ne nous laissons pas abattre par tous ces désagréments, et nous confectionnons puis dégustons l'aligot et les saucisses Cantalou, suivi d'un délicieux "colonel" (sorbet citron généreusement arrosé de Vodka), puis d'une glace Rhum raisin tout aussi imbibée de rhum !

 

Martine ne tarde pas à monter se coucher bientôt suivi par Carlo. Pascal et moi descendons dehors pour fumer notre dernière cigarette sur le banc. Après quelques minutes Carlo nous apostrophe du troisième étage et décide de nous rejoindre. Il met un certain temps et je dis à Pascal qu'il s'est sûrement arrêté en route prendre du carburant. Bingo, il arrive avec le fond de rhum et deux bols et me demande si je les accompagne. Devant ma dénégation, ils finissent la bouteille et rigolons encore un moment avant de partir nous coucher.

  

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 06:16

Lundi 8 H 00

 

Pascal et moi sommes déjà debout depuis un moment, nous avons préparé la table du petit déjeuner et la pluie se met à tomber doucement. Pour plagier Dédé, Pascal hurle dans l'escalier "Je suis venu faire de la moto, moi !". Cette agression tonitruante se révèle performante. Dédé arrive rapidement, suivi de Martine. Carlo a plus de mal à émerger et il arrivera un peu plus tard.

 

Pendant ce temps, la pluie redouble et certains sont interrogatifs quant à la sortie des motos (non, je ne citerai pas de noms). Comme nous avons toute la semaine devant nous, nous décidons de faire un peu de tourisme sur 4 roues.

 

Nous embarquons tous dans le Toyota et prenons la direction de Salers. L'avantage de cette solution est de pouvoir délirer tous ensemble et comme aucun ne veut se laisser distancer sur ce terrain, l'ambiance est enlevée.

 






Encore une petite mine fatiguée le Pascal.

Heureusement qu'il se laisse rouler . . .






Carlo devient rapidement l'animateur principal de cette virée. Aux propos et réflexions extravagants, il allie des émissions anales particulièrement olfactives qui agressent nos naseaux délicats. Certains se plaignent des courant d'air provoqués par les fenêtres ouvertes. Les réflexions fusent de tous bords, interrompus par les éclats de rire.

 

Dés l'arrivée à Salers, nous nous installons en terrasse pour prendre le café. L'ambiance est vite créée avec la patronne du bar et l'animation prend pour cible essentielle les multiples essayages chez le chapelier tout proche. Martine commence par essayer un chapeau et nous l'imaginons sans peine devant sa petite maison dans la prairie. Elle nous abreuve ensuite de commentaires sur les choix effectués par les clients. Déchaînée ce matin la Martine !


 




Cruelle interrogation de Carlo :


N'est-elle pas belle ma Nelly ?






Nous parcourons les rues et ruelles de Salers et y admirons toutes ses vieilles pierres. Seuls Dédé et moi connaissions déjà cette ville et les trois autres sont autant impressionnés qu'enchantés. Malheureusement le brouillard masque les montagnes et nous ne pouvons pas profiter des points de vue environnants.

 

Nous reprenons la fourgonnette à la recherche d'un petit restaurant de campagne et parcourons quelques villages aux alentours. Cela nous permet de profiter de la vue de quelques châteaux ou belles demeures à défaut d'un lieu de restauration qui nous convienne. Dans le véhicule, l'ambiance est fraîche. Nous roulons fréquemment toutes fenêtres ouvertes, en courant d'air. En effet, Pascal, soucieux de ne pas abandonner un copain, s'est joint à Carlo pour un concours de pets. Dédé commence à comprendre pourquoi il s'est fait coincer au milieu, au plus loin des ouvertures ! ! !

 

Nous nous dirigeons vers Mauriac après une courte halte à la cascade de Salins. Un restaurant fermé, deux complets, notre recherche devient d'autant plus scabreuse que l'heure avance. Heureusement, je pense à un point de chute possible. Laurence travaille à Mauriac et me parle fréquemment de ses différents lieux pour ses déjeuners. Nous nous retrouvons donc au "café des sports" devant de sympathiques tartines, en terrasse, et dans une bonne humeur largement partagée par nos voisins et le personnel.

 

La météo s'améliorant, nous décidons de retourner à Bort prendre les motos. La surprise du moment nous est offerte par la vieille Dive. Comme la veille je l'ai arrêtée au coupe contact, la batterie est inopérante. Je tente de la démarrer à la poussette, mais arrivé au bas de la ville je suis toujours sans moteur et avec aucune envie de remonter la côte en poussant (c'est déjà dur à pied, hein Dédé . . . ! ! !).

 

L'assistance technique se met alors en branle avec une efficacité redoutable. Carlo me prend en passager pour retourner chercher le Toyota et les câbles. Au retour, Pascal et Carlo s'affairent à mettre à nu la batterie et je peux rapidement redémarrer. Martine remonte le Toyota à la maison et Carlo l'accompagne puis la ramène. Nous pouvons enfin partir.







Le toyota se positionne pour pouvoir alimenter la Dive de sa précieuse électricité !







Nous baladons jusqu'à la station de ski du Mont Dore, j'offre un pot à ma vaillante équipe puis nous revenons vers Bort en musardant. En passant à Bagnols, nous constatons l'absence de l'équipe de Peters. Tant pis, nous lui téléphonerons.

 

La séance cuisine démarre alors. Epluchage de patates, cuisson d'une truffade et, en parallèle, mise en place d'un copieux apéritif.

 

Dédé, soucieux de participer à ces étranges tâches ménagères, empoigne le moulin à poivre mais le laisse choir. Malheureux de voir tous ces grains roulant sur le plancher il tente de jouer aux billes avec l'aide d'un balai et nous lui proposons d'utiliser l'aspirateur. Cet engin lui est inconnu et il redoute d'y toucher. Dans un déploiement d'hilarité, Carlo insiste. Le combat de ce duo autour du tuyau de l'aspirateur devient désopilant et nous rions aux larmes !

 





Dédé a tout de même toucher cet engin maléfique, même si c'est pour le repousser quand Carlo le lui jette dans les bras ! ! !






La soirée se termine fort tard dans une très joyeuse ambiance.

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 06:11

Dimanche 8 H 30

 

 

Dédé a fini de déjeuner, mais Carlo et Martine ne sont toujours pas descendus et nous avions prévu de partir dans une heure.

 

Beethoven, par l'entremise de sa 9éme Symphonie, se charge de rappeler à l'ordre ces retardataires qui ne tardent plus à nous rejoindre. Il est vrai qu'après avoir fermé les fenêtres pour ne pas importuner les voisins, les envolées orchestrales puissantes qui s'élèvent dans la cage de l'escalier ne sont pas propices à  un sommeil profond !

 

Vers 9H30, Pascal nous appelle pour nous donner sa position. Il est à une centaine de kilomètres de Poitiers, et nous précisons notre lieu de rendez-vous prés de Limoges pour la fin de matinée.

 

Après la préparation du pique nique de midi, les motos sont sorties du garage, et nous empruntons la D979 vers Ussel. L'allure est vive, légèrement au dessus des vitesses légales, particulièrement dans les enchaînements de virages.

 

Cette route permet à Martine et Carlo de découvrir la Haute Corrèze, et particulièrement les contreforts sud du plateau de Millevaches. Quant à Dédé, il revit le rodage de sa Kawette (650 Versys). En effet, c'est sur cet axe que cette vaillante Kawasaki à fait ses premières armes il y a bientôt 2 ans.

 

A partir de Meymac, une envie pressante commence à me tarauder, mais je persiste à rouler jusqu'au lac de Viam. Ainsi, je peux provoquer un arrêt qui joint l'utile à l'agréable. Le point de vue est d'autant plus magnifique que le soleil est bien présent et inonde de lumière l'environnement.

 

 








La perspective du lac de Viam, enchassé dans le relief boisé de la Corrèze. 








Nous reprenons la route sous les meilleurs auspices. Le scintillement solaire met en valeur tout cette nature exubérante sans nous importuner puisque nous roulons plein ouest. Les successions de virages nous procurent les plaisirs particuliers de la moto qui se balance d'autant plus au gré des courbes que la vitesse est soutenue. Les villages traversés calmement peuvent être admirés.

 

Tous nos sens sont en éveils. Même l'ouie est mise à profit, surtout lorsque Carlo fait chanter son Honda 1100 XX à l'approche de jeunes filles et jeunes femmes. Ces malheureuses, souvent sursautent, surprises par la montée en gamme rauque qui s'enfle fortement dans leur dos. Il est vraiment incorrigible celui-là !

 

A 11H45 nous sommes à notre point de rencontre et Pascal arrive une dizaine de minutes plus tard.  Instantanément, le chahut démarre, les quolibets fusent, les rires s'amplifient et, traditionnellement, les attitudes de nos voisins évoluent. L'abord initial plutôt interrogatif, sinon inquiet à l'entrée de ces gens bizarres que sont ces motards évolue rapidement vers le sourire discret puis le rire et même souvent la participation à nos délires.

 

Nous reprenons la D979 pour une portion peu intéressante, hormis quelques successions de virages, jusqu'à Eymoutiers.

 

Nous empruntons alors la D30 vers Chamberet. L'ascension démarre par une multitude de petits virages ininterrompus sur un revêtement légèrement fripé. L'environnement est bucolique, et Michelin ne s'est pas trompé en bordant cette route d'un liseré vert.

 

A Chamberet nous tournons à gauche sur la D16 vers Treignac et nous arrêtons rapidement pour nous restaurer et faire une petite pause. 

 












Dédé agace Carlo sous l'oeil amusé de Pascal.
Il doit regretter de ne pas être resté auprés de Martine qui poursuit sa sieste !

Nouvel arrêt à Treignac ou chacun admire les vielles pierres qui contribuent à l'élévation de ce village. Le fameux clocher tors (http://div19.over-blog.com/article-19052588.html) intéresse particulièrement Pascal qui le voit d'un œil professionnel (couvreur).

Quant à Carlo, il ne peut pas s'empêcher de dénigrer ces artisans artistes et se demande ce que ces compagnons avaient bien pu boire pour obtenir un tel résultat !

 

La route reprend sur la D16 jusqu'à Egletons puis Lapleau. Dans ce village, nous cotoyons des gendarmes qui semblent admirer le paysage au travers d'un appareil qui s'apparente à des jumelles. Ils doivent être de bonne humeur puisqu'ils rient à mon passage, bras levés au ciel et criant "Ce coup là, nous ne faisons pas les zouaves" . . .

 

Nous retrouvons ensuite une fabuleuse succession de virages que nous attaquons allégrement. Les quelques voitures remontées nous facilitent gentiment le passage et nous profitons pleinement de ces enroulements. Aux approches du barrage de l'aigle, l'allure faiblit. La route est plus étroite et le revêtement se dégrade. Ceci nous permet de profiter des points de vues.

 

Nos quatre fougueux destriers attendent sagement sous le chaud soleil au barrage de l'aigle. Le  1100 XX bleu, les deux Kawa noires ZX12 et Versys, et la vieille Dive !

Quelques minutes d'arrêt sur le barrage, mais la chaleur qui commence à devenir accablante nous pousse à repartir rapidement. Nous empruntons la D105 vers Chalvignac, puis une déviation pour retrouver la D678 vers Mauriac. Nous avons une petite frayeur sur cette route de traverse lorsque nous croisons un 4X4 immatriculé dans le 92. Notre allure modérée n'a pas permis à ce "saigneur" du bitume de réussir son strike avec nos quatre motos. Pourtant, il y allait de bon cœur ! ! !

 

A Mauriac, nous empruntons la D922 pour rejoindre Bort. Pascal peut enfin déposer ses affaires et nous nous abreuvons largement. J'appelle Peters, un parisien qui vient dans la région avec un petit groupe et avec qui nous avons prévu une rencontre. Ils sont à 80 kilomètres de Bagnols (63) leur point de chute et pense arriver d'ici une bonne heure.

 

Nous prenons donc le temps de nous délasser et nous rafraîchir avant de repartir vers le Puy de Dôme. Arrivés à l'hôtel des voyageurs à Bagnols nous nous installons en terrasse et profitons d'une température en baisse accompagnée d'une légère brise. Une bonne heure plus tard, le groupe de parisiens arrive et nous prenons un pot tous ensemble.

 

En début de soirée, nous retournons à Bort pour un solide apéritif et de plantureuses lasagnes qui rythment gentiment nos délires et rigolades.

 

Les derniers partent se coucher dans les premières minutes du matin, gagnés par une saine fatigue.

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