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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 06:11

Dimanche 8 H 30

 

 

Dédé a fini de déjeuner, mais Carlo et Martine ne sont toujours pas descendus et nous avions prévu de partir dans une heure.

 

Beethoven, par l'entremise de sa 9éme Symphonie, se charge de rappeler à l'ordre ces retardataires qui ne tardent plus à nous rejoindre. Il est vrai qu'après avoir fermé les fenêtres pour ne pas importuner les voisins, les envolées orchestrales puissantes qui s'élèvent dans la cage de l'escalier ne sont pas propices à  un sommeil profond !

 

Vers 9H30, Pascal nous appelle pour nous donner sa position. Il est à une centaine de kilomètres de Poitiers, et nous précisons notre lieu de rendez-vous prés de Limoges pour la fin de matinée.

 

Après la préparation du pique nique de midi, les motos sont sorties du garage, et nous empruntons la D979 vers Ussel. L'allure est vive, légèrement au dessus des vitesses légales, particulièrement dans les enchaînements de virages.

 

Cette route permet à Martine et Carlo de découvrir la Haute Corrèze, et particulièrement les contreforts sud du plateau de Millevaches. Quant à Dédé, il revit le rodage de sa Kawette (650 Versys). En effet, c'est sur cet axe que cette vaillante Kawasaki à fait ses premières armes il y a bientôt 2 ans.

 

A partir de Meymac, une envie pressante commence à me tarauder, mais je persiste à rouler jusqu'au lac de Viam. Ainsi, je peux provoquer un arrêt qui joint l'utile à l'agréable. Le point de vue est d'autant plus magnifique que le soleil est bien présent et inonde de lumière l'environnement.

 

 








La perspective du lac de Viam, enchassé dans le relief boisé de la Corrèze. 








Nous reprenons la route sous les meilleurs auspices. Le scintillement solaire met en valeur tout cette nature exubérante sans nous importuner puisque nous roulons plein ouest. Les successions de virages nous procurent les plaisirs particuliers de la moto qui se balance d'autant plus au gré des courbes que la vitesse est soutenue. Les villages traversés calmement peuvent être admirés.

 

Tous nos sens sont en éveils. Même l'ouie est mise à profit, surtout lorsque Carlo fait chanter son Honda 1100 XX à l'approche de jeunes filles et jeunes femmes. Ces malheureuses, souvent sursautent, surprises par la montée en gamme rauque qui s'enfle fortement dans leur dos. Il est vraiment incorrigible celui-là !

 

A 11H45 nous sommes à notre point de rencontre et Pascal arrive une dizaine de minutes plus tard.  Instantanément, le chahut démarre, les quolibets fusent, les rires s'amplifient et, traditionnellement, les attitudes de nos voisins évoluent. L'abord initial plutôt interrogatif, sinon inquiet à l'entrée de ces gens bizarres que sont ces motards évolue rapidement vers le sourire discret puis le rire et même souvent la participation à nos délires.

 

Nous reprenons la D979 pour une portion peu intéressante, hormis quelques successions de virages, jusqu'à Eymoutiers.

 

Nous empruntons alors la D30 vers Chamberet. L'ascension démarre par une multitude de petits virages ininterrompus sur un revêtement légèrement fripé. L'environnement est bucolique, et Michelin ne s'est pas trompé en bordant cette route d'un liseré vert.

 

A Chamberet nous tournons à gauche sur la D16 vers Treignac et nous arrêtons rapidement pour nous restaurer et faire une petite pause. 

 












Dédé agace Carlo sous l'oeil amusé de Pascal.
Il doit regretter de ne pas être resté auprés de Martine qui poursuit sa sieste !

Nouvel arrêt à Treignac ou chacun admire les vielles pierres qui contribuent à l'élévation de ce village. Le fameux clocher tors (http://div19.over-blog.com/article-19052588.html) intéresse particulièrement Pascal qui le voit d'un œil professionnel (couvreur).

Quant à Carlo, il ne peut pas s'empêcher de dénigrer ces artisans artistes et se demande ce que ces compagnons avaient bien pu boire pour obtenir un tel résultat !

 

La route reprend sur la D16 jusqu'à Egletons puis Lapleau. Dans ce village, nous cotoyons des gendarmes qui semblent admirer le paysage au travers d'un appareil qui s'apparente à des jumelles. Ils doivent être de bonne humeur puisqu'ils rient à mon passage, bras levés au ciel et criant "Ce coup là, nous ne faisons pas les zouaves" . . .

 

Nous retrouvons ensuite une fabuleuse succession de virages que nous attaquons allégrement. Les quelques voitures remontées nous facilitent gentiment le passage et nous profitons pleinement de ces enroulements. Aux approches du barrage de l'aigle, l'allure faiblit. La route est plus étroite et le revêtement se dégrade. Ceci nous permet de profiter des points de vues.

 

Nos quatre fougueux destriers attendent sagement sous le chaud soleil au barrage de l'aigle. Le  1100 XX bleu, les deux Kawa noires ZX12 et Versys, et la vieille Dive !

Quelques minutes d'arrêt sur le barrage, mais la chaleur qui commence à devenir accablante nous pousse à repartir rapidement. Nous empruntons la D105 vers Chalvignac, puis une déviation pour retrouver la D678 vers Mauriac. Nous avons une petite frayeur sur cette route de traverse lorsque nous croisons un 4X4 immatriculé dans le 92. Notre allure modérée n'a pas permis à ce "saigneur" du bitume de réussir son strike avec nos quatre motos. Pourtant, il y allait de bon cœur ! ! !

 

A Mauriac, nous empruntons la D922 pour rejoindre Bort. Pascal peut enfin déposer ses affaires et nous nous abreuvons largement. J'appelle Peters, un parisien qui vient dans la région avec un petit groupe et avec qui nous avons prévu une rencontre. Ils sont à 80 kilomètres de Bagnols (63) leur point de chute et pense arriver d'ici une bonne heure.

 

Nous prenons donc le temps de nous délasser et nous rafraîchir avant de repartir vers le Puy de Dôme. Arrivés à l'hôtel des voyageurs à Bagnols nous nous installons en terrasse et profitons d'une température en baisse accompagnée d'une légère brise. Une bonne heure plus tard, le groupe de parisiens arrive et nous prenons un pot tous ensemble.

 

En début de soirée, nous retournons à Bort pour un solide apéritif et de plantureuses lasagnes qui rythment gentiment nos délires et rigolades.

 

Les derniers partent se coucher dans les premières minutes du matin, gagnés par une saine fatigue.

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commentaires

L
Superbes photos et belle ballade !!!<br /> <br /> ;o)<br /> <br /> Tchuss & Gazz !!!<br /> <br /> http://moto-club-arsouilles69.over-blog.com
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P
<br /> Merci. On vous voit quand dans le coin ?<br /> <br /> <br />
B
c'est pas de cette maniere que les jeunes filles auront le coup de foudre ! hi hi hi<br /> @ + Pat
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P
<br /> A mon age . . .<br /> <br /> <br />

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