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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 14:11

 

Pour cette 77 ème édition du Bol d'Or, les organisateurs ont pris une décision drastique :
 

Interdire l'accès de la zone de camping aux voitures et fourgons …
ou la réserver aux motos.
 

Suivant ces points de vue, c'est déjà une manière bien différente d'aborder les origines de cette décision !

 

Cette sentence apparaît donc comme une sanction, ou comme une avancée hardie, en fonction de notre propre approche de la question.

 

Ainsi, nombreuses ont été les réactions exprimées, entre autre sur les réseaux sociaux. De l'annonce du boycott pur et simple à l'applaudissement des deux mains l'éventail des attitudes est vaste.

 

Mais, dans les faits, qu'en est-il ?

 

La fréquentation m'apparait moins importante que les années précédentes (attendons tout de même les chiffres), mais je ne suis pas persuadé que cela soit exclusivement en relation avec cette décision. Bien d'autres manifestations voient une chute engendrée avant tout par le contexte économique général !

 

Par contre, l'ambiance me semble plus détendue, plus sereine. La majorité des personnes rencontrées sur le site apprécient de ne plus assister à ces désolants spectacles de véhicules brulés (il y en a tout de même eu quelques uns), à angoisser face aux "runs" sauvages et non maitrisés qui se terminent parfois au milieu des tentes, à la multiplication des dégradations.

 

Bien sûr, cela demande une préparation différente, et éventuellement un peu plus d'efforts. Le matériel "de confort" véhiculé par les automobiles qui sont parquées à l'extérieur doit être apporté sur le site à l'aide de remorques, diables, chariots divers ou même à dos d'homme, mais c'est peut-être le prix à payer …

 

Nos voisins étaient suréquipés, au moins par rapport à nous. Groupe électrogène, pompe à bière, barnum, matériel de cuisine. Certes, l'acheminement, à bras, de la remorque représente une certaine pénibilité. Mais cela n'a eu aucune incidence sur l'ambiance au sein de ce groupe tonitruant qui apprécie ce nouvel environnement, plus apaisé ! ! !

 

Toutes les personnes rencontrées apprécient ce renouveau, même si beaucoup regrettent certaines facilités.

 

Mais il est vrai que toutes ces personnes sont celles qui ont acceptées un effort particulier ou qui avaient l'habitude de venir exclusivement en moto. Leur objectif primaire est de participer à un élan autour d'une course mythique, plutôt que de se lancer dans n'importe quel délires … ou pire, avoir à les subir.

 

Alors, sur le principe, je trouve dommage que des règlements contraignants soient imposés à tous pour pallier les excès de quelques uns. Mais, pour reprendre un principe libertaire basique, la liberté de chacun devrait s'arrêter où commence celle de l'autre ...

Et ces dernières années, notre liberté d'assister et de participer, sereinement, à ces "grandes messes" de la moto étaient sérieusement remise en cause par quelques uns (qui ne devaient d'ailleurs pas voir grand chose des courses ! ! !).

 

Et, ainsi, tous, nous gardons la liberté de venir faire et voir de la moto, ou de rejeter ces principes et aller faire une certaine forme de fête dans un autre univers …, mais non dédié à la moto !

 

A titre personnel, je suis favorablement impressionné par une organisation qui ose prendre des mesures qui ne sont pas obligatoirement bénéfiques pour elle, au moins à court terme, ne serait-ce qu'en terme de chiffre d'affaire.

L'envolée des prix des billets, souvent décriée, pourraient d'ailleurs en être impactée :

  • Moins de fréquentation et les charges incompressibles devront être réparties et engendrer une hausse significative (du billet, des engagements, des patentes commerciales, etc …) ;

  • Une fréquentation identique accompagnée de charges en baisse (surcoût des nettoyages et remises en état par exemple) et cela peut se traduire par des bénéfices pour le spectateur, suivant la stratégie de l'organisateur (stagnation du droit d'entrée et/ou amélioration des services).

Et là, nous sommes tous acteurs. Laisser un campement propre, ne pas cautionner les dérives au moins passivement en faisant abstraction des pauses devant les "exhibitions" (plus de spectateurs = plus de spectacles …), respecter les matériels mis à disposition, etc … Autant de domaines où nous impactons directement ! ! !

 

 

Alors je remercie l'organisation de cette position courageuse.

Mais je ne suis pas objectif bien sûr puisque cela ne m'apporte aucune contrainte nouvelle, bien au contraire …

 

 tribune

La foule est moins dense pour le départ,
mais les passionnés qui ont répondu présents sont là,
malgré un environnement économique défavorable,
une brise, sous un ciel plombé, omniprésente et vivifiante
(c'est vraiment un euphémisme),et ces nouvelles contraintes.


Ah oui au fait, il y avait aussi des motos,
pour l'ouverture du championnat du monde d'endurance …
et c'est cela que nous sommes venus vivre …
avec une plus grande quiétude ! ! !

 

 

 
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 16:15

Un mercredi matin de la seconde quinzaine d'avril 1973 à Epinay sur Seine (93).

 

Me voici juché sur la Honda 250 verte de l'auto-école, mon moniteur en passager qui garde la main sur la seconde poignée de frein située sous la selle. Nous partons vers Stains pour essayer d'obtenir la feuille rose, prélude, en ces temps ancestraux, de la délivrance du fameux triptyque rose …

 

La tension est grande. J'ai un peu plus de 16 ans et dans deux mois, si je loupe cet examen, je serai coincé. L'age légal du permis A passe à 18 ans le 1er juillet prochain ! ! !

 

 honda1250

 

 

 

 

La verte bicylindres du matin
qui me porte, avec mes affres !

 

 

 

 

 

 

Mais comment suis-je arrivé là ?

 

Personne dans mon entourage ne pratique la moto. Ma seule expérience du deux roues réside dans le vélo. Enfin, pas tout à fait. Il m'est arrivé quelques fois "d'emprunter" le vélomoteur de mon Grand-Père. Je ne me souviens plus de la marque mais, à cette époque, c'était déjà une antiquité et je passais souvent plus de temps à le démarrer qu'à l'utiliser. Mais comme c'était grisant de filer les cheveux au vent, de maitriser cette machine interdite (mais qui n'était pas vraiment violente !).

 

Par contre, depuis mes plus jeunes années, mon regard a toujours était attiré par les motards. Pour moi, dans cette période, ce vocable ne s'applique qu'aux policiers ou gendarmes à moto.

Que ce soit du fond de la 2CV, 4CV, Ariane ou 203 paternelle, ou lors des défilés du 14 juillet, mon intérêt est aiguisé par la dextérité de ces équilibristes, par la puissance que semble délivrer ces machines, par l'impression de liberté engendrés par la maniabilité extrême de ces engins.

 

Et puis, avec l'adolescence, quoi de plus naturel que de se porter vers ces engins autant dénigrés par les parents. D'ailleurs, plus que les engins, c'est surtout leurs utilisateurs, ici civils, qui sont vilipendés. Des blousons noirs, des voyous, autant de vocables qui attisent probablement ma rébellion naissante …

 

Enfin, deux ans avant ce fameux permis de conduire, LA révélation.

Dans mon quartier, certains "grands" possèdent leurs bécanes et je "bave" devant, fréquemment sous leurs quolibets. Un jour l'un d'eux me met au défi de monter derrière lui. L'envie est plus forte que la crainte des réactions parentales et j'assume cet important acte d'insoumission en relevant le défi.

Quelle expérience ! ! !

 

Quels chocs de sensations, de sentiments, tous aussi forts que contradictoires :

 

  • L'impression de puissance dès le démarrage face à la hantise de ne pas tenir en selle ;

     

  • L'excitation due à la liberté des cheveux au vent (aucun équipement bien sûr) à peine voilée par les rodomontades à venir plus que probables ;

     

  • L'exaltation, un tantinet anxieuse, de tous ces mouvements de la machine ressentis par tout le corps, juste tempérée par la hantise de l'accident (j'ai déjà une expérience Protection Civile à cette époque).

     

 500four

 

 

 

 

 

L'objet du délit, identique à
celle-ci, entièrement restaurée
par l'un des deux fils de Dédé
(bon sang ne saurait mentir !)

 

 

 

 

 

 

 

 

La graine est solidement plantée et le terrain est propice.

 

En effet, depuis quelques années, tout est bon pour fuir l'environnement familial.

 

Les chantiers d'archéologie du Club du Vieux Manoir, mes activités à la Protection Civile, de l'internat suivi de ma première année en école hôtelière au centre de Paris où je peux vivre comme je l'entends et, très rapidement, des extras en restaurant tous les week-ends et même parfois le soir en semaine. Ce dernier aspect procure un début d'autonomie financière qui amplifie ma recherche de "liberté". C'est au moins comme cela que je le vis dans ces instants.

 

Depuis cette première balade moto, je renouvelle de plus en plus fréquemment mes sorties secrètes. Je commence à prendre le guidon en main, d'abord sur le port d'Argenteuil puis carrément sur route ! ! ! Ah, ces jeunes, quels écervelés … encore un garnement qui roule sans permis !
 

Je découvre aussi le monde de la compétition. Par les copains et la presse j'appréhende le Continental Circus, juste au moment du décès de Christian Ravel (4 juillet 1971 en course à Spa) étoile montante de la vitesse Française et face aux prouesses sur la piste, aux défis technologiques (dont certains deviendrons des standards) et aux "coups de gueule" d'un certain Éric Offenstadt. Ce sont donc mes premières références dans ce monde, avec, bien sur les stars de l'époque (Ago, Findlay, Sheene, ...). C'est aussi dans cette période que le père d'un copain nous emmène à Méru (60) pour assister à un Moto-Cross international.

 

Autant d'éléments qui attisent très fortement la passion naissante, qui alimentent les rêves, qui me poussent inexorablement dans cet univers.

 

Le décor est prêt. Je peux faire ma demande d'autorisation parentale pour passer mon permis A. Vu le contexte, je ne me faisais guère d'illusions, mais j'essayais d'y croire. Mes espoirs ont été vite calmés par un refus catégorique et sans appel.

 

Ma réaction fut tout aussi brutale.

 

Plus un mot à la maison où j'étais d'ailleurs de moins en moins souvent et ce pendant plusieurs mois. La seule marque de ma présence est l'écoute des musiques réprouvées (Led Zepplin, Pink Floyd, Deep Purple, Jimmy Hendrix, et autres "sauvages", tels qu'ils étaient qualifiés) ce qui, bien sûr accroit le schisme.

Et comme il fallait bien occuper le temps dehors, je continue à faire de la moto quand l'occasion se présente, je verse dans des activités politiques, comme par hasard diamétralement opposées aux préceptes familiaux.

 

Un soir, convocation dans la chambre parentale. Vu l'ambiance délétère, je m'attend à une vigoureuse "remontée de bretelles". Que nenni. Un long discours relatif aux dangers de la moto, au fait qu'ils ne peuvent pas et ne veulent pas financer un tel projet, à la vie que je mène et à ce que je fais vivre à mon entourage, et blabla et blabla. Bon, c'est bientôt fini ?

Et bien non, ce n'est pas fini. J'aurai les autorisations nécessaires, mais à quelques conditions. Je dois changer mon attitude et assurer la totalité du financement, permis, moto, assurance et équipement.

"Et que je ne te vois jamais rouler sans bottes, casque, gants, pantalon et blouson de cuir. Ce serait l'interdiction immédiate d'utiliser ta moto et tu es toujours mineur ! ".

 

Mes sentiments sont discordants. Je suis euphorique à l'idée de passer ce cap, mais j'en veux à mon Père de me laisser me débrouiller de tout et d'accroitre mes contraintes. Je bosse comme un enragé et alimente chaque semaine mon livret d'épargne tout neuf, mais qui gonfle rapidement.

 

Ce fameux matin d'avril 1973, je gare la moto le long du trottoir à Stains. L'anxiété grandit. L'inspecteur est un "vieux" (probablement mon age actuel !) d'aspect ronchon. Le terrain a été reconnu la semaine précédente et il va bien falloir y aller. Les motos ouvrent le bal, avant les voitures.

 

Et, en ces temps immémoriaux, pas de plateau, pas de radio, pas de voiture suiveuse, tout se fait à vue ! ! !

C'est mon tour. J'enfourche la bécane, la tremblote au bout de doigts. Allez, on respire un grand coup et on y va.

Clignotant à gauche, vérification de l'absence d'autres usagers et la moto s'ébroue. L'inspecteur est sur le trottoir et se porte, à pied, vers le carrefour tout proche.

Le feu est vert, clignotant à droite et je m'engage sur cette ligne droite. Une priorité, mais personne en vue. Il faut tout de même actionner la poignée de frein pour faire miroiter le feu stop et démontrer ainsi à l'examinateur la maîtrise de l'environnement … et repartir sur quelques centaines de mètres.

Au bout, une fourche où il faut faire demi-tour. Toujours en vue du "cerbère", clignotant et appels de stop pour couper, avec prudence, les deux voies et revenir vers le point de départ. Le long du mur du cimetière, il faut pousser les vitesses et vite rétrograder et freiner car le feu est rouge. Clignotant à gauche, s'engager dans l'avenue initiale, clignotant à droite, se garer, descendre de la moto et traverser, à pied en poussant la machine, pour la garer le long du trottoir opposé et laisser le suivant s'élancer.

 

Et c'est l'attente.

 

Heureusement, nous sommes peu à passer le permis A.

Lorsque la séquence moto est terminée, l'inspecteur s'installe dans une auto-école aux côtés du premier candidat, sort ses documents, les complète et m'appelle. Laconique, il me tend par sa fenêtre ouverte mon feuillet qui va me servir de sésame jusqu'à la délivrance du document définitif. J'exulte secrètement, et mon esprit vagabonde vers le centre de Paris où somnole l'une des machines sélectionnée dans les jours précédents.

 

Je repars tout seul avec la CB 250, le moniteur restant sur place pour les permis voiture. Je dépose la moto à l'auto-école et fonce vers la poste avant la fermeture de midi pour y puiser les sommes nécessaires à une après midi dépensière.

Un casse-croute dans le train, quelques stations de métro, avec tout mon équipement, et me voici chez le motociste, Murit, je crois.

Vite, un vendeur, je veux la Honda CB 350 rouge et blanche. Le tête de fourche est cassé et sans bulle, mais peu importe, elle est dans mes prix.

Nous commençons les papiers relatifs à la vente et à l'assurance provisoire, mais en inscrivant la date de naissance, le vendeur s'arrête : "mais vous êtes mineur, j'ai besoin de l'autorisation de vos parents".

 

Douche glacée. Vu le contexte, cela ne va pas être simple.

 

Négociation avec le vendeur qui accepte que le document soit signé à distance s'il peut converser téléphoniquement avec les parents.

Appels à mon père sur son lieu de travail qui accepte de me recevoir pour signer les documents. De nouveau le métro jusqu'aux Lilas (il y avait encore un poinçonneur !). Plus d'un kilomètre de course à pieds effrénée, signature rapide mais tout de même assortie de quelques remarques et conseils, retour essoufflé au métro et il me reste moins d'une heure chez le concessionnaire pour finir la transaction et prendre en charge la bécane !

Honda-CB350-1970

 

 

 

 

C'était presque la même que celle-ci.
Un guidon multi-positions,
un carénage tête de fourche, enfin ses vestiges,
et me voilà comblé !

 

 

 

 

Je ressens encore cette joie intense qui me submerge lorsque je traverse Paris. Seul au monde malgré les embouteillages. Chevauchant MA moto vers d'autres espaces de liberté et d'évasion.

 

Le lendemain matin, c'est la galère dans les embouteillages, mais peu importe. Je savoure cette entrée dans la cour de l'école. Je regagne la zone réservée aux deux roues. Plus de vélos et de 50cc que de bécanes. Tout de même une autre 3½ Honda, bleue, un 500 Suzuki … et la Malagutti de Jacques qui me paraît nettement plus frêle maintenant. Les copains s'agglutinent, y compris Michel qui sera bientôt en 125 mono-cylindre. Les discussions vont bon train, je suis un membre à part entière de la clique motardesque ! ! !

 

Je ne sais pas encore ce que je vais découvrir au travers de cette passion, mais c'est géant :

Les copains, les rencontres de Bastille, les "courses" de Rungis (surtout en spectateur pour moi), les expéditions plus ou moins lointaines, les galères des pannes ou de la météo, les frissons sur les circuits, l'entraide, le partage, mais aussi le doute, particulièrement après des accidents, parfois mortels … (ces débuts sont relatés dans l'article "Ma genèse motocycliste" et les suivants)

 

Et en définitive, à cette occasion et avec le recul du temps, mon Père m'a fait le plus beau cadeau de ma vie d'adolescent en m'obligeant à migrer vers l'adulte qui se prend en charge, qui assume ses choix.

Il m'a sûrement évité de graves pépins en me faisant prendre conscience de la valeur des choses, des risques encourus, du poids des conséquences de chacun de mes actes.

Il m'a fait confiance, et j'ai toujours œuvré pour rester digne de cette confiance, pour ne pas lui faire regretter un choix de parent pas évident à faire (mais on ne le comprend vraiment que lorsque c'est à notre tour de subir ce type de situation !).

Plus difficile d'écrire ceci. Pile 10 ans après il nous quittait …

 

Et voilà, quarante ans après la passion est toujours là, même après une longue pause imposée par les contraintes familiales et professionnelles.

Sans l'attrait de la nouveauté bien sûr, mais avec des motivations décuplées.

 

Ce n'est pas l'objet que j'adule, mais ce qu'il procure :

 

  • Le sentiment de liberté (qui reste relative), l'euphorie de dompter la machine, la satisfaction de vaincre (ou au moins de gérer) les contraintes de l'environnement (météo, autres usagers, répression outrancière, …) ;

     

  • Mais aussi et surtout l'environnement humain. Les rencontres nouvelles, les échanges, le partage de notre passion et souvent plus d'ailleurs, les bons moments sur un circuit, dans une concentration, lors d'une balade ou autour d'une "petite bouffe" entre copains. Autant d'éléments qui s'accroissent par une quasi abolition des barrières socio-culturelles et parfois linguistiques.

     

 pat350

38 ans après ce permis, j'essaye à nouveau ce fameux 350 CB,
ici restauré par Dédé (de Bretagne bien sûr).

Dessus, j'ai l'impression d'être en string !

Et en visionnant je réalise la portée de l'expression :
"un crapaud sur une boite d'allumettes" ! ! !

 

  • Combien de temps vais-je ajouter à ces 40 années de permis ?

     

  • Combien de kilomètres vais-je encore arpenter après l'approximatif million déjà parcourus (dont plus de 700 000 avec les 4 dernières et fidèles Diversion) ?

     

  • Combien de personnes vais-je aussi découvrir ?

     

 

Je n'en sais rien, mais j'espère longtemps et beaucoup !

 

perrmisbis

Un VRAI trois volets, en kit, qui a bien vécu, surtout les premières années ! ! !

On était bien gamin tout de même pour être lachés sur de tels egins ...

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 19:21
Parution dans Youngtimers Moto
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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 14:05


 

  • Si, particulièrement en tant que motard, vous désirez participer à cet élan ;

  • Si, techniquement, vous voulez soutenir un projet novateur ;

  • Si, humainement, vous voulez prouver la force de la solidarité ;

  • Si, tout simplement, vous désirer être acteur d'une formidable aventure ;

 

Alors, découvrez, faites découvrir et adhérer au projet GECO ...

 

UN HOMME : Éric OFFENSTADT

 

Tout d'abord, connu pour les plus vieux mais à découvrir pour les autres, un homme aux multiples facettes, dont 3 particulières ; un pilote moto passé aussi par la voiture et un préparateur hors pair :


pepe-11961 - champion de France 175 cm3 à 22 ans.

1970 - Retour aux deux roues dans la célèbre et tonitruante écurie Baranne de l'importateur Kawasaki Xavier Maugendre où officie Christian Ravel, le meilleur espoir Français du moment.

1971 - Éric commence à défrayer la chronique du petit monde de la moto en construisant un cadre monocoque et en étant le seul à utiliser des freins à disques. Il fini 6ème du Championnat ! ! !

1972 - Cet "agitateur" continue à bouleverser les idées reçues en roulant à Daytona avec la monocoque + des roues à batons en magnésium + des pneus sans chambre. De multiples sacrilèges … qui sont aujourd'hui des standards ! ! !

1973 - Dernière saison moto où il conçoit une boite 6 vitesses, fragile mais qui permet quelques réussite comme des places de 4ème en Tchécoslovaquie ou de 5ème au G.P. De France.

 

eric14

1963 - début en Formule 3. Élu pilote le plus spectaculaire par l'Equipe après une première saison impressionnante. Entre autre, il terrasse Jackie Stewart à La Châtre et termine le Championnat de France à un cheveu du vainqueur …

Les années suivantes, il évolue entre Formule2 et Formule 3 avec de superbes courses, entre autre une 3ème place au Mans devant Jackie Stewart et la Matra officielle !

1969 - Fin de la carrière automobile.

 


eric111972 – Déjà concessionnaire Kawasaki et Honda, il crée la célèbre société SMAC pour commercialiser ses cadres, roues et disques de freins.

1974 – Encore une révolution avec la conception d'un cadre en aluminium coulé et mono-amortisseur central ou des disques de frein revêtus de tungstène !

1975 – Recruté par Motobécane, il réalise la machine de G.P. sur la base du moteur 125 LT3, bicylindre.

1976 – La SMAC-Yamaha (avec fourche inversée magnésium) finit 6ème du Championnat du Monde 350 cm3 avec deux podiums. Jusqu'en 1980, il devient constructeur de la H.O. (Houzé-Offenstadt)

1978 – La futuriste et sulfureuse BUT est construite (cadre monocoque alu., suspension révolutionnaire,...). Mais la "politique" du paddock s'impose aux acteurs et aux médias. Conséquence, le financement disparaît malgré des résultats d'autant plus prometteurs que les moyens étaient fort limités ...


 

UN PROJET, la moto "HOMOCINÉTIQUE"
ou projet GECO

 eric15 

Éric n'a pas fini de cogiter. Ses multiples expériences se cristallisent dans un projet ayant pour objectif de réaliser une moto moins sensible aux effets parasites, plus véloce et plus sûre.

 Je ne vais pas présenter d'aspects techniques qui me sont assez abscons, et m'entraineraient certainement à écrire des âneries !

 

Mais je fais confiance à l'indépendance, la criticité et l'expertise du staff technique Michelin, impressionné par les capacités en devenir …

 

Ce projet porte le nom de Geco (Gecko, un petit lézard protégé du sud de la France, région de résidence d'Éric). Le principe est d'améliorer les liaisons au sols en liant les roues avant et arrière par un troisième amortisseur pour créer deux trains homocinétiques (homogènes, animés de la même vitesse).

Ceci permet, entre autre, de limiter l'usure des gommes et donc permettre des supports plus tendres pour une longévité accrue avec aussi pour conséquence d'optimiser freinages et accélérations.

 

Mais c'est maintenant plus qu'un projet, c'est une réalisation en cours. Si les phases de conception évoluent, le stade de la réalisation est en marche.

Grâce aux partenaires et à l'association, les matières premières arrivent, les pièces se forment et la gestation de la machine progresse vers une concrétisation prochaine ….

 

D'ailleurs, la présentation officielle du premier prototype est déjà programmée pour le mois d'octobre à Magny-Cours, lors du Championnat du Monde Superbike-Supersport ! ! !

 

 

DES PARTENAIRES PRESTIGIEUX :

De premiers partenaires apportent leur soutien actif :

 

Merci à eux! Et merci aussi aux futurs partenaires ...
Mais cette aide ne suffit pas pour l'instant à couvrir le budget prévisionnel de 35 000 € pour la première année.

 

 

UNE ASSOCIATION, ProGECO Moto

 pro-geco

Celle-ci est créée par des passionnés pour rassembler tous ceux qui croient à ce magnifique projet, et recueillir leur soutien financier. Et nous sommes déjà près de 2000 ! ! !

Pour faire partie de la nouvelle "Tribu du GECO ", cliquez ici : http://goo.gl/0BlOS

 

Mais l'aspect financier, n'est pas unique.

  • Vous pouvez apporter un concours précieux en relayant cette information auprès de vos proches, sur les forums, dans vos réseaux (sociaux ou autres), vos Moto-Clubs, etc …

  • Vous pouvez aussi proposer des compétences à l'association. Les domaines à couvrir sont larges et les quelques précurseurs ne peuvent pas tout prendre en charge !

 

Enfin, si vous désirez approfondir cette information, vous pouvez consulter la page FB et ausculter les médias (Eurosport, Moto-Revue, Moto Journal, Sport Bike, Moto Sport Suisse, …) qui ont déjà consacré de longs articles sur ce sujet, et continuent (cf. Moto Revue de ce jour ! ! !).

 

Alors, à bientôt dans et/ou autour de la "Tribu du GECO", ceux qui voient que nos standards techniques actuels ont grandement été propulsé par ce bonhomme étonnant, et qui désirent participer à la conception d'une moto résolument nouvelle et plus sûre avec ce fameux "Pépé" !

 

  • Rejoignez nous dans cette superbe aventure, avant tout humaine ;

  • Inscrivez vous dans cet élan qui allie bizarrement la technologie moderne à la nostalgique ambiance du Continental Circus ;

  • Soyez un acteur à part entière dans cette dynamique révolutionnaire, dans le sens ou elle bouleverse nombre d'idées reçues et … fortement ancrées ! ! !

  • Ayez le privilège d'être dans le premier cercle des supporters de ce projet ;

  • Retrouvez vous sur cette carte géographique, et en possédant cette carte de membre :

 

 carte-geco

 

 

 carte-membre-geco

 

 

 

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 14:10
"Pépé" à l'honneur, et je pense vraiment que ce...

"Pépé" à l'honneur, et je pense vraiment que ce n'est qu'un début.
Chacun de nous peut participer à ce fabuleux challenge qui doit aboutir à la naissance de la GECO.
Les formulaires sont à votre disposition ! ! !

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 15:42
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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 18:47

 

Le printemps arrive (bien doucement d'ailleurs), et il est encore temps de se remémorer les bons moments de cet hiver.

Les motos vont fleurir, inonder nos routes et les terrasses, mais sous les frimas, certaines portaient leurs pilotes dans des endroits incongrus, à la recherche de chaleur humaine et de rencontres.

 

Dans son N°5, encore tout frais dans les kiosques, Youngtimers Moto revisite cette superbe rencontre :

 

 YT5-1000V

 

 

Bonne lecture, bons souvenirs et surtout,
bonne préparation pour l'édition 2013 ! ! !


 

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 08:35
La GECO dans les starting blocks ....
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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 18:10

Aujourd'hui, je reçois une demande à tendance publicitaire pour une parution dans ce blog.

 

Ma première réaction est de ne pas aller voir plus loin car je ne souhaite pas entrer dans ce genre de démarche.

 

Néanmoins, par acquis de conscience, j'ouvre le lien et découvre qu'il s'agit d'une opération liée à Jean-Pierre Goy Et là, les souvenirs affluent.

 

J'ai fait sa connaissance dans mon gite en Ardèche au cours d'une soirée épique lors d'un championnat d'enduro (championnat du monde je crois) en sud Ardèche. Le cascadeur qui double James Bond, entre autre, est d'une approche des plus simple et d'un engouement charmeur.

 

Quelques temps plus tard, je suis allé le supporter dans sa tentative de record du monde de roue arrière dans un village de l'Isère. Une maitrise impressionnante pour tournicoter, et même ravitailler en route ! ! ! Avec toujours la même simplicité souriante.

 

Nous avons aussi eu l'occasion d'admirer sa dextérité sur des shows d'ouverture de grandes courses d'endurance.

 

Dans ce contexte, je vous soumet donc ce lien et vous souhaite vraiment de gagner ce stage avec Jean-Pierre et profiter autant de son immense talent que de sa bonne humeur …

 

LIEN LONE RIDER

 jpgoy

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 14:33

 

BA2013

 

 

Sur cette vue du Puy Mary, une amicale pensée à tous mes fidèles lecteurs
à l'aube de cette nouvelle année.


En ce qui concerne ce blog, 2013 sera probablement en demi teinte,
mais j'ai tout de même quelques histoires anciennes à formaliser …


En espérant pouvoir continuer à partager ces moments,
je vous souhaite une excellente année 2013.

 

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Présentation

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  • : Mes grandes virées en moto, dans la bonne humeur partagée entre amis.
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