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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 22:35

manon-sarko

 

 

SANS COMMENTAIRES !

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 13:23

Tout est possible, ou presque ...

Ma nièce Manon nous le prouve aujourd'hui avec brio.

 

Elle se trouve actuellement à l'Élysée, invitée par le Président de la République, dans le cadre de ses actions pour défendre la cause des handicapés, et particulièrement des sourds en ce qui la concerne.

 

Par sa volonté, sa force, sa capacité de persuasion, elle a su s'imposer dans divers domaines :

  • Participer aux championnats de France de gymnastique ;
  • Obtenir son brevet de pilote d'avion ;
  • Démarrer des études supérieures ;
  • etc …

Et elle ne se laisse pas impressionner par les fastes de l'endroit ou des personnages et continue son combat avec les armes à sa disposition, mais aussi contre le système qui marginalise encore plus ces jeunes pourtant doués pour nous enseigner de sacrées leçon de vie !

 

Elle a concoctée une petite lettre sans ambages ni langue de bois, remise directement à l'intéressé ! ! !

 

Bravo Manon,
tu nous prouve à tous que l'on peut obtenir de nombreux résultats …
sous réserve de s'en donner la peine.

 

PS : Pour découvrir ce phénomène et ses combats, visitez son site.

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 15:32

Je vous ai déjà présenté Jean-Paul Dautricourt, un motard bien sûr, mais aussi un flic (nul n'est parfait ! ! !).

 

Il conjugue ces deux états, majeurs dans sa vie, pour une troisième activité, l'écriture … de "polard-motard" bien sûr.


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Ses débuts restent des moments d'anthologie du site "Le Repaire des Motards", particulièrement avec la "Saga René". Il traduit son vécu de la moto dans des épisodes aux situations parfois incongrues ou cocasses mais porteuses d'image et de vécu pour beaucoup d'entre nous …

 

En 2010, il saute le pas et s'attelle au premier tome d'une série qui vit dans sa tête depuis quelques temps et qui met en scène deux facettes essentielles de sa vie, la police et la moto. Ce premier roman finalisé, il commence sa chasse aux éditeurs et découvre un monde particulier, au moins à ses yeux. Trop de portes se ferment (ou plutôt ne s'entrouvrent même pas), mais sa passion est à peine écornée et il prend la décision de l'auto-édition.

 

Ce premier roman, "Cap au Nord" voit le jour en novembre sous les couleurs de Publibook (cf. mon article à ce sujet). Malheureusement, cet éditeur se contente de mettre sous presse et le livre paraît avec quelques inconvenances (fautes, répétitions, oublis de mots, …). Ceci engendre des critiques fondées mais qui limitent d'autant une diffusion suffisante et met l'auteur dans une situation complexe.

 

Mais il n'est pas abattu et peaufine le second ouvrage, "Tourne la poignée, Beaulieu".

Fort de sa première expérience, il reprend son bâton de pèlerin et se met d'accord avec les éditions Les Deux Encres qui remplissent leur rôle de conseil, relecture et corrections.

 

L'avenir semble donc plus rose et cette société d'édition, devant faire face aux contraintes économiques d'une PME, lance une souscription avec une offre intéressante (cf. l'article).

A mon sens, cette souscription est lancée au plus mauvais moment, trop proche des vacances d'été et le résultat est médiocre, le nombre limité d'engagements concrets ne permettant pas de lancer la première production.

 

Et pourtant, les déclarations d'intentions sont nombreuses …

Les mails et messages d'encouragement et d'intérêt sont légions et la confirmation concrète d'une toute petite partie d'entre eux apporterait immédiatement la solution …

 

Comme moi et certains autres, "Les Deux Encres" croient vraiment à l'avenir de cette saga et met en œuvre les moyens nécessaires à la meilleure résolution de cet état de fait.

 

Ainsi, je viens de recevoir une information de report en provenance de l'éditeur (j'en ai 4 en commande, certains de mes potes, subjugués malgré les imperfections, m'ayant chargé de le faire) :


L'offre promotionnelle est prorogée au 31/10/2011
pour atteindre l'objectif ! ! !

 

Alors, rendez-vous sur le site de l'éditeur qui vous offre la possibilité d'une souscription en ligne ou plus traditionnelle par courrier ! Ce bouquin sortira d'autant plus vite et dans de bonnes conditions que vous serez nombreux à agir.

 

Alors, si vous aimez lire, faites vous plaisir tout en favorisant Jean-Paul dans l'écriture de la suite en le soulageant de certaines de ses contraintes ...

 

Et puis, dans trois mois c'est Noël … Voilà une originale idée de cadeau pour un motard lecteur … et probablement beaucoup de questionnements évincés, quant à la nature d'un présent ! ! !

 

 

ACTION ! ! !

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 12:03

 

 

 

Merci encore à Joël Delneufcourt pour avoir réalisé ces photos, et m'avoir téléphoner pour obtenir mon support afin que nous les recevions au plus vite …

 

PARTAGE – AMITIE – SOLIDARITE ...

 

On ne change pas les équipes qui gagnent ! ! !

 

 

 

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 12:39

Descente du Lioran vers Aurillac. Le tunnel est fermé et tous les véhicules passent par le col. Depuis quelques virages, je suis calmement un camion citerne.

 

En arrivant sur la N122, le poids lourd marque un arrêt prononcé qui m'étonne. Un regard sur la droite me fournit une information. Une voiture en provenance d'Aurillac arrive à une vitesse démesurée compte tenu de l'environnement. Elle disparaît un instant de mon champ de vision, masquée par le camion, puis je la revois sur la gauche toujours à la même allure.

 

"Ce n'est pas possible, je rêve, elle ne peut pas tourner."

 

A l'instant où cette pensée me traverse l'esprit, la barrière est percutée avec violence. Elle doit être montée sur caoutchouc puisqu'elle reprend sa place avec des oscillations frénétiques. La voiture s'estompe un instant dans le nuage gris bleu des pneus martyrisés par un freinage violent et finit par s'immobiliser à peu près en ligne …

 

Le chauffeur (ou plutôt le chauffard) a dû avoir un réveil brutal ! ! !

 

Intérieurement, je souris en pensant à sa réaction, mais à la réflexion, la rage monte.

Si, à la place de la barrière, s'était trouvé un piéton, un cycliste, un autre véhicule ou un motard, même affublé de tous les accessoires de visibilité que nous promettent nos politiques, que se serait-il passé ?

Un carnage …

En repartant, je surveille dans mon rétro l'état de la signalisation, et cela devient encore plus édifiant : outre le puissant feu rouge clignotant au niveau de la barrière, au moins trois signaux lumineux (limitation de vitesse clignotant, imposant panneau à message variable annonçant la fermeture...) se déploient sur plusieurs centaines de mètres, et le soleil ne gène pas la visibilité ! ! !

 

Et je pense à cette lancinante réponse lue trop souvent ces dernières semaines, à la suite d'accidents dramatiques : "je suis désolé, je n'avais pas vu le motard (ou tout autre usager d'ailleurs) ! ! ! "

 

Que de drames évités avec un peu plus d'attention …

 

 

 

 

 

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 10:16

Après l'épisode Vosgien, il me faut rentrer rapidement à Bort et la météo ne m'aide pas dans mes choix de jours puisque c'est "flotte et basses températures tous les jours". Je pars donc de Metz avec la tenue pluie que je quitte à Langres … pour la remettre à Beaune jusqu'au bout ! ! ! Déluges à répétition, vents forts et chaleur très modérée. Nous ne sommes pas loin d'un cocktail de préparation aux hivernales …

 

Je profite de mon court séjour en Corrèze pour accueillir Dédé-07 … en voiture. Il se rend en Bretagne avec Annie et ils me font l'honneur d'une étape à la maison. Bien agréable ! Nous repartons ensemble le vendredi matin. Le temps est incertain, mais je positive et insère ma tenue de pluie dans les valises. Au moment de charger, un doute, il se met à crachiner. Je reste toutefois de bonne humeur ce qui se révèle judicieux puisque nous partons sur des routes mouillées mais sans les éphémères précipitations déjà stoppées.

 

Nous enroulons les trente premiers kilomètres quand une violente averse nous surprend. Le temps de me trouver un parking et je suis détrempé. J'enfile tout de même la tenue étanche, au moins pour contrôler le froid, sous l'œil goguenard de mes suiveurs ! Au passage de Meymac, un thermomètre annonce 10° et je commence à redouter le plateau de Millevaches. Je ne suis pas équipé pour la neige. Une cinquantaine de kilomètres tendus, frigorifié, à espérer que Eymoutiers sera bien un seuil climatique. Espoir confirmé puisque nous arrivons à Feytiat sur route sèche et sous un soleil voilé mais vivifiant. Après le café et le plein des véhicules, nos routes se séparent et je monte vers le nord, tenue pluie rangée. Mon équipement sèche d'autant plus rapidement que les températures remontent.

 

A l'approche de Châteauroux les volutes noires me poussent à un nouvel arrêt pour enfiler préventivement la tenue de pluie, maintenant que je suis bien sec ! Je traverse quelques gentilles averses courtes et modérées et arrive sur Le Mans sans encombres. J'emprunte le circuit routier pour rejoindre l'entrée principale et y retirer mon accréditation. Mulsanne, Arnage, des noms évocateurs et un environnement propre à me pousser à la faute ... mais une fougue domptée par la crainte d'un contrôle de vitesse ! Perdu, le sésame est disponible à l'entrée sud !

 

Les essais libres de la sixième étape des coupes Promosport ont débuté dès le jeudi sur le circuit Bugatti. Ils se sont poursuivis toute la journée sous un ciel chargé mais sans précipitations alors que le paddock se peuple des différentes catégories en lice :

 

  • 1000 Promosport ;
  • 600 Promosport ;
  • Promo 500 Cup ;
  • Protwin ;
  • 125 Promo et Pré-GP ;
  • VMA (Vitesse Motos Anciennes) Classic et Post-Classic
  • Promo découverte (600 et 1000 réservées aux pilotes n'ayant jamais concouru).

 

Le samedi matin est consacré aux séries qualificatives chronométrées. Le bal est ouvert par les grondements des Norton, Ducati ou BSA des VMA POSTCLASSIC agrémenté des hurlements des Yamaha TZ, entre autres. Cette symphonie se poursuit sur les aigus stridents et endiablés des 125 puis des vrombissements de la 500 CUP. Viennent ensuite, chacune en double série, les 600 et 1000 Promo et les Promo-Découverte mêlant 600 et 1000 cc.

 

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Une pensée émue vers mes rêves d'antan, même si j'espérais la trois cylindres, en 1000 !

 

 

 

 

 

L'après midi débute sur les qualifs Protwin avant les demi finales 1000 et 600 Promo.

La première demi-finale 1000 voit la BMW #59 de Charles Geers dominer les deux Kawasaki #15 et #20 de Nicolas Salchaud et Florent Manniez. La seconde demi finale est 100% Kawa en tête. Clade Lucas (#67), le leader actuel, est talonné par Jérome Danton (#3) et Xavier Deletrez (#24). Les 18 premiers de chaque série sont qualifiés pour la finale du lendemain.

 

Viennent ensuite les 600, sur le même format. 2 demi-finales et les 18 premiers qualifiés. Dans la première course, Yamaha fait le podium complet avec Julien Pilot (#16) en bagarre avec Kevin Longearet (#54) à deux dixièmes de secondes et suivi à 13 secondes de Thibaut Bertin (#134). En seconde course, la Kawasaki #53 de Erwan Quellet arrive en tête suivi de la Yamaha #11 de Hugo Clere et de la Kawa #99 de Maxime Bourdon.

 

La journée se termine avec les finales 1 des VMA POSTCLASSIC, Protwin et VMA CLASSIC.

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Charles profite de son temps libre pour passer son poids lourd avec Div'4, !

 

 

 

 

 

 

 

En Protwin, les chutes successives au "Chemin aux bœufs" de Broussely, Durand et D’Ambrosio, puis, plus lourdement de Nardizzi (Ducati 1098 S #18) alors en seconde position, concourent à la sortie du drapeau rouge. A l'arrivée des 5 tours du second départ, Pavot (KTM RC8R #144) prend le meilleur sur Royuela (Ducati 916 SPS #81) qui arrive à passer in extrémis Pécourt (Ducati 1098 R #12) et à le contenir pour prendre une superbe seconde place.

 

Pour ce dernier rendez-vous avant la trêve estivale, l'ACO, en partenariat avec France Bleu Maine, offre une soirée Rock and Roll animée par de jeunes talents locaux. Un note d'effervescence supplémentaire dans un paddock qui apprécie, mais n'a pas besoin de cela pour vivre intensément !


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De la belle bagarre dans toutes les courses.

 

 

 

 

 

Le dimanche matin démarre par les finales 1 des Promo-Découverte A et B, des 125 et des 500 Cup. Ensuite, les consolantes des 1000 et 600 PROMO permettent de qualifier les 8 premiers pilotes pour compléter les grilles des finales

 

La matinée est close sur une pointe de nostalgie avec les deux finales d'anciennes.

Jean-Paul Lecointe (Kawasaki 350 #151) devance Patrick Banfield (Kawasaki open évolution #162) et Christian Vite (Ducati 750 #73) pour les POSTCLASSIC.

En VMA CLASSIC, Steve Perlinski creuse le trou sur sa Norton 750 (#22), suivi à 20 et 24 secondes par Christophe Huet en Honda 500 (#100) et la Paton 650 de Kurt Weber (#8).

 

L'après midi s'ouvre sur la seconde finale des 125 et un trio de tête identique à celui du matin. Robin Anne (#17) termine premier (second le matin) suivi de Hugo Casadesus (#20) (vainqueur en finale 1). Le podium est complété par Julian Loison (#67) qui garde sa position de troisième du matin.

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En 125, les jeunes attaquent fort,
parfois trop fort !

 

 

 

 

En Protwin, Ludovic Loeul (KTM RC8R #100) conforte son avance au classement général en passant le premier la ligne d'arrivée. 14 secondes derrière, Patrick Pécourt (Ducati 1098 R #20) est conforme à son positionnement au général. Enfin, la troisième marche est dévolue à Nicolas Lacroix (Aprilia RSV 1000 #24) qui réalise ainsi son premier podium.

 

Erwan Quellet (Kawasaki #53) fait le Holeshot et 4 pilotes de queue de peloton chutent. La course est stoppée au second tour après un carambolage au "Chemin aux bœufs". 7 pilotes sont à terre et 2 repartent en ambulance.

Au second départ, Julien Pilot (Yamaha #16) prend la tête et renforce sa qualité de leader de la catégorie. Le podium est déjà défini dans le premier tour. Erwan Quellet (Kawasaki #53) mène la chasse en trainant Thibaut Bertin (Yamaha # 134) dans son sillage. Ce dernier prend la seconde place pour deux tours mais doit la re-concéder. A l'arrivée, Quellet est à 5,2 secondes de Pilot et Bertin à moins de 3 dixièmes derrière !

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Mais où vont-ils donc comme ça,
ces fous furieux ?

 

 

 

 

La quarantaine de jeunes loups (par l'expérience, mais pas toujours par l'âge) de la PROMO-DECOUVERTE groupe A bouclent les 11 tours à des rythmes très variés. Les 1000cc sont favorisées sur le rapide circuit Bugatti, mais nombre de pilotes en 600 restent dans le top 10.

Dès le départ, Fabien Assemat ( Kawasaki #64) prend la tête devant Sébastien Loyez (Yamaha #89) et Anthony Monteil (Kawasaki # 90). Les deux premiers mènent un train d'enfer et creusent rapidement l'écart. Au cinquième tour, Monteil lâche prise au profit de Romuald Truffier (BMW #62). Le trio de tête ne change plus. Assemat devance Loyez de 6 secondes et ce duo relègue Truffier à … 28 secondes.

 

Pour la seconde finale 500CUP, Frédéric Besson (Honda #51) prend la tête mais passe second au deuxième tour. Thibaud Doutre (Honda #86) lui ravit cette place pour ne plus la lâcher. Besson se bat avec Aurèlien Chevalier (Honda #8) et ces deux compétiteurs alternent les deuxième et troisième places. Dans le dernier tour, Besson prend le meilleur de 2 dixièmes sur Chevalier.

 

Dès le départ de la finale PROMO-DECOUVERTE groupe B, Guillaume Fouassier (Suzuki #98) prend la tête. Au sixième tour il laisse passer Dorian Combes (Yamaha #76) et Jonathan Marandoni (Kawasaki #53). La Suzuki refait son retard, passe en seconde position au dixième tour pour terminer à 6 dixièmes de la Yamaha de Combes. Quant à Morandini, il finit à près de 6 secondes du vainqueur.

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Départ d'une meute. Ça se bouscule au portillon !

 

Cet épisode de la cité Mancelle se termine en apothéose par la finale des 1000 PROMOSPORT sous un ciel menaçant qui laisse néanmoins les pilotes tranquilles pour leurs 15 tours de piste.

Le pole-man, Charles Geers peine à maîtriser la puissance de la BMW (#59), part en wheeling et laisse deux concurrents le doubler. Cette bévue est vite rétablie et il fait le holeshot à la Dunlop.

Au quatrième tour, le leader de la catégorie, Claude Lucas (Kawasaki #67) passe en tête et la garde deux tours, talonné par Geers qui reprend le commandement au septième tour pour ne plus le lâcher. Lucas finit à seulement 4 dixièmes et la troisième place du podium revient à Jérome Danton (Kawasaki #3) à près de 9 secondes. Ces deux compères avaient vraiment fait le trou !

 

 

Je repars en fin d'après midi vers l'est, pour une étape parisienne avant de rejoindre mes kayakistes à Metz pour les championnats de France ...

 

 

 

 

 

Tous les résultats :

 

Résultats et classements VMA

 

Résultats et classements FFM

 

 

Doute et euphorie, déceptions et joies,
des sentiments contradictoires
que nous vivons au sein de deux teams.

 

Tout d'abord chez les novices de la PROMO-DECOUVERTE.

Le team MC19 (Moto-Club Meymacois) aligne 3 pilotes débutants. Depuis le début de la saison, ils se forgent une expérience, souvent dans la difficulté. Pour cet épisode Sarthois, le Moto-Club loue un box et offre à ses jeunes un peu plus de confort et de support. La bonne humeur est de mise jusqu'au retour de Aurélien Jacquemard (Kawasaki #119) moteur cassé lors des essais chronos ! ! !

Mais Aurélien aide ses deux partenaires Yannick Leygnac (Suzuki #81) et Gregory Le Corre (Kawasaki # 115) qui ont le bonheur d'être qualifiés en finale A, bien qu'en fin de grille. Ils se font plaisir et remontent au classement pour terminer 30ème et 31ème. Ils rentrent fatigués mais heureux, satisfaits des progrès accumulés et conscients de la marge de progression qui s'ouvre à eux.

 

Les Meymacois à l'oeuvre,
dans le box, en prè-grille ou sur la piste :

 

 

 

 

A l'autre bout du paddock, l'ambiance est plus feutrée dans le box BMW des motos #59 et #81 de Charles Geers et Cédric Fiévet.

Charles est déjà aguerri. Il participe, entre autre, aux 24 heures du Mans et au Bol d'Or. Néanmoins son début de saison est catastrophique. Les trois premières étapes cumulent les ennuis mécaniques et ne permettent pas de trouver les bonnes solutions pour optimiser la puissance sans détruire les pneus.

A Magny-Cours, la solution concoctée avec Pierre de EMC offre la première victoire suivie d'une magnifique seconde place à Pau.

L'homme a retrouvé confiance dans la machine, mais aussi et surtout en lui. Le doute, pernicieux, s'insérait lentement mais sûrement.

La tension décroît légèrement après la pôle position obtenue en qualifs, mais remonte à l'approche de la finale. Le carambolage des 600 est perçu difficilement par Charles qui redoute ce type de scénario. De plus, le ciel se couvre et l'issue météo est incertaine pour la dernière finale.

Cette accumulation se traduit lors du démarrage … sur la roue arrière.

Mais l'artiste reprend instantanément la maîtrise de la machine et de la course et gère son combat avec brio, jusqu'à l'arrivée victorieuse et l'explosion de joie de toute l'équipe qui relâche enfin toute la pression emmagasinée.

 

 

 

Les artisans de la victoire méritée de Charles Geers :

 

 

PHOTOS : 80% Joël Delneufcourt et 20% Div19 ! ! !

 

 

 


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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 10:31

Après les bons moments passés au Gaschney avec les anciennes, la semaine Messine est sans moto. Travaux et balades avec Serge sous un temps magnifique et pas trop chaud. Mais la météo nous taquine et nous annonce une forte dégradation pour le week-end. Cela ne calme pas vraiment notre ardeur a rejoindre les Vosges pour assister à une compétition d'un tout autre genre, mais toujours avec des deux roues motorisés.

Jean-Pierre de la FFMC 57 nous retrouvent sur place et c'est l'occasion de faire plus ample connaissance avec lui. Nous nous sommes rapidement croisés à plusieurs reprises sur Metz et particulièrement lors de la finale du tour de France de HMS - (Handicap Motard Solidarité).



Le col de grosse Pierre (955 m.) au dessus de La Bresse (88) est encore bien calme, mais l'infrastructure des parkings est en place. En nous enfonçant dans la végétation Vosgienne, quelques rugissements de moteurs nous parviennent. Après 5 minutes de marche, nous voici sur le site du Moutier des Fées qui accueille cette 21ème édition de la Montée impossible de La Bresse. Cette compétition doit se dérouler demain avec une soixantaine de pilotes venant des U.S.A., Suisse, Allemagne, Pays Bas, Pologne et... de France.

Cette discipline du sport moto très spectaculaire mais finalement peu dangereuse, consiste à franchir une pente pouvant atteindre plus de 100%. Le Hill-climbing, nom originel de la montée impossible fut créé par les américains au début du siècle dernier, et s'est expatrié en Europe dans les années 80.

Le paddock est installé à flanc de montagne, au pied de la fameuse et vertigineuse montée, encore relativement verdoyante. Les opérations de contrôle technique se déroulent sous les sapins . Chaque équipage se présente pour les vérifications d'usage, tant pour la machine que pour les équipements du pilote.

 

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Le haut de la piste, encore peu labouré !

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ce site est une ruche en pleine effervescence. Une armée de bénévoles, ils sont 230, s'active pour préparer la piste et ses abords, assurer toute la logistique (électricité, sonorisation, buvettes, …) pendant que les compétiteurs s'installent et peaufinent leurs engins. Les prévisions de visibilités sont tellement alarmantes que les organisateurs redoutent de ne pas pouvoir utiliser les mesures laser pour les distances parcourues. Ils anticipent en marquant les distances afin d'avoir éventuellement recours aux méthodes traditionnelles !



Nous profitons d'une météo encore clémente pour déambuler dans ce décor à la "Mad Max" transposé dans l'éclatante nature Vosgienne. En effet, toutes ces machines sont des prototypes et toutes les solutions techniques sont permises.

Dans les cadres plus ou moins standards, les motorisations sont multiples. Un ou deux moteurs, mono ou multi-cylindres parfois agrémentés de kit Nitrous. Le must régional réside dans le 4 cylindres Suzuki GSXR tronçonné et ramené à 3 cylindres ! ! !

Les bras oscillants sont tous rallongés, avec des longueurs variables, mais aussi des largeurs très différentes en fonction des choix de roues arrières. Celles-ci peuvent-être relativement étroites et munies d'épaisses écopes de caoutchouc ou, au contraire, très larges, lisses et bardées de boulons...

 

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Le contrôle technique en plein air
devant une assistance studieuse.

 

 

 

 

 

 

 

En fin d'après midi, les deux pilotes américains, Nick et Dusty BEER, ont le privilège de tester la piste afin de régler les matériels de prise de vue. Même pour ces stars de la spécialité, ce n'est pas évident. De la raquette de départ, la machine s'élance dans une première portion à la déclivité déjà impressionnante pour arriver, souvent après un saut, sur une partie plate avant de reprendre la montée qui se termine par un véritable mur. Les meilleurs de ces quelques essais se terminent au ¾ de la piste par la presque inévitable chute ! ! !

En fin de journée, nous redescendons au col pour nous restaurer et s'installer pour la nuit. Notre soirée est vivement animée par le TT de l'ile de Man car Jean-Pierre y était cette année. Nous partageons nos expériences sur ces moments fabuleux que nous avons vécu avec Serge et une joyeuse bande en 2007.

 

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Jean-Pierre et Serge
en mode détente totale
dans ce fabuleux décor.

 

 

 

 

 

 

La pluie arrive en fin de soirée et nous nous précipitons pour, enfin, monter nos tentes. Elle tombe toute la nuit avec de fortes rafales de vent. L'intérieur commence à détremper au petit matin et nous pousse à un lever précoce. Pour une fois je ne reste pas longtemps seul à attendre le réveil de mes acolytes !



Ce matin, ce déluge ne faiblit pas et la compétition démarre sous des trombes d'eau. Ici, pas de tour de chauffe et d'essais, c'est l'attaque directe de la difficile ascension. Deux motos et trois membres de la FFMC57 se joignent à nous pour cette journée, Sabine, Thierry et Gilles.

 

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Les Lorrains de la FFMC57 équipés pour cet épisode humide ! ! !

 

 

 

 

 

 

Le pilote se positionne au départ et se lance dès que la piste est libérée par les commissaires. Son classement dépendra de la position de la machine. Il est donc primordial d'aller le plus haut possible et de plaquer la moto au sol quand l'arrêt ou la chute est inévitable. Mais, vu l'angle de la pente, il est fréquent de voir redescendre de plusieurs mètres ces équipages …

Mais il faut aussi aller vite car, pour les rares qui passeront la ligne d'arrivée, le temps relevé sera déterminant pour le classement.

Deux manches se déroulent dans la matinée, ouvertes par les féminines, parfois particulièrement jeunes et graciles. Quel décalage avec ces montres mécaniques. La zone de départ se transforme rapidement en baignoire. Bottes et roues plongent dans un bain de boue qui est vigoureusement brassé à chaque démarrage. Les trajectoires évoluent en fonction de l'appréciation des pilotes qui suivent les montées du bord de la piste, mais aussi par rapport à l'évolution du relief. En effet, chaque passage transforme l'environnement. Des ornières se creusent, d'autres se comblent, les pièges se déplacent continuellement …

 

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Mathilde REMY,
la jeunesse féminine au gros cœur !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bénévoles, disposés le long de la piste se protègent des projections de terres et de pierres pour ensuite se précipiter dès la chute, relever la machine et aider le pilote à amorcer sa descente qui n'est pas beaucoup plus facile que la montée …



En début d'après midi, la pluie cesse et le soleil nous réchauffe a travers les nuages. L'environnement est féérique. La ville apparaît, tapie dans la vallée, entourée des montagnes dégageant des fumerolles brumeuses s'échappant d'une végétation aux multiples teintes vertes. Le contraste du sombre des sapins avec le clair des herbages est même parfois mis en valeur grâce à quelques tâches de lumière prodiguées par le soleil qui s'immisce dans les volutes célestes.

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Les nuées s'éloignent, les spectateurs se dévêtissent, l'environnement s'éclaircit.

 

 

 

 

 

 

 

Les deux dernières manches de cette édition se déroulent donc dans de meilleures conditions, surtout pour les spectateurs, car cela ne change pas beaucoup l'état de la piste détrempée. Néanmoins, de la terre est rapportée dans le plat intermédiaire qui s'était transformé en bourbier.

 

Quelques photos ...

 

 

 

Un grand bravo au MC La Bressaude,
le moto-club organisateur de cette magnifique épreuve.

 

Malgré une météo particulièrement exécrable,
ils ont fourni un superbe spectacle
et toutes les personnes rencontrées ont gardé le moral,
le sourire et la bonne humeur.



 

 









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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 09:57

Jeudi 7 juillet, il va falloir me propulser vers la Sologne pour rejoindre Serge qui m'attend. Nous devons repartir vers ses contrées du nord-est le lendemain, mais je suis dubitatif. Tenue pluie dans les soutes ou sur le dos ?

 

Depuis le matin, les averses se succèdent, mais les prévisions ne sont pas catastrophiques. J'espère bien prendre la bonne trouée… Mais en fin de matinée, je fini par me couvrir pour partir sous le crachin qui me tient compagnie, par intermittence, pendant plus de deux heures. Néanmoins, j'arrive sec et réchauffé chez Louis où nous passons une bonne soirée entre copains à raconter des âneries et refaire le monde.

 

Le vendredi nous remontons sur Metz. Je poursuis Serge dans sa voiture dans la traversée de la forêt Solognote et je me sens un peu plus en sécurité vis à vis des grands animaux qui pullulent dans ces contrées. Mais ce n'est qu'une vue de l'esprit. A la sortie des Landes il y a quelques semaines, le chevreuil s'est bien faufilé entre les deux motos … Lorsque l'univers boisé se dégage, je remonte la voiture et fait signe à mon ouvreur que je pars devant chercher notre petit déjeuner. Arrêt croissants en ville, et j'arrive sur les talons de Serge devant le château de Sully, dressé face la Loire. Un magnifique décor sous la lumière du petit jour pour ces agapes matinales. Dès la sortie de la ville je remonte une file de véhicules arrêtés par des travaux et pars en éclaireur. Ensuite, je gère mon avance en fonction des feux, des dépassements et de quelques envolées dans des séries de virages afin de m'octroyer des pauses cigarettes et ravitaillement de la machine. J'arrive avec une dizaine de minutes d'avance au lac du Der, lieu prévu pour notre arrêt casse-croute. Aux sandwichs préparés le matin, j'ajoute les religieuses achetées à Sully et péché mignon de Serge. Cet excellent repas champêtre associé à une courte nuit et une chaleur grandissante engendre un début de somnolence qui me pousse à m'arrêter aux environs de Toul. Un message à Serge pour qu'il ne s'inquiète pas et je le rejoint en meilleure forme à Metz.

 

 

Samedi matin, direction les Vosges après une rapide étape au Luxembourg pour des approvisionnements détaxés ! ! ! Nous sortons de Munster (68) pour emprunter la seule route qui nous mène à la station de ski du Gaschney, et nous sommes rapidement dans l'ambiance de ces courses de côte.

 

gulliver

 

 

 

 

 

Serge, le nain,
pose devant ce Gulliver
croisé au milieu
de la forêt Vosgiennes !

 

 

 

 

 

Panneaux annonçant la fermeture prochaine de cette voie, poste de départ où s'activent quelques bénévoles, puis les enchainements de virages bardés des protections nécessaires pour réduire les risques des pilotes et spectateurs. Au sommet, le paddock est une ruche en pleine effervescence. Les opérations de contrôle technique démarrées la veille se poursuivent dans la prévision des premiers essais qui vont commencer cet après midi.

 

Nous retrouvons avec plaisir quelques figures locales, à commencer par le président du MC de Munster, Jean-Marc Schickel, le "grand maitre" du contrôle, "Lapin", et des participants déjà rencontrés auparavant.

 

Cette compétition est la quatrième épreuve des huit que compte le championnat de France de montagne de motos anciennes (FFM). Mais c'est aussi une manche du championnat Suisse de motos anciennes (FHRM). Le plateau est donc fortement agrémenté de pilotes Suisses et Allemands d'où une communication pas toujours aisée !

 

Ce championnat de France est décomposé en 5 classes :

  • Classe Vintage de l'origine à 1949 ;

  • Classe Post-Vintage, de 1950 à 1969 ;

  • Classe Classic, de 1970 à 1979 ;

  • Classe Post-Classic, de 1980 à 1984 ;

  • Classe side-car Classic.

3 autres catégories participent au spectacle, les "Démonstrations", "Diesel" et "motos électriques".

 

L'ambiance est bon enfant. Nous déambulons dans le paddock et admirons toutes ces magnifiques machines prêtes et rutilantes ou parfois largement dévêtues pour permettre aux "sorciers de la mécanique" d'œuvrer aux derniers préparatifs. Des pôles se créent naturellement. Ici les Triumph anglaises se pressent sous un auvent. Là, les machines à cadres Martin sont alignées devant un barnum.

 

En début d'après midi, les premiers essais démarrent. Le processus est immuable :

  • Les accès sont bloqués, en haut et en bas.

  • Le directeur de course remonte le tracé derrière les visiteurs qui profitent de cette ouverture temporaire. Il vérifie ainsi le bon respect des procédures.

  • Les pilotes de la session en cours qui attendent en haut sont lâchés afin qu'ils aillent se positionner au pied de la côte et le directeur de course ferme ce défilé.

  • A son arrivée en bas, le ballet des départs peut prendre effet. Un à un les pilotes viennent se positionner sur la ligne, la machine retenue par un sabot.

  • Le feu passe au vert et il peut s'élancer pour son ascension, son suivant prenant sa place pour un départ toutes les trente secondes.

 

Chaque compétiteur s'engage alors dans ses essais libres puis chronométrés. La météo, incertaine dans ses prévisions, nous octroie ses faveurs. Tout au long de l'après midi, les quelques gouttes de pluie se glissant dans les rayons de soleil ne sont pas dérangeantes. Seule la dernière séance se déroule sous l'averse et sur une chaussée devenue plus contraignante et hasardeuse. Certain, comme une Suzuki RG 500 en feront les frais. Si la machine rentre quelque peu abimée, mais sur ses roues, son pilote, lui s'en tire moins bien et part en ambulance se faire réparer une clavicule et un bras. Même avec des anciennes, la chasse au chrono est belle et bien là ...

 

Les ondées ne rafraichissent pas l'atmosphère et l'ambiance va bon train sous les barnum et devant le bar. Chacun s'invective sur des mélodies plus ou moins gutturales suivant les nationalités, tout à la joie de se retrouver et de partager ces moments. Les spécialités locales, et entre autres les tartes flambées et la bières, sont servis avec régularité et participent à cette chaude ambiance.

 

Et pour animer tout cela, l'excellent groupe de rock YATO est à la manœuvre. Une programmation variée et jouée par des virtuoses qui en plus semblent s'amuser tant de leur jeux de scène que par le feu qu'ils distillent dans l'assistance. Rapidement la piste s'avère trop petite et les spectateurs des premiers rangs doivent promptement refluer lorsque les danseurs s'octroient un peu plus d'espace en repliant bancs et tables … Le meilleur signe donné à ces quatre musiciens qui enchainent avec entrain et passion morceaux sur morceaux ! ! !

yato

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos quatres musiciens à l'oeuvre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une courte nuit, le paddock se réveille doucement d'abord puis plus fermement avec les chants mêlés des 2 et 4 temps qui s'ébrouent avant de repartir vers de nouvelles séances d'essais chronométrées.

 

L'ambiance familiale est toujours de mise et le plus bel exemple est probablement donné par cette famille originaire d'Allemagne, les Langenberger. Le papa, Peter, pilote une Ducati M1 (#656). La maman, Sabine, et la fille de 16 ans, Nina, emmènent avec brio chacune sa Benelli (250 et 125 cc - # 603 et 605).

 

La matinée débute par les derniers essais chronométrés. La piste est séchante pour les premiers passages mais le soleil aidé d'une légère brise améliore rapidement les conditions de roulage. Néanmoins les prévision météo sont alarmistes et l'organisation bouleverse son programme et avance la première manche de course à cette fin de matinée. Excellente idée puisque les derniers passages se réalisent sous les premières gouttes …

 

Le déjeuner est largement arrosé par le déluge qui s'abat en même temps que le brouillard. Heureusement, cet épisode ne dure pas et la seconde manche peut débuter vers 14H30 dans de bonnes conditions, la chaussée ayant à nouveau séchée.

 

Nous retournons vers Metz avec quelques averses puis sous un soleil dont l'ardeur engendre une certaine somnolence ..., et nous allons pouvoir reprendre nos promenades pédestres dans et autour de la ville ! ! !

 

metz

 

Encore bravo à l'équipe du NMC Munster et à tous les bénévoles qui œuvrent sans compter pour la réussite de cette magnifique manifestation.

Merci pour tous ces moments conviviaux de partage teintés de la nostalgie de nos jeunes années (et d'avant aussi tout de même !).

 

 

 

 

 

 

Pour les puristes ou les curieux, liste des principales machines présentes sur les photos :

 

SOLOS

Modèle

Cylindrée

Année

113

NSU OSL 501

497

1938

504

Gilera Saturno Comp.

500

1946

726

Ducati Desmo

250

 

526

Ducati Desmo

350

1971

720

Honda Cadre Egli

 

 

631

Rickmann Trident

750

1973

635

Triumph Trident

750

1975

111

Gilera Saturno

500

1944

634

Laverda Formula

500

1978

625

Benelli 500 SC

500

1976

653

Honda RC 500/4

799

1967

623

Kawasaki 1000R

1000

1983

649

Yamaha DS6

246

1970

656

Ducati M1 Corse

248

1964

603

Benelli 2C

250

1969

605

Benelli 2C

125

1969

718

Suzuki RG

500

1986

551

Egli Honda

750

1974

526

Ducati Desmo

350

1971

562

Ducati

450

1969

577

Honda CB 500 Four

500

1971

555

Moto Morini Sport

500

1976

558

BSA DBD 34 Gold Star

500

1958

514

Scott TT

500

1929

513

Condor

 

 

512

Motosacoche A50

500

1928

507

Gilera Saturno comp.

500

1946

557

Egli Vincent

1000

 

541

Benelli Corsa

250

1976

614

Mezi Benelli

250

1969

622

Ducati Corsa

350

1969

629

Martin Suzuki

1000

1979

638

Honda Daytona

750

1970

646

Ducati 750S

860

1973

630

Yamaha RDLC 4L1

250

1980

685

Suzuki GSXR

750

1985

539

Suzuki

250

1968

549

Suzuki TR 250

250

1969

556

EMC Suzuki T500

500

1969

575

Kawasaki H1

500

1971

580

Benelli Quattro

500

1974

607

Royal Enfield Bullet

500

1952

608

Aermacchi Ala Verde

250

1962

612

Ducati MK3

350

1969

617

Ducati 175 S

175

1957

621

Ducati Pantah

600

1964

628

BSA B34 GS

500

1958

632

Suzuki GT

245

1978

640

Benelli Quattro

499

1976

650

MV Agusta

124

1969

SIDES

670

BMW Imseppi

750

1970

624

Trolliet Kawasaki H2R

750

1972

673

BMW Kneeler

500

1965

672

C. Krajka Guzzi Kneeler

948

1969

675

BMW Hartmann

1000

1974

971

Honda 750 Four

750

1973

677

Honda

600

1981

626

BMW Basset

1000

1974

602

Colania – Yamaha

350

1968

603

Suzuki GT

750

1972

607

Suzuki T500

500

1970

609

BMW Kneeler

1000

1972

612

Triumph MCM Bonneville

750

1967

615

Schär-Cat Yamaha

350

1973

 

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 16:00

Lors de la fabuleuse victoire de Charles Geers à Magny-Cours, j'étais en ligne fréquemment avec Jean-Marie dit Blanco. Outre son attachement à ce pilote et les résultats que je transmettais, nous préparions notre rencontre du week-end suivant pour valider un important projet en cours.

 

Je passe donc deux jours à Bort après mon retour de Sologne pour repartir ce jeudi 23 juin dans un matin frais au ciel chargé. Je dois récupérer Ulrich en route pour rejoindre Agen dans la journée. Vu les prévisions météo, nous n'avons pas de point fixe convenu. Si le temps le permet, Ulrich aimerait faire quelques virolos ensemble et nous nous retrouverons vers Mazamet, sinon il continuera l'autoroute et nous nous retrouverons entre Toulouse et Agen.

 

Aurillac, Maurs, la vallée de la Célé, Figeac, la moto ronronne, virevolte, se joue des traces humides, perce les bancs de brume et évite les grains … du ciel comme ceux du sol que sont les gravillons !

 

Message téléphonique. Ulrich continue directement sur Toulouse. Je revois mon trajet et oblique vers Cahors. Quelques kilomètres après la sortie de la ville, un panneau m'interpelle : "Cahors par la vallée de la Célé". Tiens, je ne connais pas, la météo se maintient à peu près même s'il ne fait pas très chaud et je suis dans les temps. Demi tour et changement d'itinéraire particulièrement agréable. Contrairement à la D653 traditionnelle, les risques d'excès de vitesse sont réduits. La route est plus étroite et serpente joyeusement au gré des caprices géologiques rencontrés par la rivière. Je retrouve la vallée du Lot en face de Saint Cirq-Lapopie ainsi qu'un soleil plus franc.

 

st-cirq

 

 

 

 

Saint Cirq surplombe
les majestueux lacets
du Lot.

 

 

 

 

 

Peu avant Cahors, un bar restaurant idéalement placé me tend les bras. Voilà qui répond à mon envie d'un bon café bien chaud. Sur le parking, une moto et un side, mais pas de trace de motards en terrasse. Étonnant. L'explication, déjà présente sur la devanture non lue qui annonce le "Side Bike Café" apparaît dès l'entrée dans l'établissement. Photo et déco assoient l'ambiance moto et rock. Les tous nouveaux propriétaires affichent nettement leur passion. En discutant, je propose un petit coup de main pour ce démarrage. En effet, notre objectif du week-end réside dans la finalisation du site "Étape Motarde" en cours de gestation depuis quelques mois. Je vais proposer une insertion à mes collègues.

 

Un nouveau message de Ulrich propose de se retrouver directement à la sortie de l'autoroute à Agen. Changement de programme et je pars vers l'ouest au détriment du sud, vers Tournon d'Agenais puis Agen et traverse quelques épisodes pluvieux. Pause au péage, sous le soleil, mais un message m'apprend que j'ai une petite heure d'attente. Je file donc alléger Div'4 chez Blanco et l'engager à dépoussiérer son ZR7 Kawasaki. La R1 récupérée, nous remontons chez Jean-Marie pour attaquer nos séances de travail, délurées mais constructives.

 

Le vendredi soir, nous avons bien avancé. Ulrich, notre Grand-Maître de la technique a couvert des pages de notes et semble inquiet de la masse de travail à attaquer dès son retour, mais motivé par les plans qui se dessinent de plus en plus précisément. Si nos discussions sont parfois endiablées, nous sommes en accord total sur la volonté de ne pas créer exclusivement un nième portail sur le net, mais un site communautaire largement ouvert sur le concret. De plus, nous tenons à ce que cette démarche reste associative et s'appuie sur les valeurs d'entraide et de partage. Une gageure basée sur l'hypothèse que de nombreux motards nous rejoindrons pour faire vivre cette base de données ET les actions et animations à promouvoir dans cette démarche …

 

Le samedi, nous joignons l'utile à l'agréable. Les trois motos s'ébrouent gentiment pour partir à l'assaut des Pyrénées. Un bien sympathique repas nous permet de valider une nouvelle "Étape Motarde" en pays Basque, Les Fontaines Fleuries. Une escapade en Espagne pour quelques achats détaxés et une descente cuisante dans le four des Landes pour rejoindre l'épouse de Jean-Marie, Marianne.

 

fontaines2

 

 

 

 

 

 

La Kawa en tenue camouflage dans les feuillages surveille Ulrich devant notre nouvelle étape.

 

 

 

 

 

 


 

Ulrich repart le dimanche matin, appelé par ses obligations familiales de tout nouveau Papa (pour la seconde fois), pendant que le trio restant profite du soleil brûlant et de l'eau rafraîchissante des magnifiques plages Landaises. Au couchant, les deux motos partent en chasse de la voiture de Marianne qui court devant. Blanco ouvre la route. Il connaît l'environnement et son éclairage est bien meilleur que celui de la Div. Entre deux virages, ses appels de stop attirent mon attention sur un panneau annonçant des gravillons et je relâche immédiatement la poignée d'accélérateur. Un trait fauve se faufile dans mon faisceau. Image tellement fugace que je n'ai pas le temps de réagir. Le chevreuil est passé sans encombres entre les deux motos et je soupire d'aise face à cet heureux coup du sort … nous dépassons tout de même la voiture dans les tous derniers kilomètres.

 

 

Lundi, je remonte vers le Limousin, d'abord en dilettante puis plus rapidement. La chaleur devient suffocante. Un détour par les montagnes permet de retrouver un air plus respirable et la fraîcheur de la maison est bienvenue. Il me reste une petite semaine pour préparer mon départ vers le nord-est et mon pèlerinage Vosgien de motos anciennes et de prototypes propres à escalader les montagnes ...


montagne

Il fait encore chaud vers le Puy Mary, mais l'air est plus respirable ...

 

 

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 14:21

Semaine du 13 juin, voyage éclair en région parisienne. J'en profite pour m'occuper un peu de Maxime, voir rapidement mon fils, rendre de brèves visites chez Falco et Dragon (pseudos de Pascal et Christophe) puis terminer chez mon pote Jacques dans le 77.

Vendredi matin, départ pour Magny-Cours où se déroule le 4ème round des Coupes de France PROMOSPORT. Je dois y retrouver les 2 pilotes du team MC 19, Aurélien et Yannick ainsi que l'équipe de Charles Geers. Ces deux équipes ont soif de revanche. Lors de la dernière manche de Croix en Ternois à laquelle je n'ai pas pu assister, les Meymacois ont eu de graves problèmes de logistique et Charles est resté scotché sur la ligne de départ dans sa position de pole-man. Puce du démarreur de la BMW inopérante ! ! !

 

A la sortie de la forêt de Fontainebleau, des appels de phare m'appellent à la prudence. Un break bien camouflé nous attendait à la sortie du bois. 45€ d'économie !

Pouilly, il est temps de faire une pause … café, pas vin blanc. Une quinzaine de motos est à l'arrêt. Que des Kawa et essentiellement des ER6, étonnant. En saluant le petit groupe en pause pique nique, je découvre qu'ils se rendent sur mon terrain de jeux de La Bourboule pour les K-Days. Je leur donne quelques infos sur les routes de la région, et particulièrement sur la D36 et son circuit de course de côte. Nous parlons aussi de Dédé, fan de Versys et particulièrement friand des routes de ma région. Ensemble, nous espérons que la météo, dont les prévisions ne sont pas roses, nous laissera quelques moments de répit ! ! !

 

Dès mon arrivée dans l'enceinte du circuit, je rencontre Gégé, le Papa mécano de Charles Geers vite rejoint par Joël le polyvalent (logistique, aide mécano ou photographe suivant les moments !). Nous évoquons la grosse galère de Croix en Ternois, la déception en résultant, mais aussi les meilleures perspectives pour ce week-end. En effet, Charles maîtrise parfaitement et apprécie ce circuit, il vient d'y faire le Bol d'Or. D'autre part, les solutions techniques mises en œuvre avec Pierre de offrent des retours particulièrement positifs sur les premiers essais. Deux grandes inconnues subsistent néanmoins. La météo et la fiabilité matérielle. Les multiples écueils à répétition rencontrés avec la machine depuis le début de la saison engendrent à l'équipe et particulièrement à Charles et Gégé une lourde appréhension.

pierre

 

 

 

 

 

 

 

Pierre, le grand sorcier EMC pose fièrement entre les deux BMW.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sitôt installé, j'abandonne les nordistes pour aller prendre des nouvelles des Corréziens du team MC19. Changement de décor. Au fin fond du paddock les deux pilotes remplissent toutes les fonctions : chauffeur, mécano, cuisinier, administratif, logisticien … sans autre support que Marie-Line, la compagne de Yan. Heureusement, quelques membres du Moto-Club Meymacois et de la famille doivent venir prêter main forte au cours du week-end. L'apprentissage de cette première saison de piste est particulièrement difficile, mais fort complet !

 

La matinée du samedi débute sous le soleil mais dans une atmosphère fraîche et humide pour les essais qualificatifs chronométrés des 500 CUP, 600 et 1000 entrecoupés par les séances d'anciennes, POSTCLASSIC, CLASSIC et VINTAGE. Toutes les 20 minutes, les sons changent, mais l'environnement aussi, au gré des averses. Charles fait le 8ème temps de la série 1. En soi, cette place n'est pas glorieuse en regard des capacités et prétentions, mais l'équipe est confiante. Le pilote est serein, les réglages se peaufinent et, surtout, les pneus ne sont plus détruits. La puissance de la machine et la science du pilotage peuvent donc maintenant être optimisées avec ces nouveaux matériels qui semblent mieux adaptés.

 

En début d'après midi, les PROMO-DECOUVERTE font leur show sur une piste détrempée. De la , je surveille les deux motos jaunes des Meymacois. La #119 d' Auré est en perdition à chaque sortie de la chicane qui commande la ligne droite des stands. L'arrière se dérobe et le jeune équilibriste use de tout son art pour rester sur ses deux roues … Par contre, son coéquipier Yan sur la Suzuki #81 a dû avoir le temps de chausser des pneus pluie. Sa monture bouge peu et il se permet des accélérations beaucoup plus franches. Auré arrête sa séance en cours pour éviter une chute plus que probable pendant que Yan réalise une amélioration régulière de ses temps pour finir dix places devant la #119. A l'arrivée, j'avalise le choix d'Aurélien. Outre le fait d'éviter de prendre des risques inconsidérés pour lui et sa machine, il a pris soin de mon stress grandissant à chacun de ses passages acrobatiques. Quant à Yannick, je le traite de fou-furieux lorsque je découvre qu'il était en pneus standards. Mais il a la banane et exprime sa joie des bons moments qu'il vient de vivre ! ! ! Pas très clair ce gars là …, ou nous n'avons pas les mêmes appréhensions. Enfin, le moral de l'équipe est au beau fixe et les renforts attendus sont à pied d'œuvre. De plus, Auré peut me taquiner en constatant que même pour évoluer sur le paddock, j'utilise mes clignotants. Un réflexe profondément ancré !

 

Ensuite, s'enchaînent les deux séries de demi finales 600 PROMO puis la finale 1 des VMA POSTCLASSIC, que je n'observe pas. En effet, nous sommes le 18 juin et dans toute la France, les usagers de la route protestent contre la politique répressive et financière d'une soi-disant Sécurité Routière rebaptisée Sécurité RENTIERE ! ! ! Je m'associe au mouvement, après ma lettre ouverte aux politiques, en rejoignant le cortège de Nevers organisé à l'initiative de la FFMC. Comme dans de nombreuses villes, l'affluence marque un record, et les responsables locaux sont d'autant plus agréablement étonnés que la météo capricieuse n'était pas un facteur de mobilisation. Je fais le tour de ville dans le cortège et valide l'étonnement des badauds, mais aussi leur enthousiasme nous poussant dans cette démarche. Il me semble qu'un des messages de la FFMC "1 motard = 1 voix" soit peu crédible et qu'il faille le traduire par "1 motard = 1 + N voix" ! ! ! par contre, je ne participe pas au rassemblement qui suit car je veux être de retour sur le circuit pour les deux demi finales 1000 PROMO.

ffmc58

Plus de 1000 motos à Nevers, selon les organisateurs qui n'en reviennent pas.
Le cortège est parti depuis une dizaine de minutes, il en arrive toujours,
et nous mettrons plus de vingt minutes à nous ébranler en queue de convoi ! ! !

 

Dans la première, Charles arrive 8ème mais relativement serein. Il ressent bien la machine et les conciliabules avec Gégé et Pierre (EMC) semblent déboucher sur de nouveaux réglages. Si ce trio paraît tendu et intensément appliqué, il n'en demeure pas moins assez paisible et confiant. Gégé se met au boulot pendant que Françoise (la Maman de Charles), Joël et moi partons faire quelques emplettes pour approvisionner le team et les Meymacois. Encore un bon délire au supermarché local.

 

Lorsque nous rentrons, les courses sont terminées et je passe un moment dans le fond du paddock avec les parents de Yan, Ricou et son épouse venus rejoindre l'équipe des jaunes. L'ambiance est bonne malgré les interrogations vis à vis du temps. Comme ils n'ont pas de roues de rechange ni de mécano, ils doivent largement anticiper un changement de pneu, et cet exercice est assez aléatoire avec le régime d'averses à répétition que nous subissons. De retour chez les nordistes du team S-PASS Moto Racing, je dois me fâcher avec Françoise pour prendre ma part aux préparatifs du repas. Je dois lui faire peur puisqu'elle daigne abandonner ses fonctions pour aller promener ses chiens …

 

La soirée est particulièrement détendue et joyeuse. Les invectives fusent d'un box à l'autre et les chahuts dégénèrent dans de furieuses crises de rire. Une ambiance radicalement opposée à celle de la journée, plus studieuse sans pourtant être triste, loin de là.

voisins

 

 

 

 

 

La joyeuse équipe, voisine de box. Aussi déjantée que nous,

et engendrant des réparties désopilantes !

 

 

 

 

 

La mise en route du dimanche matin se vit sous les mélodies des 3 premières finales d'anciennes. Les grondements sourds et puissants des gros mono ou bi-cylindres se démarquent des trilles vivaces et aiguës des deux temps rageurs. Une autre époque …, mais des empoignades bien présentes. C'est ensuite la consolante 600 PROMO puis la finale 1 PROMO-DECOUVERTE au cours de laquelle les pilotes aux motos jaunes font des exploits. Dès le premier tour, Auré commence sa remontée pour faire les 4 derniers passages à la dixième place. Yannick reste à sa place les trois premiers tours puis débute une remontée efficace jusqu'à la 17ème position. Il est le dernier dans le tour des vainqueurs, les 23 pilotes suivants prenant 1 tour ! ! ! La matinée se termine par la consolante 1000 PROMO.

 

Dans le clan Meymacois, l'humeur est joyeuse et nous délirons gaiement avec des pilotes en pleine euphorie, très satisfait de leurs résultats. L'entourage n'est pas en reste et participe activement à cette séance de décompression.

 

Après ces excellents moments, je retourne au box des BMW, dans une ambiance beaucoup plus studieuse. Gégé, inlassablement, bichonne la #59 pendant que Pascal fait de même avec la #80. Pendant ce temps, la ronde des finales se poursuit. Les POSTCLASSIC, 500 CUP et CLASSIC.

papy

 

 

 

 

 

Dans mon rôle de "Papy-G.O." avec les fils de Cédric.

Ils doivent comprendre pourquoi mes neveux m'appelle "Tonton Barjot" !

 

 

 

 

 

 

Dans le box, la pression monte doucement mais inexorablement. Les pneus sont au chaud sous leurs couvertures, les dernières vérifications des machines se poursuivent, les pilotes s'équipent et se concentrent, les éléments de panneautage sont installés, le matériel de pré-grille est contrôlé. 15H30, les pilotes enfourchent les machines et vont se positionner pour le prochain départ de la finale des 1000 PROMO. L'équipe suit avec les béquilles et le matériel. Dans la zone d'attente, les pneus sont remis au chaud. Les couvertures chauffantes sont alimentées par un groupe électrogène et Charles entame un ultime conciliabule avec Pierre et Gégé. La stratégie est définitivement arrêtée et révisée.

 

Par lignes, aux ordres du starter, les machines giclent dans la pite-lane et s'engouffrent sur le circuit pour le tour de formation puis se positionne sur la ligne de départ en fonction des places acquises lors des qualifications. Nouveau départ par ligne pour le tour de chauffe. Les motos s'alignent à nouveau, les feux passent au vert et le grondement des moteurs poussés dans leurs retranchement explose, les vibrations prennent aux tripes, la tension est au paroxysme. Charles est bien parti de sa 8ème place. Tous les regards se tournent vers la grande courbe, un gauche rapide théâtre de nombre de sorties. Le paquet passe sans encombres et le bruit sourd décroît rapidement. Quelques très longues dizaines de secondes plus tard, il reprend de la vigueur à l'approche de la chicane d'Imola puis de la courbe à droite du château d'eau. L'accroissement de ce son est complété par la vision fugace de ces flèches multicolores et forcenées qui plongent vers le puissant freinage du virage à droite du Lycée. Encore une chicane et c'est la folle accélération de la ligne droite des stands. Les poumons se bloquent, les souffles sont suspendus.

 

2 Kawa passent en tête. La #15 de Nicolas Salchaud et la #67 de Claude Lucas, le leader de cette catégorie. Charles a repris une place et passe devant nous en 7ème position. Il semble à l'aise et les sourires se dessinent pendant que la pression baisse d'un tout petit cran. Au second passage, il pointe 5ème et au troisième, 3ème dans la roue de Nicolas Salchaud alors que Claude Lucas s'échappe en tête. Au cinquième tour il passe la #15 et entame sa remontée sur la #67 qui a pris le large. En deux tours, Charles refait son retard et passe son copain et néanmoins adversaire Nicolas.

 

Au bord de la piste, peu de paroles, mais les regards échangés en disent long. Notre pilote à l'air particulièrement à l'aise et la moto en grande forme. L'espoir grandit, mais l'appréhension aussi. Nous ne sommes pas encore à la moitié de la course et la somme des avatars vécus sur les 3 premières manches est bien en mémoire …

 

Au 9ème et dernier passage en tête, la joie explose au milieu des accolades et des soupirs de soulagement. Nous devinons le sourire sous le casque rouge et blanc. La #15 n'a pas lâché prise et pointe à 1,63 seconde. Par contre ce duo a fait le trou. Les suivants, emmenés par la #67, sont à plus de 12 secondes ! ! !

Première victoire de Charles sur une BMW. Première victoire de BMW en PROMOSPORT, mettant un terme à l'hégémonie des Kawasaki (les 7 suivantes sont des Kawa). Consécration de la science de Pierre et de ses solutions EMC.

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Mathieu dans ses œuvres.

Un jeune nordiste en 600 avec lequel j'ai quelques discussions ...

 

 

 

 

 

Je ne vois pas la finale des PROCLASSIC. Accueil de Charles à l'arrivée et superbe vision de son sourire lorsqu'il quitte son casque. Cette joie et cette satisfaction sont partagés avec les deux autres artisans majeurs de cette victoire, Gégé et Pierre. Joël nous rejoint après avoir pris des photos sur la piste, complètement bouleversé et béat de plaisir. Avant la montée vers le podium, je lâche l'appareil photo pour féliciter notre héros. Avec son grand sourire, il me glisse : " Ça fait du bien. Je doutais vraiment de la machine, mais je commençais à douter de moi aussi " … Sur sa plus haute marche, mais aussi, sûrement sur son petit nuage, Charles exprime sa reconnaissance à son entourage et particulièrement à Pierre et EMC pour les solutions radicalement performantes mises en œuvre.

 

Pendant que la machine part vers le contrôle technique, je me précipite à nouveau vers la piste. La journée n'est pas finie et mes deux Meymacois ont encore 11 tours à faire pour cette dernière finale des PROMO-DECOUVERTE.

Le départ est un peu moins tonitruant que ce matin (tout est relatif, car ils se jettent tout de même sans vergogne dans la mêlée). Auré perd 6 places au 1er tour puis une au suivant, mais en reprend 3 au troisième, alors que Yan conserve sa position. Au fil des tours, ils améliorent leur forme et confortent leur remontée inexorable. Avec Marie-Line, nous suivons ces progrès, scrutons les écrans à chaque passage et attendons avec impatience la fin de ce round. Ils profitent du dernier tour pour un dernier dépassement chacun qui leur permet d'assurer les mêmes positions que ce matin, 10ème et 17ème. Lorsqu'ils rentrent dans la voie des stands, ils n'ont pas besoin de s'exprimer pour partager leur joie. Les yeux pétillants laissent deviner les larges sourires sous les casques !

 

Je retourne vers le box pour aider Françoise et Joël à démonter, plier et ranger le box en jetant des coups d'œil sur la piste où les VINTAGE clôturent la journée. Mais nous ne pouvons pas charger le camion tant que la moto n'est pas rentrée du contrôle. Or, cette procédure s'annonce particulièrement longue puisque les officiants mènent leur mission jusqu'au déculassage de la machine ! ! !

 

Je profite de cette attente pour rejoindre les "jaunes" occupés à savourer leur finale tout en rangeant leur matériel. Quel plaisir de partager ces moments magiques. Je reste trop longtemps avec eux et constate à mon retour au box que Cédric est déjà reparti avec sa petite famille. Dommage, je n'ai pas pu leur dire au revoir, surtout à ses fils, mes deux petits copains, compagnons de quelques chahuts …

 

Mais il est temps pour moi de repartir à la tombée du jour, la BMW toujours immobilisée. Serge de Metz m'attend en Sologne avec quelques copains et ma nouvelle monture.

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Je passe dans le camp des Biquets (euh pardon, à prononcer à l'américaine, Bikers.)


Désolé Pat,
mais c'est une boutade ...

 

 

 

 

 

Non, ce n'est pas ma nouvelle monture, mais celle d'un pote essayée dans cette région avec, heureusement, peu de virages. J'avais trop peur d'abîmer ces chromes rutilants avec des angles inadaptés, mais j'ai tout de même participé au rôdage ! ! !

 

 

Pour terminer en rendant un amical hommage à Joël, l'auteur de la majorité de ces photos, voici trois diaporamas thématiques :

 

Les anciennes,
ma passion de nostalgique.
Fermer les yeux et écouter ces grondements qui me replongent
dans mon premier Bol d'Or au Mans en 1973 …
humer l'air et capter les odeurs de ricin des deux temps, monstres de vitesse de nos jeunes années …

 

 

 

 

Le team MC 19,

Des petits jeunes qui apprennent vite, qui ne renâclent jamais devant les difficultés
et qui gardent toujours leur bonne humeur.
Merci de nous faire partager votre passion, vos déboires et vos satisfactions.

 

 

 

 

 

Et gardons le Grand Charles pour la fin.
(toute ressemblance avec un personnage réel est tout à fait fortuite)

Du Charles dans tous ses états.
L'équilibriste sur la piste, le scaphandrier sous le déluge,
le concentré en pré grille, le dévoreur à table, … et le rayonnant à l'arrivée.

Merci aussi à toi pour ces moments magiques, même si tu joues vraiment trop avec nos nerfs.
Merci aussi à Françoise, Gégé et toute l'équipe pour la sympathie
dégageant de tous ces instants inoubliables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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