Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 août 2018 7 05 /08 /août /2018 17:33

 

4 août 2018

 

3h30, nos deux cyclistes sont motivés pour ce lever précoce destiné à réduire le temps passé sur les vélos dans la chaleur.

Ils s'activent donc pour un sérieux petit déjeuner et une vive préparation du matériel.

 

Et à 4h45, c'est le départ …

Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.

 

Au début, quelques fraîcheurs au détour d'un sous-bois ou sous une légère brise. Mais entre l'effort et la perspective des heures à venir, c'est bienvenu.

 

Outre l'aspect des températures, il n'y a pas d'inconvénients à partir de si bonne heure. Les puissants éclairages fournis par notre partenaire TecnoGlobe qui assurent visibilité à l'avant et sécurité à l'arrière permettent de rouler à l'aise et tranquille dans la nuit noire.

 

Ensuite, c'est la magie du lever du jour.

La lumière croît et embrase progressivement le ciel, les formes se distinguent peu à peu et la nature s'éveille.

Hier c'était une biche qui les saluait au coin d'un bois, puis un lièvre qui faisait la course avec Manon.

Ce matin, c'est un renard qui gambade dans un champ à la recherche de son petit déjeuner.

 

Après une rapide pause photo devant le sublime château de Sully, la progression reprend sur un rythme soutenu lorsque la fringale survient aux alentours du pont canal de Briare, lieu d'une pause de Manon il y a plus de dix ans pour sa première grande sortie en moto.

Seconde étape.
Seconde étape.

 

Mais aujourd'hui, cette moto accuse un léger retard et le ravitaillement s'effectue un peu plus loin, à Bonny sur Loire. Les réserves de nourriture étant basses, quelques emplettes sont faites avant de retrouver les cyclistes à la sortie de Myennes pour un ultime ravitaillement sous une chaleur maintenant écrasante.

A noter, certaines parties du parcours s'effectuent sur des pistes cyclables où les jonctions sont impossibles.

Seconde étape.
Seconde étape.

 

Peu avant midi, la folle équipée arrive à Donzy, suivie de peu par le camping-car et

le camp peut s'installer et accueillir Anthony, le compagnon de Manon.

 

Les deux sportifs s'écroulent rapidement dans une sieste réparatrice avant de partir se ressourcer dans la piscine municipale toute proche.

Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.
Seconde étape.

 

Le bilan de ces deux premières journées est motivant. Les temps de parcours prévus sont largement minorés dans la réalité.

Pessimisme des prévisions ou grande forme des deux furieux ?

Nous penchons plutôt pour la seconde raison ...

 

Évoquons maintenant la seconde raison de ce périple :

 

Le dépassement des cyclistes ! ! !

 

Voilà un sujet à polémique.

 

Nous sommes bien conscients qu'ils peuvent parfois, retarder certaines personnes pressées, mais est-ce une raison suffisante pour faire prendre de tels risques à des usagers déjà bien fragilisés par leur absence de carrosserie, leur situation moins stable que sur 4 roues ou plus ?

 

Il existe pourtant des règles de bon sens …

Enfin, probablement pas de bon sens pour tous puisqu'il a fallu les inclure dans le code de la route !

 

Mettre son clignotant.

 

C'est avant tout prévenir TOUS les autres usagers d'une INTENTION de pratiquer une manœuvre. Pour le dépassement du cycliste, c'est aussi prévenir le suiveur qui n'a pas la même vision de la présence d'un obstacle à dépasser. Cela va lui permettre d'anticiper.

 

S'écarter pour dépasser.

 

Laisser un écartement suffisant (1,50 m. sur route, 1 m. en ville), c'est lui laisser la place d'éviter une pierre, un trou, générateurs de chutes. Mais c'est aussi réduire considérablement le risque de le heurter s'il vient à tomber.

 

Et pourtant, ce bon sens est visiblement absent chez la majorité. Il suffit de revoir la séquence ci-dessous. Lors d'un entraînement d'1h30, 1 seul automobiliste respecte ces règles contre une bonne quinzaine d'autres qui ont des attitudes parfois violentes, voire suicidaires puisque risquant aussi un superbe choc frontal …

 

 

Il est à noter que plus on s'éloigne de Paris, moins ce phénomène est présent.

A confirmer à l'approche des autres grandes métropoles.

Les citadins seraient-ils plus égoïstes ?

 

En tout état de cause, le plus fort (le camion, l'automobile) doit-il imposer sa loi au plus fragile (le piéton, le cycliste, le motard) parfois au mépris de son intégrité physique ou même de sa vie ?

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Patrice ou Div19
  • : Mes grandes virées en moto, dans la bonne humeur partagée entre amis.
  • Contact

Pages