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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 10:35

Pour cette nouvelle moto, je reprends l'équipement de la précédente (pare carter, top case et valises rigides (seuls les flancs de couleur sont changés), sacoche à fixer sur une housse de réservoir maintenant rouge.

Un nouvel attirail fait son apparition, qui donnera des idées à beaucoup : une prise allume cigare sous la selle. Elle me permet de recharger le portable, mais aussi d'alimenter un petit compresseur. Certains seront surpris, puis rassurés lorsque nous réparerons des crevaisons sur le bord de la route (n'est-ce pas Patricia ? ) ! ! !

Je ferai monter rapidement un bas de carénage. En effet, je roule par tous temps et les période de frimas me motivent à penser à une meilleure protection. Dans les faits, le gain ne m'apparaîtra pas fondamental.

 

De toutes façons, je crois que je ne suis pas fait pour le carénage. Lors d'une sortie avec Les Bélugues en Drôme Provençale un petit matin de printemps frisquet, nous sommes peu mais motivés. Le rythme est coulé et néanmoins soutenu. Les virages s'enchaînent et je connais désormais tellement bien cette machine qu'il n'est pas rare que les petits numéros des bords des pneus soient effacés. Nous enchaînons fabuleusement, mais dans un gauche prononcé le carénage commence à toucher. Dommage, presque neuf et déjà abîmé. Malheureusement, la courbe a une fâcheuse tendance à se refermer et je commence à élargir ma trajectoire. La route n'est plus suffisamment spacieuse et l'extérieur du virage ne présente qu'une échappatoire, le ravin ! ! ! Un puissant appui conjugué sur les guidon et cale pied gauches font plonger un peu plus la bécane. D'autant plus que le carénage explose littéralement. La sortie de courbe se termine correctement. C'est passé, c'était beau ! ! ! à part le carénage qui lui n'est plus beau du tout. Après cet épisode, cet appendice est démonté dans le but de le réparer. Dans les faits, je ne le remonterai jamais.

 

Une autre sortie hivernale avec les Bélugues. Sous le froid soleil, les stalactites qui ornent les gorges de la Nesque ne fondent pas. André et son 250 NX et Alfred chevauchant sa magnifique R90S sont bien sûr de la partie avec quelques autres dont trois jeunes en sportives. La vitesse est mesurée ce qui nous permet de mieux profiter de ces mythiques paysages (surtout pour les amis du Repaire des Motards du Sud !). A la pause déjeuner, les trois petits jeunes recherchent assidûment (mais très gentiment) la compagnie de ma petite jeune fille de 15 ans. Malheureusement pour eux, cette situation ne lui convient pas et elle tente de couper court à leurs élans. Peine perdue, les jeunes sont tout en faconde, probablement émoustillés par l'approche du printemps. N'y pouvant plus rien, ma fille devient agressive :

-        bon, vous les petits joueurs, ça suffit.

-        Comment les petits joueurs ? s'étonnent les jeunes offusqués.

-        J'ai regardé vos pneus, ils sont presque carrés. Allez voir ceux de mon père et après on discute.

Eclats de rires des anciens qui y vont aussi de leur couplet. La taquinerie est rarement absente de nos échanges.

L'après midi se continuera sans ces trois là qui, décidément, avaient trop froid ! ! !

 

André et Alfred, pour en revenir à eux, sont des monuments et méritent largement une petite présentation complémentaire :

Ø     Alfred a passé les 70 ans et vient de subir un triple pontage coronarien. Il est cependant tellement passionné qu'il est de nombreuses sorties. Il m'a piégé de nombreuses fois. Entre son côté "blague à froid" et le respect que je lui porte, il m'a souvent embarqué dans des discussions des plus sérieuses pour m'apercevoir seulement à la fin que je me faisais bercer dans son délire. C'est un passionné de mécanique et sa BMW est totalement démontée et refaite tous les ans.

Ø     A près de 60 ans, André allie toujours bonne humeur et pitreries. Ses tenues voyantes font souvent de lui le serre-file des grands groupes. Certains pouvaient croire que ce poste lui était attribué en fonction de sa machine, poussive face aux monstres actuels. Ceux là ont vite déchanté. Peu d'entre nous arrivent à le suivre sur les petites routes bien viroleuses. Profitant de certains lignes droites, certaines sportives arrivent à le doubler. Mais l'étonnement du pilote est grand quand, à la sortie de l'épingle suivante, il retrouve la NX devant lui. Dédé à tout simplement emprunté un chemin de chèvre pour compenser son manque de vitesse de pointe ! ! !

 

Avec les beaux jours, les groupes deviennent imposants et il n'est pas rare de partir à plus de trente motos pour écumer tous les sites de cette région. Entre les Alpes, le Vercors, l'Ardèche les côtes de la Méditerranée et les Cévennes, les ressources en paysages et virages sont presque infinis.

 

Un de ces matins où il fait déjà très chaud en vallée du Rhône, nous nous équipons avec pour objectif un pique nique au lac d'Issarlès (07). Le temps que tout le monde soit prêt, les premiers suent à grosses gouttes et une réflexion de Néné, toujours fort en verve, fuse :

-        -Magnez vous, on crève. Je vous préviens, arrivé la haut je cours me baigner.

Après une super matinée nous déballons le pique nique sur le bord du lac. Seulement la météo n'est plus la même et les 12° nous paraissent encore plus frais avec le vent. J'apostrophe donc Néné :

-        Alors Néné, tu vas te baigner ou tu n'as que de la gueule ?

-        T'es pas fou toi. Tu rentres là- dedans avec un sexe mais tu en ressors avec un vagin.

Eclat de rire général à l'énoncé de cette métaphore particulièrement imagée.

 

La gestion de ces groupes importants pose des problèmes de sécurité et de convivialité. Les machines sont différentes et les expériences plus encore. Sur les petites routes piégeuses les écarts deviennent vite conséquents et il ne faut pas perdre une partie du groupe. Sur les portions rapides il faut éviter que certains dépassent leurs limites en essayant de suivre un train dont ils n'ont pas l'habitude. De plus, s'arrêter trop souvent n'est pas toujours facile, sinon dangereux et tout le monde est frustré. Les plus rapides sont coupés dans leurs œuvres et les derniers ont rarement le temps de reprendre leur souffle ou fumer leur cigarette.

Pour pallier ces inconvénients, nous définissons un trajet précis (mais il peut évoluer), un meneur et un serre file. Derrière le meneur suivent 3, 4 ou 5 motards aguerris que j'appelle les chiens de garde. A chaque changement d'axe, un chien de garde attend de voir le serre file pour repartir et remonter prendre sa place. Lorsque le meneur n'a plus de chien de garde derrière lui, il ralentit ou s'arrête suivant l'environnement. De cette manière, nous n'avons jamais perdu personne et chacun peut rouler à sa main sans la hantise de se perdre ou de risquer d'abuser de ses propres limites. Quand les plus sportifs sont trop impatients, ils partent en découdre devant avec un point de rendez-vous convenu ou ils peuvent refaire l'histoire en parole, souvent à la mode Joe Bar Team.

Si je suis souvent le meneur, je préfère bien sûr le rôle du chien de garde, mais je ne le fais qu'en solo !

 

Durant l'été, je ne fais que de brèves sorties le dimanche. La cycle est immuable, je passe le matin de bonne heure au bureau, retrouve les bandes de copains pour le café, pars pour la journée puis repasse au bureau le soir pour auditer les cours des fruits et préparer le démarrage de la semaine pour les stations d'expéditions.

 

Un de ces dimanche, nous avons projeté un pique nique à Val Drôme, une petite station de sport d'hiver de moyenne montagne. Le temps est magnifique et plus de quarante équipages se retrouvent au départ. Nous partons par les départementales, traversons le Diois sans goûter à la Clairette, déambulons dans les Baronnies pour arriver en fin de matinée sur un site quasiment désert. Le calme est vite perturbé par cette mini concentration exubérante. En début d'après midi, pendant que promeneurs et randonneurs s'étonnent de cet attroupement motocycliste, certains d'entre nous négocient avec les responsables du site pour bénéficier des équipements. Une remontée mécanique est mise en route mais il n'y a vraiment pas de neige. En fait, nous nous installons dans des petits karts sans moteurs, avec de grosses roues basse pression, un rudimentaire système de freinage et une direction. Nous attrapons les perches qui nous tractent en haut de la pente. Ensuite, la déclivité nous emmène à une allure qui peut devenir importante. Les premiers tours provoquent euphorie et fous rires. Puis l'esprit de compétition prend le dessus pour certains. Ils veulent s'équiper de leurs tenues moto pour faire des courses. Le perchman refuse catégoriquement et explique en souriant que cela évitera peut-être trop de débordements. Peu importe, ils montent à une petite dizaine et s'alignent au sommet. Seulement, la piste se rétrécit rapidement. Il est presque sûr que le premier à rentrer dans le goulet sera le premier en bas. Il va sans dire que les explications dans les premières dizaines de mètres sont musclées pour les compétiteurs, mais aussi désopilantes pour les spectateurs. Le responsable de la station ne regrettera pas. De nombreux promeneurs se sont joint à nous et le chiffre d'affaire de la journée a dû exploser.

Dans l'après midi je pars musarder sous les frondaisons avec ma nouvelle passagère. A notre retour, le groupe est parti. Nous partons en chasse sur une route toute en grande courbes et fortement gravillonnée. Pour un baptême, ma SDS est vernie. Je sors le grand jeu et vise les ornières intérieures de chaque virages avec visibilité, sautant à chaque fois les amas de gravillons lorsque la moto est à peu près droite. Nous rattrapons les derniers et commençons à les remonter. Les réactions de certains me laissent prévoir les vannes à venir. Je préviens ma passagère pour lui éviter une mauvaise surprise. Arrivés à Nyons, pause rafraîchissement. Au milieu de la place, je vous laisse imaginer les quolibets dont nous abreuvent tous ces jaloux. Ma passagère, peu habituée à nos taquineries incessantes en est quitte pour une rapide et violente montée de rouge aux joues qui a pour effet immédiat un renchérissement des propos railleurs.

 

Un haut lieu de la région me rappelle deux petites histoires. Il s'agit de la montée du Col du Rousset qui ouvre la voie au plateau du Vercors. Un parcours sinueux, un bitume presque parfait, des paysages grandioses.

 

Le premier épisode est encore avec une nouvelle passagère néophyte. Avant d'arriver à Die, au pied de cette route, nous avons roulé presque deux heures. Allure très calme au début, puis augmentation progressive du rythme. Ma passagère se fait aux sensations, s'habitue et apprécie. J'attaque donc le col avec un certain entrain après, bien sûr, avoir laissé passer quelques furieux dont Carlo et son 1100 XX, Jean-Pierre en VFR ou Fabrice qui vient de troquer son TDM pour un 1000 Fazer ou Ludo et sa Ducati. Dans un grand droit, le cale pied commence à s'alléger sur l'alsphate le genou est fouetté par les herbes et je sens ma passagère se raidir. Soucieux de calmer son appréhension, je lève la main gauche en l'air, lui fait les marionnettes et lui crie "ne t'inquiète pas, je maîtrise". Je calme néanmoins la cadence. A l'arrivée, je constate que ma passagère est légèrement pâle et tremblante. Elle n'a rien compris à mes paroles, et encore moins à mes gesticulations. Elle a pensé un instant que nous tombions et que je lâchais la moto. Un nouvel exemple des distorsions de la communication. La journée s'est tout de même très bien déroulée, grâce à une météo des plus agréable et une allure plus adaptée à de la balade.

 

Le second souvenir de ce col débute à Montélimar, départ d'une grande sortie vers la Chartreuse, au dessus de Grenoble. Les Golds, Harley ou autre timides désirent passer par la vallée, mais je propose une alternative par le Vercors. Jean-Pierre et son VFR, Mousse en 600 Bandit et un jeune nouveau en VTR se joignent à ce projet. Dans les grandes courbes qui nous emmènent vers Die, l'allure est rapide et nous dépassons fréquemment et très largement les vitesses réglementaires. Néanmoins, nous sentons le VTR piaffer. Ce sentiment est confirmé lors de la pause café. Notre jeune, super équipé racing, nous exprime gentiment sa volonté d'aller plus vite. Ne pouvant pas (et ne voulant pas, je suis le seul en duo) lutter avec ces machines je les laisse passer pour l'ascension et je continue à une vitesse soutenue tout de même. A mi hauteur, dans la sortie d'un virage à droite, large plaque de gravillon qui commande le gauche qui suit immédiatement. Quelques cyclistes sont arrêtés mais je suis polarisé sur la conduite. Relever la machine, freiner fort avec un minimum d'angle, repérer le meilleur (ou le moins mauvais) passage et recoucher la moto pour le second virage. Ca passe sans problème et j'aperçois dans mes rétros les gesticulations des cyclistes. Cela m'apparaît tellement anormal que je fais demi tour pour m'enquérir d'un éventuel problème.

A ce moment j'aperçois un casque qui sort du ravin. Le jeune pilote, surpris par l'état de la chaussé, a freiné, glissé, s'est couché et a fait une magnifique tout droit pour plonger dans le précipice. Les arbrisseaux lui ont évité une descente infernale de plusieurs dizaines de mètres et il ressort sonné, mais indemne. Les sliders, mais aussi toute la combinaison portent les traces du méfait. Par contre, la moto est imbriquée dans le taillis et la pente et quasi verticale. Nous aurons un mal fou à la sortir, avec l'aide d'automobilistes gentiment arrêtés et qui nous prêtent des cordes, et des deux autres qui finissent par redescendre. En effet, arrivés au sommet ils seront étonnés de ne pas trouver la VTR alors qu'elle était devant. La moto ne sera pas réparable et nous ne reverrons plus ce jeune pilote ! ! ! Mousse est d'autant plus catastrophé que son pique nique est dans les soutes d'une Gold Wing. En fait nous repartirons bien tard, mais suffisamment vite pour retrouver les autres au bord d'un lac et finir de manger avec eux.

 

En novembre 2001, je suis consterné, mais pas surpris, par un courrier lecteur de Moto Journal. Une certaine Mme T. s'interroge sur le machisme des motards suite à un premier aperçu particulièrement négatif de notre univers. Cette missive m'interpelle. Pas de jugements hâtifs, mais des questions et des doutes d'une jeune Maman. J'adresse une réponse à Moto Journal qui paraît mi décembre sous le titre :

-        Les motards sont-ils tous de gros bourrins ? Pas tous

 

En voici le texte :

 

Ton courrier paru dans MJ 1495 me laisse perplexe et je viens m'associer à la réponse de la rédaction. OUI, comme partout, dans le monde de la moto il existe des personnes dont nous ne partageons pas obligatoirement les affinités avec l'alcool ou les euphorisants de tout poil. OUI des machistes et des égoïstes font de la moto, mais je ne pense pas que des motards puissent être fondamentalement machistes ou égoïstes.

Si un jour tu passe par Montélimar, suis les conseils de MJ et viens partager une sortie avec nous. La bonne humeur et l'amitié sont orchestrées par notre passion commune qu'est la moto au sens large. En effet, nous mélangeons allègrement sportives, routières, trails, Harley ou Gold, mais aussi femmes (passagères et pilotes) et hommes. L'alcool est peu présent (hormis pour certaines fêtes) et les pétards quasiment inexistants. L'entraide, y compris en dehors de la moto, est plus notre credo que l'égoïsme.

Quant au machisme, il apparaît régulièrement dans nos réflexions, mais toujours pour chahuter et non pour dévaloriser.

D'ailleurs ces femmes savent parfaitement que nous les respectons, même si, pas plus que toi, elles ne militent au MLF.

Alors, Mme T. , ne généralise pas une expérience malheureuse. Je t'affirme que ce que je vis ici, je le retrouve partout au cours de mes nombreuses pérégrinations (ma Diversion de février 2001 passera ses 49 000 km aujourd'hui au cours d'une balade !). mais il est vrai que l'attitude de certaines personnes à moto (que je ne veux pas appeler motards) me dégoûte parfois.

A quand tu veux et tous mes vœux de réussite dans ta vie (je suis papa poule) et dans tes approches du monde motard.

 

A cette même période, je vis ma première interception pour excès de vitesse sur l'autoroute A7. Il fait très froid, brumeux et peu de motos se déplacent dans cet environnement ! A cette époque, même si je ne prend pas de risques inconsidérés, je prend plus de libertés avec les limitations de vitesse que maintenant. Arrêté au péage ou j'ai suivi les motards de la gendarmerie, se déroule une scène épique :

 

-        Vous venez d'être contrôlé à 165 km/h. Avez vous les papiers du véhicule et votre permis de conduire ?

Je retire mon casque et présente les documents réclamés tout en marquant mon étonnement quant à la vitesse énoncée et en demandant le lieu du contrôle. Lors de cette précision, ma réflexion fuse :

-        Ah oui, mais là c'est normal.

En voyant la mine atterrée du gendarme, je m'aperçois immédiatement que nous ne donnons pas du tout le même sens à cette simple phrase. Je m'empresse donc de lui préciser ma pensée :

-        Vous êtes motard. Je remonte le flot des véhicules. La file de droite est totalement occupée par les camions lorsque j'arrive sur deux voitures sur la file du milieu qui roulent très près l'une de l'autre et présentent un comportement approximatif. D'un coup de gaz, j'optimise un dépassement qui peut s'avérer dangereux. D'ailleurs, je me suis immédiatement remis à 150 km/h et vous n'avez pas du souffrir pour me rattraper !

-        Oui c'est vrai. Roulez-vous souvent en moto ?

-        Tout le temps. C'est mon unique véhicule. D'ailleurs vous avez la carte grise (elle a 9 mois) et mon compteur annonce 49 000 km.

A cet instant, la situation évolue totalement. Les militaires ont probablement constaté (et vérifié) que cet excès volontaire est maîtrisé (et assumé). Après un brève discussion relative à la moto, je repars avec quelques conseils de prudence mais sans PV.

 

Pour Noël, je suis en région parisienne et en profite pour faire connaissance avec Mme T. de MJ. Une petite balade sur les petites routes du Vexin lui permet de découvrir un magnifique château qu'elle ne connaît pas. Eh oui, le touriste Drômois connaît encore bien la région de sa jeunesse.

 

Le réveillon du jour de l'an est programmé avec de nombreux motards de Montélimar. Je redescends par le Cantal pour saluer les motards qui nous ont déjà accueilli dans leur gîte, mais aussi Serge de Metz qui y passe quelques jours. Les cent premiers kilomètres du retour sont dantesques. Le thermomètre est largement en dessous de zéro et toute la campagne est noyée sous la glace. Spectacle magnifique mais légèrement angoissant. Heureusement, les services de la DDE ont largement salé les routes. Seuls les plateaux, le col d'Entremont et la descente sur Murat présentent des chaussées uniformément blanchies par la neige qui tombe à gros flocons. J'ai beau rouler au pas, avec la plus grande circonspection, mais je serai tout de même ralenti par une voiture dont le conducteur n'était vraiment pas confiant. Je ne peux pas non plus m'amuser dans la magnifique vallée de l'Alagnon entre Murat et Massiac, les risques étant trop importants (à leur tour, mais plus tard, Alfred et André puis Pascal et Fred apprécieront tous ces enchaînements). Encore un peu de neige sur le plateau Ardéchois, un arrêt café à la tristement célèbre Auberge Rouge et une descente prudente sur Aubenas. Ensuite, la température remonte franchement et j'arrive tout sec chez moi.

 

La suite en 2008.

 En attendant, voici déjà quelques photos :

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