Notre hivernale bretonne du début de l'année devait manquer à Éric …
Alors il a décidé de dépoussiérer son destrier et il est venu me rejoindre à Bort les Orgues.
Bien agréable !
Enfin, ce n'est pas que pour moi, c'est aussi pour la concentration moto des Millevaches ! ! !
Nous avions quelques engagements dans les préparatifs de cette concentration limousine … Mais ce matin, nous avons hésité à sortir les motos. Brouillard, givre et quelques flocons.
Pas engageant !
En début d'après-midi, l'appel des grandes courbes est trop fort. Nous enfourchons les "mobylettes" … et roulons avec une retenue certaine. L'alternance des secteurs secs et mouillé est d'autant plus inquiétante que toutes les zones d'ombres sont encore bien blanches.
A Meymac pause-café chez Arlette. Quelques bons délires avec l'entourage et Sébastien alias Coluche. Ça commence bien !
Ensuite, direction le plateau. L'occasion de saluer les précurseurs déjà fermement installé, le premier arrivé étant le Sieur Vogel rapidement rejoint par ses deux acolytes :
Ils ont pris leurs aises. Profitez bien cela ne va pas durer. Les hordes motardesques vont affluer !
Éric parfait son bronzage dans cette étendue encore bien calme !
Un peu de soutien à Hervé en plein action de réalisation du bar :
Un rapide salut à Francis qui assure une livraison et nous repartons vers le village de Millevaches saluer le reste de l'équipe … chaudement attablée :
Encore de franches rigolades lors de l'échange rapide de quelques boutades. Mais ces plaisantins savent aussi être sérieux et repartent rapidement continuer d'installer le campement.
En ce qui nous concerne, nous avons rempli nos obligations et il est temps d'aller arrondir les pneus de la Kawa Landaises, trop habituée aux longues lignes droites … Traversée du plateau de Millevaches du sud au nord, de la Corrèze à la Creuse. Les virolos s'enchainent à des vitesses variables suivant les expositions. Les temps plus calmes nous permettent de profiter de ces somptueux et impressionnants paysages.
Retour vers Ussel par La Courtine. Une séquence nostalgique pour Éric qui retrouve un camp militaire occupé dans ses jeunes années.
Après Ussel, le soleil descend rapidement vers l'horizon et le froid redevient très vite incisif accroissant le regard acéré de l'état de la chaussée.
Dès que nous quittons la route principale pour rejoindre le belvédère des Orgues, nos appréhensions sont confirmées. La chaussée est bien blanche :
Si cela nous ralentit sérieusement, nous ne stoppons pas pour autant et profitons du point de vue à 180° dont cette vision du Sancy paré de ses relents de neige miroitants sous le soleil couchant …
Le week-end s'annonce bien après ces quelques 150 kilomètres de plaisir … plutôt frais !