Trois jours plus paisibles avec Maxime après ce périple au Bol d'Or et la fatigue accumulée :
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Du farniente devant la télé quand je suis moins disponible ;
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Des longues nuits ;
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Quelques balades moto locales, sous un magnifique soleil, et si je fait mine d'oublier il les réclame ;
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Un petit peu de cuisine. Hier soir il m'espionnait pour me piquer mes idées du moment, à savoir un sauté de fruits de mer, flambé Calva/Whisky, crémé, avec une pointe de curry et une once d'origan. Il a savouré mais trouvé le riz sauvage un peu craquant, néanmoins acceptable avec la sauce ! ! !
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Mais aussi beaucoup de discussions …
Il est agréablement étonné d'avoir rencontré toutes ces personnes qui marquaient leur attention envers lui, faisaient des efforts pour communiquer (et qui pourtant ne le connaissent pas – ce sont ses mots), appréciaient son coté taquin (ce doit-être un atavisme familial), bref vivaient AVEC lui et non pas à coté.
Il est encore plus ébahi par toutes les réactions engendrées par le précédent article. Je lui fait lire les interventions, les messages, les relais et il valide qu'il existe réellement. Sa bouille si expressive est à elle seule un immense MERCI.
Nous débattons largement sur ces sujets. J'en profite pour lui démontrer que sa propre attitude est grandement génératrice de cet élan. Il semble loin le temps où la colère était la seule réponse à la moindre tentative d'explication …
Et pourtant, il y a à peine deux ans, nous étions dans la quasi-impossibilité de communiquer ! ! !
Si la route est encore longue et parsemée d'embuches, le chemin parcouru au cours de ces derniers mois est édifiant.
Cette expérience, tout aussi enrichissante pour moi, semble le remotiver pour poursuivre ses efforts de reconstruction et j'espère que dans quelques mois, nous pourrons à nouveau valider les résultats positifs de son évolution.
Fatigué, pressé de retrouver sa famille et particulièrement sa sœur ainée qui retourne à ses études en province, il a préféré écourter son séjour et sursoir à la descente vers Lédenon. Il est vrai que la météo n'est pas engageante non plus. Néanmoins, avec ses parents, nous n'avons pas voulu céder à un caprice. Nous lui avons donc exposé les conséquences de sa décision, tout en la respectant puisque mûrement réfléchie.
Il a repris le train ce matin à Clermont-Ferrand après un dernier et somptueux trajet au milieu des montagnes qui se réveillent sous l'évolution de la lumière du soleil levant.
En souhaitant vraiment que ce partage d'expérience
aident les entendants comme les malentendants
à favoriser l'échange, à amoindrir les difficultés, à aller vers l'AUTRE.
Maxime dans tous ses états ! ! !