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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 06:16

Initialement, je ne devais pas aller au Bol d'Or, malgré l'insistance presque outrancière de certains copains. N'ayant plus de missions à assumer en Bretagne, je devais retourner directement sur Bort les Orgues régler quelques soucis …

 

Seulement, voilà, je suis trop influençable !

 

Mon neveu, Maxime est entré dans la danse. Il semble vraiment apprécier ces sorties en moto, ces exaltations entre garçons, ces Bols d'Air qui le sortent des multiples contraintes de sa difficile vie d'adolescent sourd. Il me soudoie, utilise son père, développe ses arguments et manœuvre tant et si bien qu'il obtient même deux invitations pour le Bol. Du grand art !

 

Et puis, franchement, je ne vais pas bouder ce triple plaisir d'une grande virée en moto, d'un week-end entre potes et surtout d'un nouveau coup de pouce à ce fabuleux neveu qui se débat dans ses tourments avec une ténacité que j'admire et des résultats édifiants.

 

Ce jeudi 12 avril, me voici donc parti vers la région parisienne pour le récupérer. Un frais et agréable transfert printanier au gré de quelques routes de traverses qui me permettent d'éviter les plus grosses averses et de me sustenter de fabuleuses visions de dame nature en pleine exubérance. Le soir, essai des tenues, préparation du paquetage … et quelques difficultés pour partir se coucher.

 

C'est qu'il est doublement excité le bougre.

En plus de la perspective du week-end, il est actuellement en stage de cuisine dans une unité de restauration collective de la région. Il doit assumer des travaux qu'il réalise avec brio … et sa bonne humeur charmeuse (lorsqu'il dompte sa rage latente, oh combien compréhensible bien que non acceptée ! ! !). Il réalise ses missions avec succès démontrant ainsi ses capacités à des professionnels éberlués (quand le chef de cuisine est étonné de le voir faire la pâte à pizza, il est fier de lui indiquer qu'il réalise aussi ses feuilletages !). De plus, étant relativement à l'aise, il émaille son travail de quelques blagues ou taquineries dont il n'est jamais avare et l'ambiance est ainsi particulièrement porteuse.

Je pense qu'il découvre, très pratiquement,quelques théories développées au cours de nos nombreuses discussions. Il valide qu'il a une place à prendre dans le monde des entendants, qu'il peut être accepté ET apprécié, mais que ce processus dépend aussi de son attitude.

 

 

 

Vendredi matin, je l'accompagne au boulot, dans un dense brouillard. Il a ainsi tout son équipement et nous partirons directement par l'autoroute, vers 16H00, afin de ne pas arriver trop tard à Magny-Cours. En début d'après-midi un appel téléphonique. Est-il possible de récupérer Maxime plus tôt ? Mais bien sûr, avec plaisir. Ceci nous évitera d'affronter le contournement de Paris au pire moment en terme de circulation.

 

De fait, A13 fluide, mais nous sommes dans le bon sens et ça commence à être très dense vers la Normandie. Un petit bout d'A12 chargé puis l'A86. Les premiers ralentissements sérieux débutent vers Vélizy et s'intensifient après le Petit Clamart. Pour nous arranger, la pluie se met de la partie et quelques virgules de la roue arrière démontre la nature particulièrement glissante de la chaussée (mais aussi les premiers mouvements d'impatience de mon passager). Heureusement, cet épisode humide est de courte durée et l'A6, quasiment bloquée, est rapidement sèche. Nous remontons tranquillement les files jusqu'à la première station au niveau de Corbeil pour une première pause salutaire. En général, Maxime a du mal à tenir en place plus de ¾ d'heure d'affilée en selle et nous avons doublé ce temps. Mais je voulais m'extraire au plus tôt de ce magma des départs hebdomadaires !

 

Les discussions avec les motards rencontrés nous permettent de découvrir qu'il ne fait pas bon de rouler en sportive dans la région. En effet, un malfaisant opère en Suzuki GSXR dans le secteur depuis quelques jours et les forces de police interpellent systématiquement toutes les motos de ce type pour contrôle.

 

Maxime dans différentes configurations ...

 

Le trafic reste dense jusqu'à la bifurcation sur l'A77 où nous pouvons prendre un rythme de croisière … légal. Je me doute que la chasse aux dangereux motards roulant trop vite doit être ouverte dans ce secteur ! ! ! De fait, régulièrement, le flot inverse scintille régulièrement d'appels de phares insistants, et certains outils de contrôles sont tellement bien camouflés que, même prévenu, je ne les décèle pas ! Au niveau de l'aire des arbres, j'interroge Maxime pour un éventuel arrêt. Il me signifie de continuer, ce qui m'arrange. Un arrêt c'est au minimum une demi-heure de passée. Aux deux parking suivants, Max m'interroge pour un arrêt, mais je lui explique qu'il n'y a pas de station et donc pas de machines à café. Nous décidons donc d'aller plus loin. Et bien sûr, ces discussion ne se font que par gestes ! ! !

 

Au péage, moment d'angoisse. Un comité d'accueil musclé est en place. Comme deux sides ont du mal à passer entre les cônes dont l'écartement est prévu pour des deux roues, nous avons le temps de voir opérer les hommes en uniformes qui font garer les motos, et quelques voitures, sur le parking adjacent. Allons nous avoir droit à un bonus ?

Effectivement, nous sommes conduits dans la nasse, comme les autres. Pourtant je suis certain d'avoir contrôlé ma vitesse en permanence. A moins que je n'ai pas vu une signalisation particulière … De plus, nous avons droit à la douane ET à la gendarmerie. Bizarre.

Bon, Max voit le bon côté de pouvoir se dégourdir les jambes, pendant que je me dirige vers une douanière en sortant mes cigarettes. Immédiatement, elle m'enjoint (le terme se révèle particulièrement approprié) d'attendre pour allumer cette cigarette en m'expliquant qu'ils vont pratiquer à une détection d'euphorisants interdits !

 

Le chien commence à déambuler entre nous et renifle hommes et matériels. Il s'attarde sur Maxime que je chahute en paraissant offusqué qu'il possède ce genre de substance. Il ne comprend pas tout de suite et la couleur de ses joues démontre son embarras. Je lui explique que ce doit plutôt être l'odeur de ses chiens qui a provoqué cet arrêt prolongé du quadrupède renifleur. Cette séquence offre l'avantage de détendre l'atmosphère et d'entrainer tout le monde dans le rire, y compris les fonctionnaires.

 

A la station suivante qui propose en outre un relais motard, dernier arrêt. Café, coca et nettoyage des visières. Un petit chahut avec des motards de la gendarmerie qui nous annoncent des contrôles. Comme si nous nous en étions pas aperçu, j'en ai déjà décompté un minimum de 7. Si j'étais de mauvaise humeur j'évoquerais du harcèlement ! ! !

 

Pour la première fois depuis bien longtemps, j'arrive le dernier au campement. Même pas besoin de monter la tente, Pascal nous accueille dans la sienne. Royal. Nous déchargeons rapidement et partons immédiatement faire la visite de la voie des stands. Salutations de quelques pilotes, mécanos ou managers et l'occasion pour Max de récupérer de quoi redécorer sa chambre à l'aide de posters dédicacés. A son âge, je me contentais des posters encartés dans les journaux spécialisés … et le papier peint, comme le plafond étaient vite devenu invisibles ! ! !

 

La soirée se termine rapidement pour Maxime. Il décide d'aller se coucher de bonne heure afin d'être en forme tout le week-end. D'une part il est fatigué par son voyage et sa semaine de stage qui requiert attention et tension. D'autre part, entre la nuit qui limite la lecture labiale et nos divagations encore plus difficiles à suivre, l'intérêt est limité.

Cette positive auto-gestion est un signe fort de ses progrès !

 

Je réveille Max pour savoir s'il veut venir faire des courses avec moi. Je ne doute pas de sa réponse. Entre trainer au lit et faire un tour de bécane, le choix est évident. Petit déjeuner rapide et nous voilà partis pour le super marché de Magny-Cours où nous mettons un peu d'animation, le boucher et les caissières devenant rapidement complices, sous les rires (ou sourires dissimulés) de l'environnement. Ensuite, pause en ville pour le ravitaillement cigarettes des étourdis et nous en profitons pour nous faire un café ou une bière en terrasse.

Maxime se la joue "intello". Il s'achète un journal et, à mon grand étonnement, se plonge dans les nouvelles. En effet, un sourd a de grandes difficultés à acquérir et maitriser du vocabulaire (80% du notre est obtenu par l'auditif !). Il n'est donc pas enclin à la lecture, et c'est un sujet que j'évoque de plus en plus souvent avec lui. Je suis persuadé que c'est un point de passage obligé pour l'acquisition des savoirs, une meilleure communication et donc intégration, une ouverture d'esprit plus vaste. Mais comment se plonger dans un livre alors que l'on en comprend pas le sens ? Dilemme cruel et soluble que par une volonté de fer et un accompagnement, surtout dans les débuts.

 

Alors, ai-je devant moi l'expression d'une prochaine victoire en devenir ?

Je l'espère vivement car il a toutes les capacités pour réussir dans de nombreux domaines. Actuellement il ne lui manque qu'une forte volonté, le goût de l'effort, pour affronter ce chantier titanesque. Il va falloir vaincre les écueils qui s'aplaniront avec le temps et la pratique, avec l'ingestion des mots et de leurs signification. Nous ne lui cachons pas les difficultés et il perçoit avec une acuité accrue le manque qui le bloque fréquemment …

 

Retour au camp pour une "grillade partie" sous le soleil et dans la joie de ces moments si simples et pourtant forts de se retrouver, de partager, d'échanger, de rigoler. Puis il est temps de s'approcher de la piste pour assister au départ de la course. C'est toujours un mélange d'excitation, de plaisir, mais aussi de tension. Les risques sont grands lorsque la meute enchaine les virages, carénages contre carénages, chacun cherchant à grappiller des places pour s'assurer la meilleure position possible. A l'autre bout du circuit, un grondement sourd s'amplifie et nous confirme les dires du speaker.

C'est parti.

Quel spectacle que ce serpent métallique et multicolore, encore ramassé, compact et doué d'une agilité extrême qui s'enroule dans la grande courbe d'Estoril. Encore sur l'angle, les fourches délestent sous la puissance transmise à la roue arrière. Et quelle joie pour mes copains, fans de Kawasaki, lorsque la verte confirme ses prétentions aux avant-postes de cette meute déchainée.

En pleine accélération, les machines défilent devant nous à une allure hallucinante, les vitesses étant passées à la volée … pour, immédiatement freiner brutalement, se positionner au mieux et s'engouffrer dans la lente, difficile et sélective épingle d'Adélaïde. A la sortie, les amortisseurs s'écrasent et les roues avant s'élèvent sous le déchainement de la puissance. Le ruban de motos commence à s'étirer et aborde une nouvelle difficulté. Le premier virage à gauche avec des pneus froids dans le pif-paf du Nurburgring. Délicat lorsqu'il faut maintenir sa place mais aussi éviter la dérobade et la chute. Le vrombissement décroit dans le second et vicieux virage à gauche dit du 360° au léger dévers. Nous suivons le rapide défilé qui accède au rapide droite-gauche d'Imola. Puis les motos disparaissent de notre vue dans le virage du Château d'Eau avant d'aller en découdre dans les enchainements du Lycée, nous laissant bientôt que le son lointain mais strident des machines à l'assaut de la ligne droite des stands. Et c'est parti pour 24 heures de ce manège infernal …

 

Au fil des premiers tours, le serpent s'allonge et les divers prétendants, la BMW officielle, la Suzuki du SERT, les Yamaha des teams GMT 94 et du YART, les Honda des teams TT Legends et National Motos, ou les Kawasaki du SRC et Bolliger, bataillent déjà fermement. Nous commençons notre propre tour du circuit, pédestre celui-ci, pour admirer les divers points de vue, et notre marche nous porte vers le village. Les copains vont vers les boutiques alors que j'emmène Maxime sur le site de H.M.S. (Handicap Motard Solidarité). L'objectif est double :

  • Démontrer à mon neveu que les handicaps, de quelques natures qu'il soient, peuvent être combattus et gérés. Ce "management par l'exemple" est sûrement plus efficace que le verbiage d'un vieux c** ! ! !

  • Retrouver quelques potes œuvrant dans ou autour de cette association particulièrement dynamique.

Ainsi Maxime peut ausculter les motos et side-cars diversement aménagés en fonction des multiples contraintes à contourner. Nous retrouvons Jean-Yves, de Metz, qui pilote side ou solo avec un seul bras. Il explique devant un Max médusé l'équipement de sa moto. Le "gamin" semble étonné. Il le serait encore plus s'il le voyait à l'œuvre … Quel brio dans le maniement de sa machine (où plutôt ses machines d'ailleurs) ! ! ! Il est accompagné, entre autre, par Thomas, un Belge bien sympathique croisé à maintes reprises, et particulièrement lors de la finale du Tour de France H.M.S. dont il était l'instigateur.

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Thomas, Jean-Yves et Maxime,
bien souriants malgré la vilaine teinte apportée par cette bâche ...

 

 

 

 

 

 

Ensuite, nous allons faire un tour dans le paddock où nous rencontrons quelques pilotes ou figures du monde de la compétition. De brefs saluts ou discussions ponctuent cette visite qui ne cesse d'étonner mon grand "p'tit gars". Après une longue pause privilégiée au dessus de la pite-lane, nous reprenons notre périple autour du circuit pour rejoindre notre point de départ, le campement. Nous grignotons légèrement pendant que les potes se laissent gentiment aller sur l'apéritif. Mais il est vite temps d'écourter cette phase pour aller rejoindre des copains savoyards avec lesquels nous devons diner.

 

Et quelles agapes. Pendant que "Marmotte" se démène à faire fondre du fromage dans du vin blanc, Maxime devient le centre d'intérêt en se muant en professeur. Il traduit pour chacun, les expressions orales en langue des signes. Cyril est particulièrement demandeur car cela peut lui être utile dans son boulot. Le duo entre ces deux là devient épique lorsque les sujets portent sur divers noms d'oiseaux, voire d'insultes … Ce verbiage et ces simagrées sont ponctués d'immenses éclats de rires entre deux bouchées de cette somptueuse et délicieuse fondue savoyarde (et incongrue, dans cet environnement !).

 transbol2

 

 

Marmotte dans ses œuvres ... 
culinaires et théatrales ! ! !
Il n'en oublie pas pour autant de remuer la fondue, amusant son entourage ...
tout en le sustentant de façon aussi originale qu'agréable.

 

 

 

 

Mais notre programme est chargé, et nous devons bientôt abandonner notre joyeuse équipe. Nous sommes attendus au concert ! Ce n'est pas que Maxime soit particulièrement friand de ce genre de manifestation essentiellement auditive, mais nous sommes gratifiés d'accès "Back-stage". C'est donc l'occasion de découvrir les coulisses du spectacle. C'est aussi une forme de reconnaissance qui se lit parfaitement sur son visage épanoui, particulièrement lorsque nous accédons au devant de la scène par un accès privilégié. Il passe un long moment à détailler les musiciens, admirer les jeux de lumières, et probablement à vivre les vibrations que provoquent ces notes projetées violemment par une puissante sono.

De retour à l'arrière de la scène, nous trinquons à la santé de l'organisation, dans un environnement qui accapare de toute part les yeux du grand Max. Des lumières, un bar impressionnant, du mouvement, de fort jolies femmes, … et soudain, la présentation d'un "p'tit jeune" (au moins pour moi) qui abasourdit le Maxime. Tom Pagés. Il l'avait vu à Bercy et m'en avait parlé avec enthousiasme, m'expliquant comment ce fou sautait en l'air avec sa moto qu'il lâchait en vol pour faire une cabriole avant de la reprendre en main pour l'atterrissage. Du free style de haut vol, dans tous les sens du terme. Et maintenant, le voici tout intimidé devant lui. Et il a hâte de retourner à Bercy car Tom lui promet une nouvelle figure encore plus démentielle …

 transbol3

 

Concert des Stranglers.
Ce qui intéresse surtout Maxime, ce sont les jeux de scène et de lumières.
Pour ce qui est du son, il le perçoit, mais surtout en terme de rythme au travers des vibrations ...
qui ne manquent pas ! 

 

 

 

La nuit est déjà bien avancée. Il est heureux, mais fatigué de cette longue et trépidante journée. Il décide donc d'aller se coucher, malgré l'animation omniprésente qui accapare son attention de toute part. Je retrouve la bande pour un dernier tour de circuit de nuit avant d'aller le rejoindre sous la tente.

 

Quelques petites heures plus tard, avant le lever du jour, nous repartons vers le circuit, laissant dormir Max. La journée va encore être longue et il a grand besoin de se ressourcer. Au retour, il me faut réveiller Maxime pour le petit déjeuner. Il est vrai que le bruit ambiant ne le dérange pas vraiment. Il n'y a pas que des inconvénients à être sourd, même si les avantages sont bien minces !

 

Après le rangement du paquetage, nous repartons voir les motos tourner inlassablement, et aucun des leaders ne s'est suffisamment détaché pour jouer une course d'attente. Le rythme est toujours endiablé.

 

Nous repartons quelques heures avant la fin de la course. Certains ont plus de sept heures de route et Max doit reprendre son stage demain et il va lui falloir récupérer suffisamment. De plus, nous évitons ainsi les encombrements les plus difficiles. Je ne veux pas repartir par l'autoroute. Cela m'évitera de contourner Paris et son cortège de bouchons des retours dominicaux tout en donnant plus d'agrément à la route sans risquer de se faire prendre dans une nasse policière qui a de fortes chances d'être présente au péage. Nous faisons donc la route ensemble, avec Pascal et William jusqu'à Bourges. Une halte amicale au relais Calmos organisé par la FFMC18, où nous déjeunons entre boutades et éclats de rires.

 

Les deux side-car Bretons prennent ensuite l'autoroute alors que nous remontons tranquillement vers Orléans par de sympathiques routes départementales qui nous font traverser de nombreuses forêts. Ambiance bucolique, mais attention soutenue. Entre la fatigue, le vent omniprésent et les risques de grands animaux en divagation, il faut rester particulièrement attentif.

 

La traversée des grandes plaines de la Beauce est redoutable. Le vent violent est maintenant de travers et, entre mon imposant passager, les valises, le top-case et le chargement, nous offrons une large prise à ses assauts. Il faut anticiper les croisements avec d'autres véhicules, les mouvements de terrains, les haies ou autres obstacles. En effet, les sautes de vent ainsi engendrées nous bousculent avec virulence et nous dévient fortement des trajectoires.

 

Enfin, nous arrivons à bon port sans incident. Maxime est euphorique, mais la fatigue prend rapidement le dessus et le coucher n'est pas tardif. Encore un superbe week-end qui lui permet, j'espère, de mieux lui faire découvrir ses capacités d'adaptation, les opportunités dont il peut bénéficier, sous réserve qu'il prenne les moyens pour les obtenir …

Nous prenons connaissance des résultats. Pascal doit être content de la victoire de Kawasaki, William satisfait de voir les pièces qu'il a usiné participer à la réussite de cette machine. Quant à moi, j'ai une pensée émue pour ce team SRC que j'observe depuis quelques saisons, particulièrement lors de ses déboires pneumatiques en Superbike. A distance, je partage cette concrétisation pour un petit jeune que nous avons vu démarrer (Grégory Leblanc), mais aussi l'euphorie probable de tout le team, et particulièrement Gilles Stafler ainsi récompensé, ou les sympathiques sponsors avec lesquels nous avons partagés de savoureux moments.

 

Et un immense merci au généreux donateur qui participe ainsi concrètement à une meilleure intégration de ce sacripant de Maxime qui ne cesse de nous étonner, voire de nous impressionner ! ! !

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commentaires

D
<br /> Patrice et Maxime : on ne change pas une équipe qui gagne ! Encore un grand bravo à vous deux pour ce nouveau morceau de bravoure...  Content aussi d'avoir revu au passage Thom et Jean-Yves. <br />
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P
<br /> <br /> Quand tu parle d'équipe qui gagne, nous pouvons de retourner le terme, surtout avec Jean-Yves et Thom ... <br /> <br /> <br /> En ce qui concerne Max, tu l'as vu cet été et je crois que ton étonnement valait autant pour la taille que pour l'état d'esprit !<br /> <br /> <br /> A plus tard.<br /> <br /> <br /> <br />

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