Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 20:42

 

C'est parti, à 4h30, pour une grande étape.

D'une part c'est la mi-parcours et d'autre part, ils affrontent une première grande difficulté, le col de la République.

Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018

 

Et pourtant, pour l'assistance, ça démarre mal ...

La moto est bloquée par une barrière. Il faut démonter les valises pour contourner l'obstacle et se contorsionner entre un pilier et un grillage … Heureusement, celui-ci est suffisamment souple pour autoriser le passage.

Mais là n'est pas le principal avatar pour favoriser les ravitaillements. Le téléphone de Laurent est hors service et nous ne pouvons pas convenir des points de rendez-vous.

 

A l'entrée de Saint Étienne, la jonction n'est toujours pas faite et je m'engage dans le labyrinthe proposé par mon Tomtom en fonction du parcours défini. A la sortie de la ville, toujours pas de vélos, mais comme le rythme est soutenu depuis le départ, il est possible qu'ils aient démarré l' ascension.

 

Plus je monte et plus je doute. Je m’arrête souvent pour tenter le contact téléphonique toujours impossible. Arrivé au col, il faut me faire une raison, nous avons du prendre un itinéraire différent.

Sylvie et Laurence sont alors mises à contribution et se révèlent un relais efficace. Ils sont encore dans le bas de la montée et je peux rapidement les retrouver pour satisfaire leurs besoins en ressources tant liquides que solides !

 

La grimpette peut ainsi se poursuivre sans autres complications … hormis l'effort continue, le vent de face, et le soleil ardent rendant très chaude l'atmosphère.

Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018

 

Au col, nos deux cyclistes sont fatigués mais heureux, pouvant profiter du plaisir d'y être arrivés sans encombres.

A son habitude, une Manon rayonnante s'exprime : "Je pensais que ce serait plus dur !".

Elle en deviendrait presque écœurante …

 

C'est aussi l'occasion de discuter avec d'autres cyclistes, envieux et extasiés de l'équipement de sécurité, mais aussi admiratifs du projet en cours …

Manon sait encore sensibiliser et marquer les esprits !

 

Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018

 

Puis c'est la longue descente qui permet aux corps de décompresser après l'effort continu.

Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018

 

Encore quelques côtes aux alentours d'Annonay. Pas trop violentes, mais sous un soleil de plomb, et après une dure journée. Féroce !

Juste avant la plongée sur le Rhône, la moto s'engage malencontreusement sur une portion de voie rapide et les vélos doivent prendre une départementale parallèle.

Mais le fleuve nous apparaît, majestueux, tapi dans sa large vallée :

Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018

 

A l'arrivée, le campement est prêt, nous pouvons nous mettre à table rapidement. D'ailleurs, nous devons rendre un hommage appuyé à Sylvie et Laurence qui doivent tout recharger le matin, faire la route, mais aussi gérer les approvisionnements puis être présentes à l'arrivée pour le confort de nos sportifs. Et elles s'acquittent de ces tâches avec autant de célérité que de bonne humeur.

 

Fabienne, Olivier et leur fils Théo nous attendent aussi. Ceux-ci sont des acteurs des Chevaliers du Ciel, une des associations où œuvre Manon dans le monde de l'aviation, en faveur des enfants ordinaires et extraordinaires. Des retrouvailles poignantes et des souvenirs à profusion de ces tours de France aériens.

Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018
Mardi 07/08/2018

 

L'après-midi se déroule traditionnellement, sieste, baignade, massages, sieste, repas puis nuit !

 

Sécurité Passive

 

Pour la cinquième raison de ce périple, Manon évoque à nouveau la sécurité, mais celle que le cycliste doit (ou devrait ?) mettre en œuvre :

 

Le cycliste est fragile, son engin de locomotion est instable, sa présence dans les champs de vision est réduite et, par rapport au rythme routier, sa vitesse est faible …

Autant de paramètres qui concourent à l'insécurité et qu'il faut combattre à la base.

 

Pour notre périple, nous avons opté pour des tenues voyantes. Maillots blancs ou fluo, chaussettes et gants fluo et adjonction de produits réfléchissants pour les nuits à plus haut risque en terme de trafic.

Pour la nuit, mais aussi en plein jour, la technologie vient à notre aide. Des éclairages puissants sont primordiaux pour voir la nuit, mais aussi pour être vus et bien vus, de jour comme de nuit. Dans cet esprit, les matériels fournis par TecnoGlobe s’avèrent être une arme redoutable.

Les feux rouges, doublés d’éclats plus puissants sont visibles à plus de 500 m. dans une lumière éclatante … Quant aux feux avant, les éclats sont si puissants qu'ils sont détectables à environ 1 km. en plein soleil.

Ceci est encore plus performant si le cycliste se trouve dans une zone d'ombre, d'autant plus invisible, si l'automobiliste est lui dans une zone fortement éclairée (principalement crucial aux périodes de lever et de coucher de soleil avec les lumière rasantes et aveuglantes).

 

Voir et être vu.

Cela nous semble primordial,
et surtout nous sommes en capacité de le gérer,
contrairement aux incivilités !

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Patrice ou Div19
  • : Mes grandes virées en moto, dans la bonne humeur partagée entre amis.
  • Contact

Pages