Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 août 2019 7 11 /08 /août /2019 09:57

 

L'objectif est simple et sans grandes perspectives novatrices :

Aller en région parisienne pour assurer la garde de la maison de ma belle-sœur et de mon frère
tout en offrant pitance et confort à une "Pirate", leur félin assez indépendant …

 

Alors, corsons un peu le programme et tentons de joindre l'utile à l'agréable.

 

Pour cela, je propose à Laurence de participer à cette mission, afin de poursuivre son entrainement de motarde par des roulages plus intensifs que ceux pratiqués en avril.

Peu emballée par cette perspective de vacances statiques bien qu'en un lieu idyllique, son intérêt grandit lorsque j'évoque quelques opportunités dont nous pourrions profiter …

 

Me voici donc parti de Bort pour rejoindre la Bretagne et préparer ce périple aux multiples surprises chargées d'histoire, de souvenirs, de réflexions, de découvertes,  et dont les étapes vous seront relatées dans les articles à venir …

 

A très bientôt donc !

Second périple de la Tracer – Préambule.
Partager cet article
Repost0
5 octobre 2016 3 05 /10 /octobre /2016 14:23

 

Allez, un dernier article sur le sujet, juste pour démontrer le côté répétitif de la situation … et insister sur les risques induits !

 

Hier après-midi, au retour d'un petit tour de moto afin de profiter d'un temps radieux et agréable, j'ai le plaisir de retrouver une rue désertée par le Pajéro … qui est remplacé par une Peugeot :

Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?

 

La dame qui est partie faire quelques emplettes dans la rue de Paris revient assez rapidement et je dois pousser la moto pour éviter de la retrouver par terre …

Difficile un démarrage en côte suivi d'une marche arrière avec une espace (très légèrement) réduit ! ! !

D'ailleurs, plusieurs fois, nous avons retrouvé des véhicules plus ou moins frottés.

Pour la petite histoire, un dépôt de plainte, il y a quelques années, pour deux portières et une aile enfoncée, avec témoin et délit de fuite, a été classé sans suite … Edifiant !

 

Mais le Pajéro revient subrepticement. Comme la moto est garée de mon côté, il se positionne sur l'autre versant, bien calé devant les accès de la maison d'en face …

La rue s'encombre donc à nouveau et un troisième véhicule se positionne, en partie devant l'accès initialement dévolu au passage de la moto et en partie sur le carrefour … Néanmoins, il est bon de préciser que cette voiture ne reste que quelques minutes.

Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?

 

Et puis, le propriétaire de la maison d'en face revient pour décharger du matériel, continuer ses travaux …

Il prend toutefois soin de laisser libre le passage, dans la mesure de l'environnement (au moins pour une ambulance, mais certainement pas pour un camion).

Il est à noter qu'il bloque ainsi à son tour deux accès, mais ceux-ci ne sont pas utilisés la nuit (une de ces maisons est en vente et l'autre est parfois utilisée comme garage à vélo) et de plus, il reste à proximité.

Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?

 

Consternant … pour un riverain qui a bien du mal mais qui gère au mieux la situation !

 

Surveillant ponctuellement l'actualité tonitruante de cette rue, vers 8h30 ce mercredi, un bruit de fond attire mon attention et je n'ai pas le temps de prendre la photo de la balayeuse qui pratique un savant demi-tour. Juste les traces qu'elle laisse au sol :

Encore et toujours … Impossible combat ?

 

Et cela me rappelle une discussion avec le cantonnier ces jours derniers. Il s'exprimait ainsi :

"C'est vrai qu'il est fréquent que je ne puisse pas balayer ici car il y a très souvent des voitures stationnées".

Et c'est d'autant plus dommageable qu'il n'est pas rare que les indélicats qui encombrent la voie n'hésitent pas non plus à nous laisser nombres de détritus (mégots, papiers divers, canettes, bâtonnets de glace, …) !

 

Toutefois, ce demi-tour de la balayeuse n'est pas engendré par une quelconque mauvaise volonté de son chauffeur.

Cela lui est tout simplement impossible face à cette nouvelle situation, autant itérative qu'évolutive, et confirmant les propos du cantonnier :

Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?

 

Et ça se poursuit :

Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?

 

En ce qui me concerne, je vais apposer des panonceaux informatifs sur mes accès en espérant que certains réfléchirons avant de laisser leurs véhicules en pâture dans ce nouveau parking au détriment d'élémentaires droits de jouissance et de la sécurité des riverains et de leurs biens.

Encore et toujours … Impossible combat ?
Encore et toujours … Impossible combat ?

 

Et si cette situation devait perdure trop longtemps, j'engagerais d'autres actions, plus musclées, dont, pour commencer, des appels systématiques à la gendarmerie, même si je voudrais vraiment éviter de les accaparer sur ce type d'interventions qui ne devraient même pas exister.

Ensuite, il existe encore d'autres recours … avant de devoir prendre des décisions plus drastiques …

 

Et j'espère que cette série d'article permettra à chacun de nous de réduire ces incivilités que nous commettons immanquablement tous, et je n'en suis malheureusement pas exempt, par méconnaissance ou facilité !

 

Et pour ceux qui érigent ces pratiques en mode de vie, je reste persuadé qu'une bonne ponction dans un capital point et sur le compte en banque peut faire évoluer les pratiques … à défaut de faire évoluer l'état d'esprit ! ! !

 

Les autres existent aussi ! ! !

 

Enfin, pour ceux, fréquents, qui expriment qu'ils n'en ont que pour quelques minutes, comme pour ceux qui reste ici de nombreuses heures … ou jours, je vous livre un scénario (sans tous les détails, mais vécu à maintes reprises dans nombres de situations) et vous laisse en évaluer les temps :

 

  • Un véhicule de secours se présente devant la rue obstruée. Il actionne son "deux-tons" (et si c'est la nuit, tout le quartier en profite d'autant mieux) pendant que les équipiers partent en courant sur le lieu de l'intervention ;
  • Il attend, plus ou moins patiemment, que le contrevenant revienne (sous réserve qu'il soit proche, attentif, conscient qu'il est la cause de ce raffut, etc. …), recule pour favoriser le dégagement pour enfin accéder au lieu d'intervention.
    Dans certains cas, l'éviction du ou des véhicules se réalise dans des conditions moins douces …

 

Imaginez les minutes perdues alors que dans certains cas ce sont les secondes qui sont cruciales (incendie, AVC, accident cardiaque, …).

 

A votre avis, que pèse votre confort
de quelques dizaines de mètres à pieds évités
face à un handicap lourd, un décès, un bien totalement détruit ?

 

Et ce jour-là, vous serez, certes partiellement,
mais moralement et pénalement responsable !

 

Et c'était le cas au moins trois fois … que ce matin ! ! !

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 15:01

 

Voici la situation de cette dernière nuit, dans ma rue en "sens interdit sauf riverains" :

L'inversion des contraintes … dans la continuité !
L'inversion des contraintes … dans la continuité !
L'inversion des contraintes … dans la continuité !
L'inversion des contraintes … dans la continuité !
L'inversion des contraintes … dans la continuité !
L'inversion des contraintes … dans la continuité !

 

J'ai plus de place que les nuits dernières pour entrer ou sortir de chez moi … mais l'action éventuelle des services de secours est un tantinet entravée !

 

Que dire de plus ?

 

Si, une précision pour l'objectivité, et afin de ne pas laisser sous-entendre n'importe quoi par ces photos.

Le break blanc est celui d'un riverain.

Et surtout, les accès qu'il bloque partiellement sont ceux de sa maison …

Et enfin, en voyant cette situation il s'empresse de décharger son véhicule et de libérer le passage …

 

Mais le Pajero est lui un habitué de la manœuvre, nous le voyons fréquemment sur les précédentes séries de photos.

Sa propriétaire, qui ne réside pas dans cette rue, a visiblement bien entendu mes remarques quant à l'indélicatesse de bloquer ma porte et se gare maintenant en laissant peu plus de place (en empiétant d'autant plus sur la voie, par contre !).

Mais mon discours relatif à la sécurité des personnes et des biens ne semble pas avoir porté.

 

Suis-je un piètre pédagogue … ou ne connait-elle pas l'existence des divers parkings tout proches ? ? ?

 

Et en début d'après-midi, ce véhicule n'a pas bougé.

 

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 17:02

 

Les jours (et les nuits) se suivent et se ressemblent …

 

Voici, en images et après les vues d'hier, la situation de la soirée, de la nuit et de la journée (vu l'heure ce dimanche, je pense que ce sera aussi la nuit prochaine !) :

Essaye encore …
Essaye encore …
Essaye encore …
Essaye encore …
Essaye encore …
Essaye encore …

Avec un petit mot déposé sur le pare-brise vers midi !

 

Que cette personne se rassure, je n'avais pas de déménagement à faire et mes emplettes étaient de faible ampleur. Le passage restant pour accéder chez moi était donc encore suffisant.

Sinon, j'aurais dû attendre … longtemps ! ! !

 

Et puis, au moins, les véhicules de secours pouvaient intervenir avec un minimum de contraintes cette nuit, contrairement à la nuit dernière …

 

Il me semble bon, avant de craquer, moi ou d'autres, d'améliorer l'information, de tenter de continuer à avoir une démarche la plus pédagogique possible.

 

Il est vrai que plusieurs logements de cette rue sont inhabités … ou en vente (bonjour la motivation d'achat devant de telles situations ! ! !).

Néanmoins, certains de ces locaux sont utilisés, au moins de manière épisodique, ce qui est le cas du garage ici condamné par cette voiture …

Bon courage à celui qui veut sortir son vélo ou disposer de son matériel !

 

Alors, s'il vous plait, tenez aussi compte des contraintes des autres.

La vôtre, dans ce cas, est de faire quelques dizaines de mètres supplémentaires à pied en utilisant les parkings publics et gratuits du Champ de Foire ou de la bibliothèque (comme le font les riverains d'ailleurs).

 

Et, accessoirement, cette contrainte peut devenir un puissant avantage … en dehors d'un tout petit peu d'exercice supplémentaire !

 

Je vous assure qu'une voiture poussée par un puissant véhicule de pompiers ne se fait pas sans dégâts … ni poursuites judiciaires (cas vécu !).

 

Alors, si vous ne voulez pas faire l'effort pour nous riverains,
faites-le au moins pour vous et vos biens …
et le résultat sera identique :

un cadre de vie amélioré pour tous !

 

Lundi matin 5h50 – Une lueur d'espoir …

 

La jeune femme propriétaire de ce véhicule démarre et j'ai tout juste le temps de l'interpeller.

 

Lorsque je lui demande comment je pouvais faire pour un éventuel déménagement ou comment les pompiers pouvaient passer un brancard en cas de besoin, elle semble catastrophée et se confond en excuses.

Je n'ai franchement aucune raison de douter de sa sincérité et elle n'avait visiblement pas conscience de ces éventuelles conséquences.

 

Voilà qui me rassure et qui me conforte dans mon opposition à toute escalade ou dans le recours systématique à la force publique (d'autant que les gendarmes ont bien d'autres missions à assumer !).

 

Comme quoi, un peu d'information à tendance éducative peut porter ses fruits, élargir le regard, faire évoluer les pratiques …

 

Un affichage concret est peut-être, effectivement, une amorce de solution, au moins pour les personnes de bonne volonté, et j'ose encore espérer qu'elles représentent une majorité.

Pour les autres, et en ultime recours, quelques PV seront probablement salvateurs ! ! !

 

A suivre ?

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 15:37

 

Retour vers Bort les Orgues après ce long et triste intermède parisien …

Pas le temps de penser … et c'est un bon début de thérapie …

Le trafic du petit matin est chargé en région parisienne puis le fort vent de travers dans la Beauce requiert toute mon attention !

 

Première pause à Orléans, "Les 3 Brasseurs".

 

Je tiens à exprimer de vive voix à M. Pobble, le responsable de la brasserie, tout le bien que je pense de son action envers Maxime, le remercier à nouveau.

Il s'est investi pour prendre en apprentissage ce jeune handicapé, soutenu par sa hiérarchie (direction régionale et ressources humaines) et admirablement secondé par son équipe …

Cela n'a pas toujours été simple, mais l'intégration est vite devenue efficace, pour les deux parties !

Et pas simplement en terme métier, mais aussi au niveau des relations en général, à l'évolution positive du regard sur le handicap …

Comme quoi l'on peut parfaitement allier professionnalisme et humanité, business et générosité …

 

D'autres types de professionnels pourraient méditer sur cet exemple …

 

Et l'émotion provoquée par la disparition de Maxime me paraît tout aussi grande ici que dans les multiples microcosmes qu'il a côtoyés.

Merci encore à vous tous, cadres et salariés des 3 Brasseurs !

Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !

 

Puis il me faut repartir.

 

La traversée de la Loire me fait penser à cette communauté de jeunes sourds qui se sont retrouvés au-dessus de ce fleuve majestueux, le jour des obsèques, pour lui confier leur amitié leurs pensées, mais aussi leur incompréhension et leur douleur, au travers de ces fleurs abandonnées au gré du courant !

Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !

 

Après le passage d'Orléans, les longues lignes droites de la Sologne, encastrées dans la forêt et donc protégées du vent permettent à mon esprit de divaguer. Si l'attention est concentrée sur le compteur, les quelques autres usagers et les éventuels animaux en maraude, il reste de la place pour méditer, revoir les films de nos virées avec Maxime dans le secteur (entre autres une soirée mémorable chez notre ami Louis, avec Serge) ou le déroulement de ces dernières semaines …

 

Et il est bon de constater la chance que nous avons d'évoluer dans ce fabuleux milieu de la moto où la solidarité, le partage, ne résident pas exclusivement dans les mots ou simplement pour les bons moments !

 

Maxime, comme précédemment sa sœur Manon ont largement bénéficié des valeurs humaines fortes qui animent nos rencontres. Ils ont toujours été accueillis comme des humains, avec leurs particularités, ici la surdité (entre autres !).

 

Et Maxime est parti accompagné de la compassion de centaines de motards qui nous ont délivré des milliers de messages, sous toutes les formes possibles, de soutien, de tristesse, d'incompréhension.

Et pas seulement ceux qui ont pu vivre de nombreux moments avec lui ou simplement le croiser, mais aussi de nombreux anonymes qui se délectaient des récits de nos aventures, qui encourageaient les progrès du Maxou, … et qui même, parfois, jalousaient les périples de ce passager aguerri !

 

Si beaucoup étaient retenus, certains ont fait le déplacement ce 26 août.

Et je ne les ai pas tous vus … Dommage. Et désolé.

Mais entre la foule, énorme, des yeux parfois embués, la tête un peu farcie par l'émotion du moment et quelques contraintes logistiques pour gérer l'après-midi (nourriture et boissons pour plus de cent personnes), je n'étais pas efficacement réceptif à cet environnement …

Et je sais pertinemment que beaucoup étaient avec nous par la pensée !

 

Mais cette omniprésence se traduit aussi par des actions fortes pour accompagner notre Maxime.

 

En premier lieu, les copains de bien des virées, les piliers de son environnement motard, ceux qui l'accompagnent depuis sa première visite au circuit Bugatti du Mans pour les 24 heures.

Pour cette découverte, nous étions en voiture !

Il n'était pas encore suffisamment grand pour faire de longs voyages en moto et nous étions aussi avec Manon.

 

Ces amis, éparpillés dans tous les coins de France, ont confié le soin à William de les représenter sur place et à Dédé (DD07, l'Ardéchois) d'orchestrer leur action qui se traduit par cette émouvante carte associée à une superbe gerbe :

Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !

 

Mais c'est aussi le Moto-Club Meymacois qui a reçu autant Manon, particulièrement pour lui permettre de réaliser son étude clinique (Kiné) que Max, fidèle supporter des motos jaunes et noires.

D'ailleurs, ce dernier était avec nous lors d'un dernier Comité Directeur du Moto-Club et nous avions confectionné ensemble les desserts de cette studieuse et néanmoins joyeuse soirée …

Outre les innombrables messages de biens des membres, c'est aussi cette magnifique gerbe :

Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !

 

Et également, les équipiers du Team MP Racing ont tenu à être présents aussi, physiquement et au travers de cette splendide gerbe :

Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !

 

Une semaine ensemble pour les 24 heures du Mans, ça marque !

Max a vécu une semaine de rêve, fatigante, certes, mais riche.

Notre cuistot se sentait intégré, reconnu, utile et était aussi très conscient de sa chance de vivre ces moments de l'autre côté de la barrière, de redécouvrir cet évènement au cœur de l'action et au service d'une soixantaine de personnes (l'équipe de restauration du MP Racing œuvrait aussi pour un autre team, le 3ART … qui est sacré Champion du Monde d'Endurance quelques jours après le départ de Max. Il a du bien les choyer !).

 

Enfin, c'est aussi une gentille carte qui me parvient directement chez mon frère.

C'est toute l'équipe des Restos du Cœur de Bort qui se souvient du grand Max qui est passé aussi par là … et donné de bons coups de mains lors de certaines manutentions :

Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !

 

Merci encore à vous tous pour ce respect de ces valeurs qui nous sont chères,
mais qui se délitent dans notre monde actuel !

Pourtant, elles furent si bénéfiques à l'évolution de" mes petits sourds" !

 

 

 

Pour mon grand Maxime,

Voici quelques rimes.

 

Tu t'en es allé,

Sans nous en parler,

Laissant inachevées,

Nombre d'activités.

 

Tu nous as tant donné,

Dans ta vie malmenée,

Toi le grand incompris,

Refusant le mépris.

 

Et tu as pourtant,

Marqué tant de gens,

Par ta gentillesse,

Et ton allégresse.

 

Ceux qui savaient te voir,

Sans s'arrêter au noir,

De bien des incartades,

Arrivées par myriades.

 

Tu nous as bousculé,

Pour nous démontrer,

Tes capacités,

Et ta volonté.

 

La grande richesse,

De toutes tes prouesses,

Sont de belles leçons,

Mais pas pour les "cons" !

 

Tu nous as quitté en paix,

A 21 ans tout frais,

 

 

Salut l'artiste,

Tu nous rends triste,

Mais ton sourire,

N'est pas à dire,

Il est à voir,

Et en mémoire !

 

2009 – Séquence nostalgie.

Quelques vues des premières vraies sorties du "gamin" en moto,

Et du périple marathon (plus de 600 bornes de virolos dans la journée !).

Quelle fierté lorsque je lui assène :

" Maintenant tu peux dire que tu es un vrai motard ! "

Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Retour vers Bort, Maxime m'accompagne … en songes !
Partager cet article
Repost0
24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 15:58

 

Titre un tantinet provocateur, j'en conviens …

 

D'autant que Manon n'a pas de raison particulière de déambuler à Bordeaux, au moins à ma connaissance …

 

Mais non, elles arpente les trottoirs Bordelais pour la bonne cause, elle prête sa personnalité, ses prouesses, son engagement dans la vie active, au service de la communication des 9ème ABILYMPICS, le Championnat du Monde des métiers des personnes handicapées, qui se déroule à Bordeaux :

Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …

 

La voici donc, ma belle Manon dans sa tenue immaculée, jouant avec un haltère :

Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …

 

Un homme qui compte aussi pour elle est présent sur ces trottoirs. Il l'a prise sous son aile, c'est le cas de le dire, l'a entraîné dans la formidable aventure associative au service des autres, Ludovic Béjot, un aviateur émérite d'après Manon :

 

Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …

 

Et ils sont nombreux ainsi, avec des handicaps pas toujours visibles de prime abord, mais tous volontaires, actifs, intégrés, autant que faire se peut :

Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …
Ma nièce fait le trottoir à Bordeaux …

 

Merci à vous tous pour les leçons de courage, mais aussi d'humilité que vous savez nous offrir par vos prouesses, votre passion de la vie, votre respect de l'Autre !

Partager cet article
Repost0
19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 17:57

 

Je traverse Paris juchée sur ma vieille mais fidèle Diversion la tête embrouillée de sentiments contradictoires …

Je suis tout à la joie de ma dernière rencontre en banlieue sud (cf. La rencontre physique … Enfin !), mais en même temps peiné de penser que c'est probablement la dernière fois que je déambule ainsi dans la capitale.

 

Dans quelques mois, ma pauvre Diversion sera ignominieusement bannie pour cause de pollution excessive …

Mais que pèsent les rejets de ma bécane face aux belles limousines de nos chers gouvernants et législateurs, surtout rapporté au ratio de la contamination par personne et par kilomètres parcourus ?

J'observe la circulation engluée de nombre de véhicules surdimensionnés et habités d'une seule personne. Comment puis-je polluer plus pour aller d'un point à un autre, même avec un moteur moins optimisé, alors que je me coule dans le trafic ?

 

Certainement un principe d'égalité que je ne maîtrise pas … ou un lissage par la capacité financière organisé par un pouvoir politique aux vues élitistes … ou peut-être légèrement corrompues, mais de plus en plus souvent déconnectées de réalités … qui ne sont que chimères puisqu'ils ne les vivent pas ! ! !

 

Mais heureusement, mon esprit est aussi farci de superbes moments dont les derniers sont alimentés par les souvenirs de l'hivernale des Millevaches.

Un lieu, un espace-temps à l'opposé de ces considérations négatives. Une ambiance de fraternité, de partage, d'acceptation de l'autre qui se déroule en décembre sur le remarquable plateau Corrézien des Millevaches …

Une superbe aventure où les volontés de chacun se confrontent, non pas pour imposer, interdire, mais organiser au mieux une oasis de convivialité adaptée aux désirs de tous … et où la démarche écologique est un des "fils rouge", pragmatique, efficace et adoptée par tous, à égalité !

 

Et cette rencontre hivernale vient d'être célébrée par l'entremise de notre ami Sato qui nous offre un nouveau visuel de la concentration (cf. Un paroxysme de fabuleuses aventures … humaines !)

"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Et c'est cette hivernale des Millevaches qui me pousse au cœur de la capitale en cette soirée encore froide.

 

Je suis convié à "Millevaches sur Seine", une manifestation organisée par Pierre Vinour, producteur et réalisateur de cinéma qui propose la première projection de son court métrage "Bivouac" réalisé lors de cette rencontre hivernale de quelques milliers de motards.

 

J'arrive devant la péniche "Petit Bain", arrimée au pied de la grande bibliothèque et presque face à Bercy, ce temple de la finance publique … qui semble s'abîmer dans la Seine à l'image de la dette colossale gérée (ou subie ?) dans ces locaux !

"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Et l'idée de cette salle de concerts n'est pas anodine car "Petit Bain" c'est aussi un restaurant, une entreprise d’insertion par l’activité économique, une coopérative …

Bref, un endroit où l'on partage les mêmes valeurs que sur le plateau des Millevaches !

 

De nombreuses motos sont déjà présentes et les troupes de la FFMC et de Moto-Magazine sont à l'ouvrage pour baliser le lieu.

 

Une discussion rapide avec Pierre, accaparé de toutes parts et l'occasion de faire la connaissance d'Aurélie Bordier avec qui je converse sur le net depuis quelques temps.

 

La pression monte. Les invités arrivent par vagues et s'agglutinent dans la salle de projection. Les origines sont multiples. Des personnes du spectacle, du cinéma, de la musique, des motards, des passionnés des Millevaches, … Mais ici, comme sur le plateau, ces diverses origines sociales sont lissées par le partage de la même passion de la découverte de "Bivouac".

"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Nous devisons avec Bill, le président du Moto-Club Meymacois et quelques jeunes qui ont fait le déplacement lorsque Pierre et Aurélie montent sur la scène et prennent la parole, rapidement rejoints par Sasha Andrès, la seule comédienne du court métrage.

"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Puis c'est la projection.

"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Pierre avait annoncé la couleur lors d'une précédente interview :

" Avec Bivouac, il s'agit là d'une fiction dramatique qui se déroule au sein de cette fête, c'est une vision poétique, fantastique de cet environnement si particulier"

 

Contrairement au précédent court-métrage de Fabrice Marquat "Les 1000 Vacches" également produit par "Les Enragés", ce n'est donc pas un reportage ou un documentaire, mais une vision différente qui fait tout de même un hommage appuyé aux organisateurs.

 

Je ne vais pas vous dévoiler ici l'histoire, mais plutôt mes sentiments.

Au travers de l'intrigue, je ressens toute la passion de Pierre pour sa terre, toute son admiration pour cette rencontre, toute sa ferveur face à la puissance de l'humanité dégagée.

 

Il traduit ses émotions par un pouvoir attractif fort, immatériel, quasiment mystique …

 

Les superbes images dévoilent des hommes aussi simples qu'actifs, de magnifiques paysages, une jeune et jolie femme perdue, à la recherche d'un Graal …

L'intrigue nous entraîne dans des questionnements, dans une vision aux multiples facettes, comme celle d'un kaléidoscope, le même sujet, mais des vues différentes, évoluant en permanence …

Et un dialogue entre Sasha et une participante m'a marqué tellement il traduit avec justesse ces quelques heures d'évasion sur le plateau :

"Tous ces mecs qui déambulent avec leurs rêves dans leurs têtes …"

 

Ces 16 minutes de projection sont ponctuées par des salves d'applaudissements et des réactions telles que :

"J'ai hâte d'y retourner, ça va être long d'attendre décembre" (un motard, convaincu bien sûr)

"Ca à l'air complétement fou, mais génial, quelle ambiance" (là, c'est un néophyte, subjugué).

 

Puis Pierre nous découvre un autre de ses talents, la musique et s'installe au clavier pour entamer un récital avec ses compagnons.

"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Le concert débute par une autre nouveauté, une chanson créée spécialement pour l'occasion … et qui donne une bonne idée de l'intrigue du film :

 

Sur le bivouac

 

En fin d'après midi
J'ai fini par arriver sur la grande prairie enneigée
Guidée par les klaxons, les bruits de moteurs enragés.

 

Ils semblent tous bien se connaitre
Ils boivent des bières
En regardant les motos arriver
Allument des feux partout pour la soirée

 

Faudrait que je trouve un coin pour me poser
Je suis fatiguée

 

Dans la nuit étoilée
Je t'ai cherché
Sur le bivouac
Illuminé

Au milieu des campements
Des motards des fumées

 

Au milieu des hommes qui parlent
Des hommes qui marchent
Dans un rêve éveillé
Je t'ai cherché

 

Mais sur les cimes
Quelle envolée

 

Dans la ligne droite
Tes copains t'ont vu décoller

 

Dans la ligne droite
La plus belle envolée

 

Je t'ai cherché, cherché
Sur le bivouac illuminé
Mais je ne t'ai pas trouvé

 

© Valérie Boucher

Sur le bivouac

Texte : Valérie Boucher, musique : Pierre Vinour, interprétée par Nörd

Bela Spitznec (V. Boucher) : voix, Emmanuel Jambu : didgeridoo, Pierre Vinour : claviers, programmations

 

La soirée s'avance en discussion endiablées, par petits groupes, dans la salle, autour du bar ou sur le pont supérieur pour les fumeurs, dont Etienne et les jeunes du Moto-Club Meymacois.

"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !

 

La nuit est bien avancée et je dois quitter ce havre de paix, de communion.

Je salue rapidement chacun, mais m'attarde auprès de Sasha qui s'inquiète de ma remarque :

"Ce n'est pas sympa ce que tu provoques dans le film !"

Devant son étonnement surpris, je poursuis :

"Il va falloir aller aux Millevaches en Triumph maintenant si l'on veut se faire remarquer par la fille aux jolis yeux (une réflexion du film) …"

 

Voilà un départ dans la bonne humeur, sous les sourires !

 

Merci à vous tous pour cette excellente soirée.

Bien sûr Les Enragés (un nom qui me plait de plus en plus), Aurélie et Pierre ;

Les gropues Nörd et VERb'"

Jean-Marc de Moto-Mag et son équipe (Salut Titi !) ;

"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Bill et les (dignes ?) représentants du Moto-Club Meymacois, ainsi qu'Etienne ;

Mais aussi Laurent et Sylvie (un de mes frères et ma belle-sœur, parents de mes "petits" Manon et Maxime) qui ont fait le déplacement malgré une vie trépidante !

Désolé de n'avoir pas été beaucoup présent à vos côtés …

 

Et pour finir, quelques vues de la soirée et du concert issues de la page FB de Nörd :

"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !
"Bivouac". La première du court-métrage !

 

Ce DVD sera bientôt disponible à la vente selon des modalités de distribution en cours de définition.

Nous vous tiendrons informés, bien sûr !

Le DVD de Fabrice Marquat "Les 1000 Vacches" est toujours disponible auprès de Moto-Mag.

Partager cet article
Repost0
19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 05:54

 

Ce week-end, les 19 et 20 mars, c'est le Salon de Pecquencourt organisé par le Moto-Club du même nom !

 

Je n'aurai pas la prétention de vous présenter cette manifestation incontournable aux multiples facettes.

Expositions de motos modernes, anciennes, d'exceptions, d'accessoires, divers spectacles de hauts niveaux, Stunt et FMX ou concerts, bourse d'échange, marché de l'occasion, …

Bref, LA grand-messe de la moto dans le nord de la France.

 

Mais à cette occasion, vous aurez aussi la possibilité de côtoyer des hommes d'exception déjà présentés dans ces lignes.

 

Tout d'abord l'ami Etienne qui vous offre la vision de son nouveau jouet, la frêle et néanmoins rageuse Zaeta récemment gagnée lors d'un concours (cf. Une magnifique nouvelle … ).

Il n'existe que 4 exemplaires en France de cette œuvre ciselée par un maître italien …

Aux passionnés des Hauts de France …

La machine est soigneusement installée dans le camion !

 

Ils sont présents sur le stand de Moto News Magazine, LE magazine moto gratuit "fait par des motards pour des motards".

 

Un grand merci à l'infatigable Sébastien Virieux de ce magazine pour la transmission des photos de l'installation du stand :

 

Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …

 

Mais à Pecquencourt, prenez aussi quelques minutes pour admirer les superbes réalisations de l'aquarelliste Patrice Lemiègre dont vous pouvez découvrir le talent dans sa galerie.

 

Personnellement, je suis impressionné par la minutie du trait, la profondeur des couleurs, l'éclat des reflets, la justesse du mouvement, le souci du détail … par le rendu, la vie qu'il sait magnifier du bout de ses pinceaux !

En voici d'ailleurs quelques exemples :

Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …
Aux passionnés des Hauts de France …

 

Et pour terminer, une supplique à mes amis nordistes, et ils sont nombreux.

Saluez-les de ma part. Ainsi, je serai un peu plus avec vous, par la pensée …


Profitez bien !

 

 

Et un dernier ajout, La bête trône sur le stand de Moto News Magazine qui reçoit aussi Le Mig (Fabrice Miguet) et sa ZX10R de Road-Race ...

Aux passionnés des Hauts de France …
Partager cet article
Repost0
11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 12:59

 

Si ma présence à Paris est engendrée par la première projection du film "Bivouac" relative à l'hivernale motarde des Millevaches, j'en profite pour quelques visites familiales ou motardes …

 

Et c'est ainsi que je me retrouve à Thiais (94) chez American Bikes

 

Devant la porte, ce n'est pas une imposante américaine qui trône, mais une frêle italienne, la Zaeta, bichonnée par son nouveau propriétaire, Etienne (cf. Une magnifique nouvelle …).

La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !

 

Puis je me trouve face à Olivier Moussard. Nous conversons régulièrement au travers du net, mais c'est notre première rencontre. Enfin presque puisque nous nous étions très rapidement croisés à Montlhéry lors du dernier Café Racer Festival.

Le large sourire, la franche poignée de main me confortent dans les sentiments forgés par claviers interposés !

Et cette impression est encore amplifiée par de rapides échanges de boutades et jeux de mots.

 

Puis je me trouve, enfin, dans l'antre de la démesure, devant des monstres rutilants, des bécanes conçues autour d'un gros V8, les fameuses BOSS HOSS :

La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !

 

Si ces machines existent depuis 25 ans aux USA et sont présentes an Allemagne depuis 20 ans, ce n'est qu'en 2012 qu'Olivier a pu les faire homologuer en France, à force d'abnégation et sous divers modèles propulsés par deux motorisations … de 5,7 l. ou 7,2 l. Une paille !

 

Et à deux roues, bien sûr, mais aussi à trois :

 

La rencontre physique … Enfin !

 

Mais ce phénomène d'Olivier me fait courir dans ses locaux, visiter coins et recoins … malgré son genou défectueux.

La passion du V8 est telle qu'il en existe un autre, en cours de réhabilitation, posé sur un châssis à 4 roues :

La rencontre physique … Enfin !

 

Dans un autre secteur, c'est un gros bloc Kawa qui siège sur un établi, enserré dans un superbe treillis signé … Georges Martin, excusez du peu !

 

Diverses motos "trainent", çà et là, en attente de quelques travaux, plus ou moins importants, ou tout simplement d'une âme charitable capable de leur faire prendre l'air …

Et dans tous ces projets, il y en a un dont j'ai hâte de voir la finalité.

Surtout avide de surveiller les réactions des amis du 1000 VX Club de France et de leurs célèbres Japauto …

Wait and see ! ! !

 

De retour dans le hall d'exposition, je dévisage une grande inconnue de la marque LITO, tout aussi ignorée. Ce constructeur canadien offre un magnifique modèle électrique, la Sora (ciel en japonais).

La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !

 

Et il est bien possible que nous puissions en disposer sous peu car Olivier se démène actuellement avec les procédures d'homologation pour la France.

 

Et pendant tout ce temps, nous devisons et je découvre que cet homme à l'approche affable et débonnaire est en fait une pile survoltée, sur de multiples fronts, avec de nombreux projets en cours de réalisations et encore plus d'idées …

 

Et il entraîne dans son sillage nombre de personnalités …dont un certain François, grand maître des matières et des formes complexes … que nous devrions bien retrouver prochainement avec certaines de ses œuvres uniques ! ! !

 

En final, je reviens vers la frêle Zaeta, une micro guêpe perdue dans un essaim d'énormes bourdons …

Mais quelle qualité de finitions pour cet engin minimaliste et particulièrement incisif !

La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !

 

Je m'empresse de chevaucher la belle … et j'ai l'impression de me retrouver en string ! ! !

A peine descendu de la Zaeta, j'enfourche la démentielle BOSS HOSS.

Le contraste est absolu, partout.

De l'écartement des bras et des jambes, comme à la poigne nécessaire pour la relever de sa béquille.

Le string a mué en culotte de plomb !

Mais un plomb étincelant sous les chromes et le délicat et profond pailletage de sa peinture.

 

En définitive, ma bonne vieille Diversion est une alternative largement éprouvée mais un pâle compromis entre ces extrêmes … pourtant bien attirantes, pour des raisons opposées !

La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !
La rencontre physique … Enfin !

 

Bonne nouvelle, je suis partageur, à l'image de tous ces potes.

Et ces merveilles ne sont pas réservées à un cercle restreint d'initiés …

Elles sont disponibles à une bien plus large population, celle des passionnés qui n'hésitent pas à chevaucher leurs destriers pour partir à la rencontre des autres …

Et, ce week-end, vous pourrez d'autant plus retrouver ces machines à La Ferté Allais, que la météo s'annonce superbe …

La rencontre physique … Enfin !

 

Alors, A ce samedi 12 mars ? A ce dimanche 13 mars?
A ce week-end ?

 

D'ailleurs, les motos sont en route :

La rencontre physique … Enfin !

 

Quant à la Boss Hoss, il y en a un qui a testé ses qualités et capacités. C'est l'inénarrable Lolo, Laurent Cochet … Pas si dur que ça apparemment !

Partager cet article
Repost0
6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 10:40

Cela, moi aussi j'aurais voulu l'écrire …

Merci Éric de m'avoir adressé ce texte du Blogueur VINVIN !

 

 

 

LE BURN OUT FRANÇAIS ET NOS RÉSIGNATIONS.

 

J’ai atteint un tel niveau d’exaspération politique que j’ai l’impression d’être au bord du burn out. Chaque jour je prends directement dans le ventre la honteuse réalité.

 

 

Je vis dans un pays malade de partout, avec à sa tête des petits français, élus par la magie de tous nos renoncements, assis sur leurs privilèges, vidant les caisses à tour de rôle et à tours de bras sous nos yeux ébahis, se moquant allègrement de nos conversations et de nos avis, s’octroyant des primes, des salaires, des taux, des toits et des avantages généreux, inventant des lois scélérates sous la panique, chantant la Marseillaise au Congrès de Versailles, la larme à l’oeil entre deux mises en examen, désertant leur poste à l’Assemblée, démissionnant de leurs ministères pour retrouver leur mairie, profitant de leur poste, les yeux dans les yeux, pour placer l’oseille au frais, écrivant des livres de promesses malodorantes, courant de plateaux en plateaux pour déverser leurs éléments de langage, vidant le langage de tous ses éléments, bafouant la vérité au profit du profit, mentant le mardi pour se repentir le jeudi et se représenter le dimanche, la gueule enfarinée, rasant gratis et sans état d’âme, bénis par leurs camarades de promotion, coudes à coudes, soudés, calés dans les dorures, au son de la trompette républicaine lustrée par notre impôt massif et note dette souveraine.

 

 

J’ai la nausée, elle est là et elle ne me quitte plus, elle s’intensifie.

 

 

Je cherche des traces de l’intérêt général, je ne le trouve pas. Il a été noyé sous les partis, les syndicats, les associations, les lobbies, les groupes, les intérêts particuliers, les privilèges des uns qui font les bénéfices des autres. Le blocage est total, les verrous sont rouillés et les flambeurs continuent de parader devant six millions de chômeurs, une école qui se délite, une santé attardée, un indice de bonheur qui s’écroule au 29ème rang derrière le Qatar et une consommation d’anti dépresseurs qui fait le délice de nos laboratoires, eux aussi bien placés dans la course aux biens placés.

 

 

Je dégueule ma peine et je pisse dans un violon. Comme vous. Français impuissant à qui l’on fait croire tous les cinq ans qu’ils ont leur destin en main, comme des veaux qu’on mène à l’abattoir en leur caressant le flanc sous une musique douce pour faciliter l’anesthésie. Cinq ans à nous déchirer pendant qu’une petite bande de petits français joue avec nos vies, nos économies, nos rêves de bonheur simple et de paix sociale. De temps en temps ils nous filent un os à ronger, qui d’un mariage pour tous, qui d’une loi de renseignement, qui d’une déchéance ou d’une indignité, et nous sautons dessus comme prévu, en bons petits soldats.

 

 

Ils nous divisent à l’intérieur de nos familles, à l’heure où nous devrions plus que jamais nous aimer. Je suis écœuré et perdu, silencieux, tétanisé par le sentiment d’impuissance. Les gens comme moi n’appartiennent à aucun intérêt particulier, hors celui de vivre bien ensemble, sans se déchirer, sans se méfier les uns des autres, tranquillement vivants sans faire de vague. Mais ça ne se passe plus comme ça…

 

 

Cet hiver, l’un des nôtres est mort à trois cents mètres de l’Elysée. Je dis bien l’un des nôtres. Un membre du village, un cousin de cousin, certainement. On l’a laissé crever comme un rat aux pieds du Palais. Sans domicile. Pendant ce temps-là l’Élu assistait à des matchs de rugby et commémorait les chrysanthèmes, s’asseyait sur l’Histoire pour laisser une trace, de frein. Je n’en veux plus, de ces simulacres d’un temps passé et révolu.

 

 

Je ne veux plus d’un homme qui dit « moi je », il est temps que nous disions Nous. Aucune raison morale, technique et même de bon sens, qu’un seul homme du haut de ses petits arrangements entre amis, puisse décider d’envoyer le pays dans la guerre, et même de nommer la guerre, sans que nous, NOUS, ayons dit qu’il le pouvait. Aucune raison de modifier notre constitution sur l’autel de la peur. Aucune raison de prendre seul des responsabilités plus grandes que lui. Sommes-nous donc fous d’oublier sans cesse, de fermer les yeux, comme ces femmes battues qui voudraient fuir mais ne le peuvent pas, prisonnières d’une peur qui les paralyse ? Si peu de choix entre l’incompétence, la malhonnêteté et la résignation ?

 

 

Nous irons bientôt, en 2017, comme des moutons sous morphine, choisir entre trois personnages, glissant dans l’urne le nom d’un comédien, maquillé, média-trainé, porté par des intérêts qui nous sont étrangers. Le goût des jeux, même sans le pain, nous donnera quelques temps notre dose d’adrénaline et comblera notre sens du débat. Le lendemain, les trois quarts de la population auront la gueule de bois et retourneront tête baissée vaquer à leurs espoirs corrompus, jusqu’en 2022.

 

 

J’ai perdu le goût de ce cirque. Le pays est au bord du burn out et à la fin de cet article, je ne sais toujours pas ce que je peux faire. Cercle vicieux et vertigineux. Ce qui me fait peur, c’est ma propre résignation et cette colère stérile qui ne fait qu’engendrer de la colère stérile. À quel moment la somme de ces colères pourra-t-elle produire un son commun, un premier pas vers une remise au goût du jour de notre dignité ?

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Patrice ou Div19
  • : Mes grandes virées en moto, dans la bonne humeur partagée entre amis.
  • Contact

Pages