Millevaches 2015 – Un final hivernal … Enfin !

Cette nouvelle édition de la fameuse concentration hivernale débute vraiment le mercredi avec l'arrivée d'Éric en provenance des Landes.

Le lendemain, après l'évacuation des frimas matinaux, nous enfourchons nos destriers. Objectif Meymac pour livrer les bouquins du jeu concours récupérés quelques jours auparavant en région parisienne. Pause-café chez Arlette avec Sébastien alias Coluche qui prend en charge notre précieux butin de 12 polars collectors, spécialement dédicacés pour les Millevaches !

Une petite virée sur le plateau pour saluer les trois premiers précurseurs positionnés depuis le début de la semaine et les vaillants bénévoles au boulot. En fait, seul Hervé est sur place, vite rejoint par Francis dont le fourgon est un des éléments de la logistique.

Le reste de la troupe semble s'attarder à la pause-repas !

Nous allons donc les déloger et partageons le café autour d'un franc délire.

Quel plaisir de se retrouver, d'échanger quelques âneries, de rire à gorge déployée !

Ensuite, un peu de tourisme avec Éric. Une petite virée de 150 bornes pour arpenter le plateau et arrondir les pneus de la Kawa trop habituée aux longues lignes droites landaises.

Le soleil est resplendissant mais il ne fait pas chaud et toutes les zones ombragées restent blanches. Ce n'est donc pas une course endiablée …

D'ailleurs, en fin de balade, une portion de route nous confirme que la prudence était de mise !

Le vendredi est consacré à une autre de mes activités bénévoles. Éric m'accompagne et nous donne un coup de main. En fin de journée, au cours d'une rencontre singulière, mon compère, incidemment, plante les probables prémices d'un nouveau projet pour l'édition 2016 !

Mais si cela se réalise, ce sera une surprise … alors vous n'en saurez pas plus aujourd'hui !

La journée s'achève avec des amis autour d'un ragout de chevreuil à ma façon et de l'indispensable tarte Tatin si chère à Éric.

Douceur de vivre et franches réjouissances !

Le samedi matin, l'environnement est nimbé de brouillard … givrant !

Nous prenons la route vers Meymac dès que la visibilité s'améliore, mais à un train de sénateur conforté par de premières alertes de glisses dans les premiers kilomètres, y compris pour une voiture qui nous précède … et qui prend une allure très prudente. Nous la suivons jusqu'à Saint Angel, calmement.

A l'arrivée, Éric s'exprime ainsi ; " A plusieurs moments je sentais la direction bien floue" !

Nous arrivons à Meymac sous un franc soleil, annonciateur d'une belle journée.

La ville est envahie par les motos qui la sillonnent en tous sens pour se retrouver, immanquablement, à la salle des fêtes, point de rendez-vous pour la remise du pack de bienvenue et du "pass" permettant d'accéder au site :

Le parking devient un immense salon mouvant de la moto.

La moto à travers les âges, la moto dans tous ses styles, la moto sous toutes ses formes !

Bref, un environnement non sectaire, une chaude ambiance de retrouvailles et de communion marquée toutefois par la grande absente : la neige !

La salle est une ruche. Certains arrivent, d'autres repartent, plus ou moins rapidement, en fonction des rencontres, des premiers partages de cafés ou vins chauds.

Je commence mon tour en saluant tous ces bénévoles qui s'activent sans compter pour accueillir près de 3000 motards avec autant de célérité que d'efficience.

Quel plaisir de retrouver cette superbe équipe, toutes ces admirables personnalités, d'échanger quelques mots, de nombreux sourires et, bien sûr deux ou trois boutades !

Au cours d'un rapide conciliabule avec Roland, le photographe attitré du club, nous nous répartissons les tâches afin de couvrir au mieux l'évènement en y apportant un maximum de souvenirs photographiques.

Nous commençons à bien nous connaître et j'apprécie grandement ces échanges aussi simples qu'efficaces !

D'ailleurs, encore merci à lui de nous fournir une masse non négligeable de vues déjà bien triées et rapidement exploitables.

Ensuite, un échange fructueux avec Bill, le président du Moto-Club Meymacois. Nous évaluons l'hypothèse d'une nouvelle action pour la prochaine édition et faisons le point sur l'évolution du concours.

12 romans policiers "collector", spécialement dédicacés par les auteurs pour les Millevaches, sont attribués en fonction des bonnes réponses et par tirage au sort.

Bill est euphorique à l'évocation de tous ces instants vécus lors des remises de ces bouquins (cf. Millevaches 2015 - Les gagnants du concours !).

Les réactions sont diverses, allant de l'agréable étonnement au contentement béat.

Encore du partage, encore du plaisir, comme l'année dernière pour l'attribution de la dernière BD de Sato "Ze Cartoons !", le second opus de la série "Steve Mc Twin" (cf. Sato aux Millevaches ! ! !).

Merci encore à l'éditeur "Ecrits Noirs" et aux deux auteurs Serge et Jean-Paul, motards aussi, qui ont permis ce généreux intermède !

A cette occasion, Roland me glisse un message : "Pierre veut te voir, il est à la table du fond".

Pierre Vinour (Les enragés) est le réalisateur du documentaire relatif aux Millevaches, réalisé par Fabrice Marquat.

Lors de la première projection de ce film, "Les 1000 vaCChes" (cf. "Les 1000 vaCChes" ... un film exceptionnel !) , nous nous étions rapidement salués avec Pierre, mais aujourd'hui, nous profitons de longues minutes de partage et de découverte réciproques.

En tant que local, il apprécie cette concentration qui amène de la vie et de la reconnaissance. Mais il est aussi subjugué par cette ambiance si particulière engendrée par ces cohortes de femmes et d'hommes qui affrontent les éléments pour le seul plaisir de se retrouver, de partager !

Des valeurs humaines fortes qui ne se vivent plus assez fréquemment … Il a d'ailleurs hâte d'acquérir une 125 (il ne possède pas le permis moto) afin de vivre plus complètement cette aventure, de l'intérieur !

Mais il est aussi ici pour promouvoir la défense de son territoire. En effet, un projet d'enfouissement de déchets radioactifs est envisagé sur le plateau. Il explique, inlassablement et recueille nombre de signatures sur une pétition déjà bien fournie.

Et nous n'avons pas fini d'en entendre parler de ce Pierre. Dans les mois qui viennent, une fiction devrait apparaître …

Son thème ? Les Millevaches et ses motards, bien sûr ! ! ! A suivre !

Après ce long aparté, il est temps pour nous de reprendre les bécanes pour nous plonger dans le grand bain, rejoindre Millevaches et son plateau.

18 kilomètres d'une course un peu folle.

Nos montures piaffent sous le soleil et devant une chaussée bien asséchée. Et elles se vengent de l'allure "pépère" du matin.

Au gré des bouts droits nous dépassons les groupes, parfois de cyclomoteurs. Pas difficile à doubler … sauf dans certains virages où nous patientons sagement avant une reprise musclée de notre progression !

Excès de vitesse ? Certainement !

Mais surtout pas de vitesse excessive en regard de l'environnement !

L'immense prè de 13 ha s'était déjà bien garni la veille. Voici d'ailleurs quelques vues du vendredi :

Et maintenant, les milliers de motos arrivent en rang serrés, depuis le matin jusque dans la nuit.

Trop de monde, trop vaste contre un temps trop court !

Impossible de tout voir, de saluer chacun, de profiter complètement …

Néanmoins voici un diaporama de cet immense patchwork :

Mais, s'il est impossible de tout raconter, attardons-nous sur quelques rencontres particulières, ces moments aussi courts que riches, parfaits exemples de l'ambiance, de l'hétérogénéité de la population, du plaisir de partager :

Les fiers Charentais.

Un petit groupe hétéroclite de jeunes et moins jeunes agglutinés, euphoriques, autour d'un feu qui dore un magnifique jambon. Une photo, une boutade et ça s'enflamme …

Ils sont fiers ces Charentais de nous présenter leurs brélons et nous conter leur longue route ! C'est que ça ne va pas vite des 50cc … mais on a le temps d'admirer le paysage, de découvrir un environnement maintes fois traversé dont on ignore tant de détails.

On se retrouve gamins, la tête incrustée dans le guidon à la recherche du meilleur aérodynamisme et tirant une bourre avec les copains, mimant une folle course dans de grands éclats de rires.

Et oui, ils peuvent être fiers de ce périple. Et de l'histoire de ce pari un peu fou !

Tout commence avec le retour d'une précédente édition d'un chevronné.

Julien et son attelage Dniepr au camouflage hivernal conte cette ambiance si particulière de passion, de partage, ou de mélange des genres, des modernes aux vraiment anciennes, des puissantes cylindrées au plus faible Solex.

Et c'est un passionné, Julien. Il a même créé son activité d'hébergement rural en se spécialisant, entre autres, dans  l'accueil des motards (www.lespetitesmartinies.fr) !

Il fait tellement rêver son auditoire que le cantonnier du village assure qu'il fera le prochain voyage avec lui, mais en Mobylette. Paroles en l'air ?

Eh bien non. D'autres le suivent. Les granges sont visitées, des brélons dépoussiérés, révisés puis équipés pour cette longue route.

Ils sont arrivés ensemble, dont les 5 mobs et le scoot.  Heureux d'avoir osé. Satisfaits d'avoir vaincu quelques avatars. Fiers de trôner au sein de cette Grand-messe motocycliste.

Et pour l'année prochaine ils s'engagent à revenir en force.

Avec une vingtaine de cyclomoteurs et autres 50 cc !

Le breton, bel endormi.

Affalé dans son fauteuil et abandonné au bras de Morphée, un breton attire notre attention. Photo et questionnement à ses compagnons : "il ne fera pas la tête s'il se retrouve sur le net ?"

Immanquablement ça part en quolibets et délires avec cette joyeuse équipe qui finit d'installer son campement autour d'une tente aux dimensions respectables (3 pièces-cuisine avec vue sur champ !).

Ce n'est pas si mal de voyager avec des side-cars pouvant assumer une logistique plus lourde et améliorer le confort !

Dans ce groupe, une jeune femme semble en extase … Audrey s'explique.

Elle est jeune permis et elle vient de réaliser son premier grand voyage pour sa première hivernale.

Bien sûr, avec Éric nous mettons un peu la pression et notre connivence laisse poindre une légère inquiétude … passagère :

"Super Éric, nous cherchions un nouveau venu pour un baptême, Audrey semble être le sujet parfait !"

Et mon sadique condisciple s'engouffre dans la brèche …

Enfin, pas si sadique que ça car nous levons le doute rapidement et la jeune motarde peut reprendre une respiration accalmie pour nous faire part de ces nouvelles expériences.

Cet intermède se termine sur un immense éclat de rire.

Un des collègues du bel endormi prend pitié de lui et décide de l'empêcher de se déshydrater. Il approche une bouteille de jaune au-dessus de sa bouche et laisse couler un filet de liquide.

Le résultat est immédiat. Le dormeur s'ébroue, visiblement mécontent.

Peut-être à cause de la nature du jaune ?

C'était de l'Orangina et il aurait sûrement préféré un parfum plus anisé …

Les "voyeurs" du sud-est.

Quelques hommes s'extasient sur des photos prises au téléobjectif. Ils regardent au loin, et s'esclaffent avec des réflexions aussi brèves que bizarres. Ne comprenant pas nous nous approchons et posons la question. C'est tout simplement des commentaires relatifs aux braves qui sont partis rincer la vaisselle auprès de la source qui coule au fond du vallon …

Ce "dossier" semble les ravir !

Et la discussion s'engage émaillée de rires, déviant rapidement sur le plaisir de se retrouver là, puis sur la "concurrence" apportée par une nouvelle concentration auvergnate, "l'Autenthic".

Sans trop entrer dans le sujet, je fais référence à la "Lettre Ouverte" publiée en son temps et qui offre l'avantage de ne pas porter de jugement !

En effet, je pense que le temps de la polémique est largement dépassé.

Les Millevaches sont et resteront Les Millevaches. Arrêtons les amalgames, quels qu'en soient les origines … et les causes !

D'ailleurs, une telle présence, autant de merci lus ou entendus restent le meilleur carburant de cette équipe pour que cette manifestation perdure … dans l'allégresse !

Alexandre … le grand !

Une jolie vache en peluche sur un frêle TZR (Yamaha 50 cc) attire mon objectif et s'inscrit sur mon écran.

Tout près, un jeune homme déballe du matériel et je l'apostrophe : "c'est à toi le TZR ?".

Sa réponse est affirmative. Il vient de faire près de 150 bornes pour se présenter à sa première hivernale, son BSR tout neuf en poche.

Chapeau Gamin !

Alexandre, un peu timide, me vouvoie.

Erreur fatale, la salve part : "Je sais que je suis un vieux c**, mais tu n'es pas obligé de me le faire remarquer en me vouvoyant".

Sa mine s'allonge et je repars immédiatement : "détends-toi, c'est une blague. Entre motards on se tutoie. Et pour moi, tu es un motard à part entière".

Nous devisons tranquillement avec ce jeune Alexandre qui vient reprendre le flambeau, devant son père, assez fier il me semble.

Au moment de repartir, je lui glisse à l'oreille "tu n'as pas honte de rouler avec un mec en BM" (son père).

Un instant de stupeur suivi d'un franc éclat de rire et d'explications touchantes pour ce Papa qui prend soin de son fils.

C'est bien Alexandre, tu récupères déjà cette fameuse mauvaise foi motarde !

Et nous le retrouvons le soir au bar … où il se tient bien (la position, pas la descente !).

Rapidement, le soleil tombe sur l'horizon.

Les ombres s'allongent, les teintes évoluent, la température redescend, les feux prennent de l'ampleur sans amoindrir les discussions, au contraire.

Dans ce début de nuit, les files de phares continuent d'arriver, un laser bleu balaye l'environnement, quelques artifices égayent la voûte noire, une mini montgolfière s'élève tel un repère pour les attardés.

Quelques bruits incongrus viennent troubler le brouhaha ambiant.
Les pétarades d'un moteur poussé au rupteur …

Mais ce n'est vraiment pas le lieu ici !

S'il peut se sentir adulé dans cet exercice autour de certains circuits, il comprend vite qu'ici les motards qui viennent se retrouver n'apprécient pas particulièrement.

Ils privilégient leurs discussions et délires et respectent les mécaniques.

Ces sons inopportuns se terminent rapidement sous les huées de l'environnement !

Et il a la prudence de ne pas insister. Je me souviens d'un de ces gars trop entreprenant qui a fini par chercher ses clés dans l'herbe ! ! !

Pas besoin d'intervention d'un "service d'ordre" ici. Ça se régule tout seul, sous la pression d'une immense majorité qui semble privilégier un principe libertaire tout simple : "la liberté de chacun s'arrête où commence celle des autres", en l'occurrence, celle de TOUS les autres !

La nuit entraine un début de surpopulation dans l'abreuvoir.

La recherche des copains, le besoin de discuter, l'envie de partager, la soif à étancher, le froid qui tombe, autant de bonnes raisons pour s'attrouper dans et autour de ces tentes, se retrouver autour d'un verre, partager ses expériences.

Les gobelets de bières et sodas se lancent dans un frénétique ballet orchestré par les soupes et cafés d'autant bienvenus que les températures redeviennent négatives.

Les corps le ressentent et le givre qui se dépose le prouve !

Au petit matin, les amoureux d'hivernales, déçus par la douceur printanière, se voient offrir un joli cadeau. Le givre est omniprésent.

Le lever du jour engendre un décor féérique. La lumière rasante vient illuminer les milliers de cristaux qui scintillent sur chaque branche, sur chaque brin d'herbe, sur chaque tente, sur chaque machine.

Bon, ceux qui ne sont pas parfaitement équipés se plaignent de ce froid inattendu. Mais c'est l'expérience qui se construit. La prochaine fois ces galères seront gérées …

Mais, bien sûr, les routes sont parfaitement glissantes. Pas évident en side-cars, mais vraiment scabreux sur deux roues …

Heureusement, les services de l'équipement sont à pied d'œuvre dès 8h00 pour traiter les chaussées. Une équipe du Moto-Club Meymacois se tient à la sortie du camp pour en informer les "lèves-tôt" déjà sur le départ et préconiser aux moins téméraires d'attendre quelques minutes pour profiter de revêtements routiers moins aléatoires !

Ces matinaux profite du spectacle, le givre scintillant ne disparaissant qu'en présence du soleil.

Une note hivernale vraiment bienvenue !

Toute la matinée les départs se succèdent dans des au-revoir tonitruants, sous un soleil radieux et sur des routes séchantes et sécurisées.

Pendant ce temps, les équipiers Meymacois commencent à démonter, nettoyer, ranger, préparer la logistique du retour du matériel.

Et à midi, je déambule dans le champ. Je suis impressionné par l'état de propreté.

Casque bas à vous tous pour ce respect du lieu, ce respect de l'agriculteur qui nous prête son champs, ce respect de ses bêtes (quelques-unes de ces 1000 vaches !), ce respect des équipes qui démontent et nettoient.

Quelques rares déviances étaient constatées les années précédentes, mais cela semble du passé.

Grâce, peut-être aussi, à une installation accrue de poubelles disséminées sur le lieu.

A ce sujet, une dernière anecdote, aussi flagrante qu'heureuse :

A la sortie un side BFG stoppe. Son pilote descend de sa monture pour aller déposer son sac poubelle à l'endroit prévu à cet effet. Je m'approche pour le remercier de ce geste et sa réponse fuse :

"Mais c'est bien normal, et c'est plutôt à nous de vous remercier d'organiser tout ça et nous offrir ces bons moments !"

Dans un échange de sourires, je lui souhaite bonne route …

C'est ça aussi les Millevaches, simple et fraternel !

Et comment ne pas terminer ce compte-rendu de mon vécu de cette édition sans une pensée particulière pour cette fabuleuse équipe du Moto-Club Meymacois ?

J'apprécie leur passion, j'admire leur engagement, j'adore leur joie de vivre, les bons moments passés ensemble, souvent sérieux, toujours efficaces mais sans jamais oublier les chahuts, les délires, les échanges de boutades ou de bons mots …

Les voici donc à l'œuvre dans ce dernier diaporama. Ce n'est qu'un aperçu, ils n'y sont pas tous, mais merci et bravo à vous tous !

Vers 15h00, je redescends vers Bort. Un arrêt rapide devant une Harley en détresse. Mais je ne suis d'aucun secours, son assistance personnelle étant sur la route !

Une dernière halte chez Arlette, esseulé, Éric étant reparti de bon matin … pour retrouver d'autres copains sur la course de sable d'Hossegor.

Tous les secteurs ombragés sont encore blancs de givre, mais le froid et la fatigue n'entament pas mon enthousiasme.

D'autant que je viens de recevoir un message de ma nièce Manon assorti d'une photo.

Avec sa Maman, elles pensent à nous et veulent encore remercier tous ceux qui ont participé, l'année dernière, au mémoire de Manon.

Equipiers du club, participants à l'étude clinique, et les multiples et agréables rencontres sur le plateau (en particulier Éric, Dédé le breton et la bande aux Stéph's).

Et pour conforter ce message, voici la photo clin d'œil :

Cet esprit des Millevaches s'exporte donc et perdure !