Allez, un dernier article sur le sujet, juste pour démontrer le côté répétitif de la situation … et insister sur les risques induits !
Hier après-midi, au retour d'un petit tour de moto afin de profiter d'un temps radieux et agréable, j'ai le plaisir de retrouver une rue désertée par le Pajéro … qui est remplacé par une Peugeot :
La dame qui est partie faire quelques emplettes dans la rue de Paris revient assez rapidement et je dois pousser la moto pour éviter de la retrouver par terre …
Difficile un démarrage en côte suivi d'une marche arrière avec une espace (très légèrement) réduit ! ! !
D'ailleurs, plusieurs fois, nous avons retrouvé des véhicules plus ou moins frottés.
Pour la petite histoire, un dépôt de plainte, il y a quelques années, pour deux portières et une aile enfoncée, avec témoin et délit de fuite, a été classé sans suite … Edifiant !
Mais le Pajéro revient subrepticement. Comme la moto est garée de mon côté, il se positionne sur l'autre versant, bien calé devant les accès de la maison d'en face …
La rue s'encombre donc à nouveau et un troisième véhicule se positionne, en partie devant l'accès initialement dévolu au passage de la moto et en partie sur le carrefour … Néanmoins, il est bon de préciser que cette voiture ne reste que quelques minutes.
Et puis, le propriétaire de la maison d'en face revient pour décharger du matériel, continuer ses travaux …
Il prend toutefois soin de laisser libre le passage, dans la mesure de l'environnement (au moins pour une ambulance, mais certainement pas pour un camion).
Il est à noter qu'il bloque ainsi à son tour deux accès, mais ceux-ci ne sont pas utilisés la nuit (une de ces maisons est en vente et l'autre est parfois utilisée comme garage à vélo) et de plus, il reste à proximité.
Consternant … pour un riverain qui a bien du mal mais qui gère au mieux la situation !
Surveillant ponctuellement l'actualité tonitruante de cette rue, vers 8h30 ce mercredi, un bruit de fond attire mon attention et je n'ai pas le temps de prendre la photo de la balayeuse qui pratique un savant demi-tour. Juste les traces qu'elle laisse au sol :
Et cela me rappelle une discussion avec le cantonnier ces jours derniers. Il s'exprimait ainsi :
"C'est vrai qu'il est fréquent que je ne puisse pas balayer ici car il y a très souvent des voitures stationnées".
Et c'est d'autant plus dommageable qu'il n'est pas rare que les indélicats qui encombrent la voie n'hésitent pas non plus à nous laisser nombres de détritus (mégots, papiers divers, canettes, bâtonnets de glace, …) !
Toutefois, ce demi-tour de la balayeuse n'est pas engendré par une quelconque mauvaise volonté de son chauffeur.
Cela lui est tout simplement impossible face à cette nouvelle situation, autant itérative qu'évolutive, et confirmant les propos du cantonnier :
Et ça se poursuit :
En ce qui me concerne, je vais apposer des panonceaux informatifs sur mes accès en espérant que certains réfléchirons avant de laisser leurs véhicules en pâture dans ce nouveau parking au détriment d'élémentaires droits de jouissance et de la sécurité des riverains et de leurs biens.
Et si cette situation devait perdure trop longtemps, j'engagerais d'autres actions, plus musclées, dont, pour commencer, des appels systématiques à la gendarmerie, même si je voudrais vraiment éviter de les accaparer sur ce type d'interventions qui ne devraient même pas exister.
Ensuite, il existe encore d'autres recours … avant de devoir prendre des décisions plus drastiques …
Et j'espère que cette série d'article permettra à chacun de nous de réduire ces incivilités que nous commettons immanquablement tous, et je n'en suis malheureusement pas exempt, par méconnaissance ou facilité !
Et pour ceux qui érigent ces pratiques en mode de vie, je reste persuadé qu'une bonne ponction dans un capital point et sur le compte en banque peut faire évoluer les pratiques … à défaut de faire évoluer l'état d'esprit ! ! !
Les autres existent aussi ! ! !
Enfin, pour ceux, fréquents, qui expriment qu'ils n'en ont que pour quelques minutes, comme pour ceux qui reste ici de nombreuses heures … ou jours, je vous livre un scénario (sans tous les détails, mais vécu à maintes reprises dans nombres de situations) et vous laisse en évaluer les temps :
- Un véhicule de secours se présente devant la rue obstruée. Il actionne son "deux-tons" (et si c'est la nuit, tout le quartier en profite d'autant mieux) pendant que les équipiers partent en courant sur le lieu de l'intervention ;
- Il attend, plus ou moins patiemment, que le contrevenant revienne (sous réserve qu'il soit proche, attentif, conscient qu'il est la cause de ce raffut, etc. …), recule pour favoriser le dégagement pour enfin accéder au lieu d'intervention.
Dans certains cas, l'éviction du ou des véhicules se réalise dans des conditions moins douces …
Imaginez les minutes perdues alors que dans certains cas ce sont les secondes qui sont cruciales (incendie, AVC, accident cardiaque, …).
A votre avis, que pèse votre confort
de quelques dizaines de mètres à pieds évités
face à un handicap lourd, un décès, un bien totalement détruit ?
Et ce jour-là, vous serez, certes partiellement,
mais moralement et pénalement responsable !
Et c'était le cas au moins trois fois … que ce matin ! ! !