Samedi en fin de matinée je pars rejoindre Pascal chez lui, proche de Loudéac. Il se rend à Lochrist, prés de Lorient, pour assister aux prestations de ses fils lors des championnats de Bretagne de canoë kayak. Le Comanche attelé au FJ 1200 ouvre la route. Cela change de notre périple à l'île de Man où j'emmenais les trois Comanches. Pascal est au guidon et son frère Eric fait le singe dans le panier. En fait, c'est un singe assez statique. Vu l'état des petites routes constellées de boues, nous ne faisons pas les mariolles ! ! !
Pascal apprête le side sous l'oeil frigorifié de Eric !
Pendant ce temps la Div attend patiemment ! ! !
A ce sujet, je crois que c'est la région la pire que je connaisse en France. Si je peux comprendre les contraintes des paysans, j'ai du mal à accepter ces surprises laissées dans des virages ou carrefours, au mépris total des plus élémentaires règles de sécurité, sans parler de législation . . . Il est vrai que le Morvan n'est pas mal non plus lors des débardages de bois. J'en garde un curieux souvenir (http://div19.over-blog.com/article-19039120.html).
La météo n'est pas enthousiasmante et nous empruntons la voie expresse. Une ondée nous prend en route et je découvre les joies de suivre le side. Une vraie essoreuse qui génère un mur de crachin. J'en profite pour venir à sa hauteur et entamer un dialogue de sourds (par gestes évidemment). Pascal fait semblant de pas comprendre mon intervention. Je lui rappelle ses propos "en Bretagne il ne pleut que sur les cons !". D'ailleurs, ses premières paroles à l'arrivée seront "tu es mouillé toi ?" . . .
Cet épisode me permet de continuer à tester mes nouvelles surbottes achetées en catastrophe en région parisienne il y a 15 jours. L'agrément se confirme.
La descente sur Lochrist est bien viroleuse et la route sèche nous entraîne à hausser le rythme. Quelques instant de pur plaisir ! ! !
Nous retrouvons Wizzy et Mat, les fils de Pascal. Ils ont déjà fait une descente et étudient le parcours. Matthieu n'est pas content de sa première prestation et nous avons du mal à le dérider. Je profite des différentes interventions des membres du club du Lié pour me familiariser avec cette discipline que je découvre.
Mathieu et William révisent leur parcours sous l'œil pas très attentif et un tantinet rigolard du Papa et du Tonton !
L'organisation est au top. Nous trouvons sur place de quoi nous restaurer, nous abreuver et, surtout, nous abriter lors des ondées, fugaces mais puissantes. Les temps d'attentes ne nous importunent pas. Comme d'habitude, c'est des succession d'histoires, de blagues, de fous rires et de joyeuse humeur.
Les slaloms s'avèrent passionnants et je retrouve certaines similitudes avec la moto. Les prises d'angles pour favoriser l'appui sur l'eau, et l'anticipation par le regard en sont probablement les meilleures illustrations (voir les quelques photos dans la galerie "KAYAK", ci contre).
Les résultats sont motivants. Pas trop de surprise pour Wizzy qui se classe premier junior (il est espoir France ! ! !). Mat arrive septième des cadets alors qu'il est l'un des plus jeunes ! ! ! Le petit frère suit les traces de l'aîné et l'avenir est prometteur.
Le retour s'effectue sur des routes détrempées, mais à allure soutenue pour éviter les grosses nuées noires qui se précipitent vers nous. Un coucou rapide au groupe de motard arrété à Lochrist et un arrêt essence à Pontivy où j'abandonne le side pour faire quelques courses au super marché. Au milieu des rayons je tombe sur les fils de Dédé (le Breton, pas l'Ardéchois !) tout surpris de tomber sur le vieux Corrézien ! ! !
Je retrouve ensuite Pascal chez lui, juste pour admirer à la télévision les prouesses des pilotes lors de la dernière course de Macao. Encore un rappel du TT et des courses sur routes ! ! !
Le retour se fait de nuit sous une pluie battante, mais avec l'esprit clair et joyeux.
Merci à vous les jeunes de m'avoir fait découvrir votre discipline et partager votre passion.
Notes au sujet des Surbottes Forma (1 photo dans la galerie Kayak) :
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En néoprène, elles sont d'un enfilage facile et moulent carrément la botte, ce qui facilite aussi grandement la
marche (semelle plastique pas trop glissante).
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Un velcro sur la hauteur assure une bonne tenue et permet d'emprisonner le pantalon (amélioration
thermique).
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La sécurité passive est assurée par des bandes réfléchissante.
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De plus, il semble que le néoprène forme un écran thermique complémentaire sur la botte. A vérifier lors de
roulage à des températures plus faibles et sur de plus longues périodes.
- Le seul point négatif actuellement relevé est au niveau du prix (35 €), ce qui reste relatif si la tenue dans le temps est bonne.
Je referais un point de tout ceci en fin de saison hivernale et avec quelques milliers de kilomètres supplémentaires . . .