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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 11:29

 

Cette manifestation débute de bonne heure pour nous, par d’âpres préparatifs visant à anticiper un maximum de cas de figures.

En réalité, toute l’année, nous œuvrons pour la prochaine édition, avec plus ou moins d’activités selon les périodes.

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …
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Mais cette année, les dernières semaines sont bouleversées par une altération de la santé d’Isabelle, l’épouse de Bill, qui entraîne ce dernier à surseoir à sa venue lors de la semaine précédant l’hivernale.

Heureusement, les fidèles organisateurs maîtrisent suffisamment la partition pour réagir et œuvrer de concert, même en l’absence du chef d’orchestre …

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …
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En ce qui me concerne, j’entre dans le vif du sujet dès le jeudi soir avec une équipe de joyeux Champenois qui font escale à la maison.

Une soirée animée autour d’un ragout de sanglier et de quelques bouteilles exacerbant l’euphorie déjà bien présente.

Mémorable !

 

Aux premières heures du matin, je les laisse terminer leurs folles libations pour aller me coucher … Un long week-end se profile.

 

Vendredi matin, départ de bonne heure sous la bruine entrecoupée de quelques averses plus insidieuses et j’arrive dégoulinant à la salle des fêtes de Meymac où nous nous activons pour tout mettre en place. La matinée n’est pas trop longue !

 

Un petit casse-croûte vite fait, les mises en place des café et vin chaud sont prêtes, nous ouvrons la porte et la meute euphorique s’engouffre … à l’abri.

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …
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Commence alors une après-midi de folie. Pointer les inscriptions, retrouver la trace des étourdis qui n’ont pas leur billet, enregistrer les non-inscrits, remettre les packs d’accueil, badger, … Les temps mort sont rares et nous avons trop peu de temps pour saluer longuement les copains. Mais l’ambiance est déjà remarquable malgré la flotte qui continue d’arroser nos visiteurs.

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …
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En début de soirée, la salle est enfin fermée et nous montons vers le bivouac. Bill s’installe au poste de contrôle pour continuer les pointages alors que je fais un tour à l’abreuvoir pour saluer quelques connaissances. Une rapide incursion dans le bivouac me permet de retrouver Christian pour quelques minutes, mais l’avancement de la soirée galope et il est temps de partir se reposer quelques heures.

 

Samedi matin 5h30 je viens prendre mon poste aux petits déjeuners.

L’occasion de deviser rapidement avec quelques têtes connues et d’échanger souvenirs, boutades et éclats de rire.

Devant le calme relatif à l’abreuvoir en ce petit matin chagrin, il est décidé que je retourne au poste de contrôle pour renforcer l’équipe en sous-effectif.

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …
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A 8h30, il me faut ré-enfourcher mon destrier pour redescendre à Meymac sous une pluie moins dense mais toujours avec de forts coups de vent.

La valse des pointages reprend, et Bill nous abandonne en milieu d’après-midi pour retourner auprès de son épouse qui débute une convalescence difficile.

 

En fin de journée, nous devons ranger la salle avant de remonter à Millevaches.

 

Je m’arrête au poste de contrôle pour laisser les instructions relatives aux derniers pointages, mais l’équipe, en sous-effectif, doit-être amputée de ceux qui partent dîner. Je reste donc avec  Anthony, à peine croisé depuis son arrivée.

Cela me donne l’occasion d’enregistrer les dernières arrivées d’un groupe de vaillants, en mobylettes, détrempés, qui pointent dans la nuit déjà bien avancée.

Lorsque je peux repartir, il est fort tard et je suis crevé. Je pars donc directement me coucher pour quelques heures réparatrices.

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …
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Dimanche matin 5h00, je suis debout et file à l’abreuvoir pour libérer l’équipe de nuit. Le relais s’effectue parfaitement avec ces fidèles bretons qui partent prendre un peu de repos avant une longue route.

 

La valse des petits déjeuners débute tranquillement, l’afflux est permanent mais régulier. Dans le même temps nombre de participants profitent de l’abri de l’abreuvoir pour finir de s’équiper avant d’affronter les éléments pour des retours humides …

 

Et pour nous commence la litanie du rangement, du nettoyage du pré, heureusement moins ardu que l’année dernière, des rotations vers Meymac pour rapatrier le matériel.

Encore de longues heures de labeur favorablement aidées par une pluie qui cesse enfin.

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …
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En fin d’après-midi je retourne à Bort retrouver Christian qui est parti devant, mettre à sécher ses affaires et prendre un peu de repos dans un confort amélioré.

 

La soirée ne s’éternise pas. Je tombe de fatigue et nous partons rapidement nous coucher.

 

Lundi matin, mon invité repart vers Nantes et nous roulons de concert pour aller prendre un dernier café chez Arlette où nous nous quittons devant chacun une longue journée.

Lui une route à étape et moi la suite des tris et évacuation de matériels.

Ces fantastiques moments chargés d’humanité, de rires, sont bien mis en valeur dans cette vidéo concoctée par Jade :

 

Mon bilan de ce week-end est chargé de dualités.

 

D’un côté, j’ai un plaisir immense à participer à cette superbe aventure avec une équipe de braves fantastique. Une action débutée il y a plus de 10 ans et qui perdure de la plus belle des manières, où je découvre, année après année, des femmes et des hommes investis et toujours d’une humeur guillerette, même devant les difficultés qui sont autant de challenges à braver.

Une sacrée équipe !

 

D’un autre côté, c’est une somme de frustrations …

L’impossibilité de passer un peu plus de temps avec nombre de copains présents ici.

Voire, découvrir sur des photos la présence de bien des connaissances alors que je ne les ai même pas croisées.

Dommage !

 

Mais j’ai tout de même profité un peu plus de certains le jeudi soir et le dimanche soir à la maison.

Cela équilibre !

 

En définitive, l’entreprise reste fabuleuse, chargée d’émotions, de défis à relever,
de solutions élaborées en groupe dans une saine émulation.

 

De quoi trouver mille sources d’inspiration, de plaisir, de motivation
pour reprendre le flambeau dans la perspective de la prochaine,
marquée d’un double anniversaire …

Mes Millevaches 2018, dualité de sentiments …

Crédit photos : Jade, Roland, Patrice.

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