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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 18:31

 

Les quelques jours sans moto sont utilisés à découvrir les multiples possibilités de Tomtom et commencer à se familiariser avec les outils.

 

Jusque-là, pas vraiment de difficultés. Entre les commandes assez intuitives et la solide documentation téléchargée, je ne bute devant aucune manipulation, même s'il faut parfois tâtonner pour acquérir la philosophie du produit et les termes utilisés …

J'en profite pour mettre à jour les diverses destinations des prochains jours et évaluer les types de parcours proposés, puis programmer le premier trajet, de la maison vers la Sologne.

 

Je rejette le parcours sinueux qui m'annonce 311 km pour 6h24 et opte pour la route la plus courte (264 km et 4h41).

Ce trajet, que je fais fréquemment plus rapidement (en moyenne 3h30) est nettement plus long (environ 350 km), mais emprunte l'A20 entre Limoges et Vatan.

 

Néanmoins, je vais tout de même tenter de piéger Tomtom en évinçant certains raccourcis sur la première moitié du parcours. En effet, je connais parfaitement cet axe et ses options et je vais donner la priorité au temps, plutôt qu'au kilométrage.

D'autant que ces routes sont loin d'être tristes et rectilignes …

 

De plus, je ne suis pas encore équipé d'oreillette et ne bénéficierai donc pas des instructions audio !

 

Dès le départ, je réfute les injonctions de Tomtom et m'engage sur la portion de route traditionnelle. Le kilométrage de cette petite section est ainsi majoré d'environ 10%, mais le temps minoré de plus de 50 % … sans compter la difficulté et les risques de cette micro-route à la déclivité particulièrement forte et dangereuse (Wheeling aisé mais durement maitrisable !).

Tomtom recalcule sa route et me demande de faire de faire demi-tour. Normal !

 

Je retrouve rapidement la route programmée pour l'abandonner à nouveau sur une vingtaine de kilomètres. Tomtom recalcule en permanence et me propose de nombreuses alternatives. Toujours normal, je lui ai demandé le chemin le plus court et il optimise !

Enfin, quelques instructions me laissent dubitatif. Etant dans mon fief je suis certain que certaines options me rallongeraient …

Mais je ne porte qu'une faible attention au GPS. Je suis sur une "Route A Bonheur" (tous droits réservés à Dédé pour ce terme) et je m'applique plus à aller faire tâter du goudron aux flèches saillantes des bords du pneu …

 

Ussel (19).

Tomtom m'enjoint à pénétrer dans les petites rues de la ville. Cabotin, je poursuis ma route traditionnelle.

Arrivé au carrefour de jonction des deux itinéraires, je m'apprête à tourner à gauche lorsque je découvre que Tomtom me demande de prendre à droite et emprunter la route par laquelle je devais arriver. Edifiant !

A cet instant je repense aux réflexions des journalistes qui, lors des premiers essais presse, avaient découvert un bug en cours de résolution. Cela y ressemble fort !

 

A la sortie d'Aubusson, je profite d'une large aire de repos pour faire une petite pause. C'est l'occasion de rafraîchir la mémoire du GPS. Je l'éteins puis le rallume afin qu'il se réinitialise. Peine perdue car dès la sortie du parking il veut me faire prendre la route du retour …

 

Dans les longs enchainements de la Creuse mon attention se porte plus sur la route que sur le GPS dont le compteur s'entête à rougir pour me signaler ma vitesse excessive … en regard de la loi … D'ailleurs, l'écran (positionné en mode portrait) à tendance à se retourner dans les virages les plus prononcés, pour retrouver une meilleure lisibilité dans la courbe suivante ! ! !

 

A Chénérailles, je suis certain d'être sur le parcours proposé et renouvelle la réinitialisation de l'appareil. Peine perdue. Il passe son temps entre les recalculs de parcours et les injonctions de retour.

Mais je suis aussi cabotin que lui et poursuis ma route vers La Châtre !

 

Lors d'un nouvel arrêt, je reprogramme le parcours à partir du point présent. Miracle, Tomtom m'engage dans la bonne direction et je pars à la découverte de routes encore inconnues, rassuré.

Mais un nouvel avatar se profile. De petites routes en petites routes, Tomtom me demande de prendre une voie dont la signalisation m'indique qu'elle est en impasse. Le panneau est vieux et délavé. Je décide de faire confiance au GPS et m'engage. Après quelques centaines de mètres, Tomtom semble s'être aperçu de sa bévue et programme un demi-tour.

Je reprends donc la route initiale sur les ordres de mon assistant routier qui m'indique de prendre une nouvelle route, annoncée aussi en impasse. Je brave le conseil et continue sur la route.

Tomtom recalcule rapidement et confirme immédiatement mon choix. En enjambant l'A20, j'en déduis que les deux précédentes routes existaient bien avant le passage de cette voie rapide qui occulte nombre de voies pré-existantes. Si cette analyse est juste, il s'agit alors d'une erreur de cartographie. Et dans ce cas, chapeau Tomtom, les réactions se sont révélées aussi rapides que justes !

 

En suivant les conseils de mon guide (mode parcours le plus court), je découvre des environnements insoupçonnés, tel ce village de Bretagne (nous sommes toujours dans le Berry, c'est le nom de l'endroit !) où je fais mon pique-nique :

 

Première sortie de Tomtom !

 

Si la lisibilité était parfaite jusque-là, avec la montée au zénith du soleil, les reflets rendent peu déchiffrables l'écran, voire deviennent éblouissants suivant les angles.

Je change l'orientation en adoptant une position plus verticale.

Le résultat est parfait. Néanmoins, il faudra changer de place le support. En effet, aujourd'hui je roule avec une petite sacoche de réservoir, mais avec une plus imposante, cette position ne sera plus possible.

Un second avantage émerge quant à cette nouvelle configuration. Plus une seule fois l'écran ne s'est retourné alors que certaines courbes demandaient un angle prononcé !

 

La fin du parcours se réalise parfaitement, Tomtom assurant sa mission avec brio, me guidant sans anicroches aux grés de routes semblant perdues au fin fond du monde.

 

Effectivement, il vaut mieux éviter d'aller plus loin ! ! !

Première sortie de Tomtom !

 

Ce n'est pas sur ces secteurs que j'ai accru ma moyenne, bien au contraire.

Et sous le casque, l'esprit divague. Je repense aux bévues du matin et baptise la maladie (en cours de résolution) de Tomtom : "Le syndrome E. T." ! ! !

En effet, c'était un sempiternel et redondant : "retour maison" ; "retour maison" ; "retour maison" …

 

Dans la soirée, une petite balade pour tester la visibilité nocturne. Parfait aussi !

Heureusement qu'il existe ce "syndrome E. T." ! Sans lui, tout semblerait trop beau.

Première sortie de Tomtom !
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commentaires

A
C'est plutôt positif ce que tu nous décrire :)<br /> En fait le soucis du matin aurait peut être été réglé plus vite si tu avais "reprogrammé" ton itinéraire ? Mais bon c'est clair que ce n'est pas normal d'en arriver là :)
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